Des artistes saoudiens créent des œuvres spéciales pour la Diriyah Biennale de Riyad

Saudi Futurism, d'Ahmed Mater et Armin Linke. (Photo de Marco Cappelletti, avec l'aimable autorisation de la Diriyah Biennale)
Saudi Futurism, d'Ahmed Mater et Armin Linke. (Photo de Marco Cappelletti, avec l'aimable autorisation de la Diriyah Biennale)
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Publié le Vendredi 23 février 2024

Des artistes saoudiens créent des œuvres spéciales pour la Diriyah Biennale de Riyad

  • Les œuvres de la deuxième Biennale d'art contemporain de Diriyah analysent les thèmes du renouveau, du patrimoine culturel et de la conservation
  • La Biennale se tient du 20 février au 24 mai, présentant les œuvres de 100 artistes de plus de 40 pays

RIYAD: La deuxième Biennale d'art contemporain de Diriyah, After Rain, présente les œuvres de 100 artistes de plus de 40 pays, exposées dans des entrepôts industriels du JAX district de Riyad. Le thème de la Biennale de cette année, organisée par la directrice artistique Ute Meta Bauer, est entièrement axé sur le renouveau, le rajeunissement et la redynamisation. De façon métaphorique, cela peut être appliqué à la rapide transformation sociale et économique que connaît le Royaume, et au rôle que joue l’art dans ce changement.

Parmi les dizaines d’œuvres artistiques exposées, certaines ont été récemment créées par des artistes basés dans le Royaume, notamment Saudi Futurism, un montage créé par Ahmed Mater, l’un des artistes les plus renommés du Royaume, et le photographe et cinéaste milanais Armin Linke. Les deux hommes ont voyagé ensemble à travers le pays pour documenter des sites historiques, industriels et scientifiques, notamment le projet de grande envergure Neom, une ferme de produits laitiers, des bâtiments monumentaux, le superordinateur Shaheen, la Yamama Cement Factory, et la Diplomatic Club Heart Tent haute en couleurs de Riyad, conçue par Frei Otto. Les visiteurs peuvent passer en revue ces images qui se fondent dans le passé de l’Arabie saoudite, et sélectionner leur propre série d’images illustrant le changement rapide que connaît actuellement le pays.

A Stone's Palette, de Daniah Alsaleh, basée à Djeddah, présente des études issues de ses études des sites archéologiques d'AlUla et de Tayma, en se concentrant particulièrement sur les perles de pierre de cornaline produites à Tayma il y a longtemps, qui, explique-t-elle, avaient servi d'importants objets au niveau social, utilisés à la fois comme éléments dans d’anciens rituels, et comme accessoires personnels.

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Daniah Alsaleh. (Photo fournie)

«J'ai appris qu'elles provenaient de la vallée de l'Indus il y a des milliers d'années», indique Daniah Alsaleh à Arab News. «Ils fabriquaient les perles à Tayma puis les exportaient en Mésopotamie. Je suis allée chercher de la cornaline en Inde, et j'ai créé différents pigments que j'ai appliqués sur ces croquis, qui sont des photos de transfert des chantiers de fouilles, avec ma propre intervention dans l’utilisation d’une décoration et de motifs contemporains.»

Dans son montage en extérieur, The whispers of Today Are Heard in the Garden of Tomorrow, l'artiste Mohammad Alfaraj, basé à Al-Ahsa, a créé des sculptures à partir de matériaux naturels qu'il a trouvés dans le désert, notamment des feuilles de palmier enroulées placées sur des bâtons placés dans le sable, qui sont complétés par des photographies et des peintures murales peintes sur chaque mur du pavillon en bois qui entoure son «jardin».

«Tout ce qui se passe aujourd'hui résonne dans notre avenir, qu'il soit bon ou mauvais, en particulier les choses qui ne sont pas vraiment importantes», précise Alfaraj à Arab News. «Ce montage se compose de trois parties: Fossils of Time, réalisée avec des photographies et du tissu. Je pense vraiment que les photographies, surtout lorsqu'elles sont imprimées, sont les fossiles d'un instant.»

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The whispers of Today are Heard in the Garden of Tomorrow, de Mohammed Alfaraj. (Arab News/Rebecca Anne Proctor)

La deuxième partie est une peinture murale intitulée «Love is to leave the Gates of Your Garden Ajar», réalisée à partir du charbon de bois de palmiers brûlés. «Qu'est-ce que cela signifie lorsque vous utilisez quelque chose qui a été détruit, et que vous essayez d'en faire quelque chose de nouveau?», demande-t-il. «C’est quelque chose que je veux mettre en relief: construire plus que détruire. C’est un symbole d’espoir, même pour le peuple palestinien et pour les personnes vivant dans tout lieu sujet à une oppression. Il est motivant de voir des gens utiliser leur résistance pour construire une nouvelle vie.»

La troisième partie se compose de plusieurs nouvelles sculptures réalisées à partir de vieilles feuilles de palmier, et recouvertes de sirop de dattes et de gomme arabique surmontées d'une résine protectrice, qui sont posées sur des socles métalliques dans le sable.

«Je les mets dans ces personnages, et j'essaie de leur permettre de continuer leur vie», explique Alfaraj. «Ce sont des monuments d’une vie qui n’a pas été vécue.»

Le thème de la mémoire est au cœur de la contribution bouleversante à la Biennale de l’artiste yéménite Sara Abdu, basée en Arabie saoudite, intitulée «Now that I have Lost you in my Dreams Where do we Meet?»

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Now that I have Lost you in my Dreams Where do we Meet?, de Sara Abdu (Photo de Marco Cappelletti, avec l'aimable autorisation de la Diriyah Biennale Foundation)

«Elle est inspirée par les rêves que je faisais», raconte Sara Abdu à Arab News. «Quand je pense à ces rêves, à ces espaces intangibles, ils nous offrent l'opportunité de créer de nouveaux souvenirs. L’œuvre se situe dans notre rapport avec la mémoire. Elle considère le temps comme cette chose qui détermine la mort des souvenirs et de tout ce qui est éphémère.»

«Les matériaux sont inspirés du rituel funéraire islamique consistant à laver le défunt», poursuit-elle. «J'ai utilisé deux ingrédients principaux: de la poudre de sidr et des cristaux de camphre. Pour moi, ces deux ingrédients sont l’odeur de la mort.»

Ce montage est construit de telle manière, explique Sara Abdu, qu’il semble «capturer et immortaliser des souvenirs, nous permettant d’exister avec eux dans le même temps et dans le même espace».

«Le titre de l’œuvre est très présent dans l’espace, et tourne autour de l’idée de répétition, de sorte que ceux qui la regardent se demandent quel sentiment la réponse à cette question nous laisserait en retour», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


À l’occasion d’octobre rose, une rencontre entre science et bienveillance, à la résidence d’Arabie à Paris

 Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Fatima Al Ruwaily s’exprimant lors de la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
 Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Au milieux des personnes qui ont animées la rencontre. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose  Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
Octobre rose Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris la Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris. (Photo Arlette Khouri)
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  • Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies
  • Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe

PARIS: La Résidence de l’ambassadeur d’Arabie saoudite à Paris s’est parée de rose : des guirlandes délicates, des bouquets pastel, des rubans légers semblaient adoucir l’automne et rappeler qu’en ce mois d’Octobre rose, la beauté pouvait aussi être un acte de résistance.

L’épouse de l’ambassadeur, Madame Fatima Al Ruwaily, a voulu cet instant à son image : chaleureux, délicat, tourné vers les autres. Elle a accueilli, avec un sourire attentif, une centaine de femmes venues écouter, partager, s’informer, mais aussi se sentir unies face à un combat qui dépasse toutes les frontières : celui contre le cancer du sein.

Dès les premiers instants, la gravité du sujet s’est trouvée enveloppée d’une tendresse spontanée, grâce aux gestes de l’hôtesse : un mot pour chacune, une main posée avec douceur, une attention portée aux moindres détails rendaient la cause plus humaine encore.

Madame Al Ruwaily a ouvert la rencontre par un mot simple et fort :

« Le cancer du sein est l’ennemi des femmes et de toute l’humanité, et le dépistage est une clé, un geste de vie. »

Elle a rappelé à quel point l’Arabie saoudite, dans le cadre de la Vision 2030, fait de la santé et de la prévention un pilier de son développement, grâce à des programmes nationaux de dépistage gratuit et accessible toute l’année, ainsi qu’à la modernisation rapide des hôpitaux.

Le Royaume – a-t-elle ajouté – se place aujourd’hui parmi les pays les plus actifs dans la lutte contre cette maladie. L’hôpital spécialisé et centre de recherche King Faisal a d’ailleurs été classé premier centre médical universitaire du Moyen-Orient et 20ᵉ au monde.

Parmi les invitées, la chirurgienne mammaire et endocrinienne à l’hôpital King Faisal, le Dr Wafa Al Khayyal, a pris la parole avec passion. Derrière les chiffres, elle a su mettre des visages, des parcours, des vies.

Elle a rappelé qu’en Arabie saoudite, le cancer du sein est le plus fréquent de tous les cancers, touchant des femmes souvent plus jeunes qu’en Europe: « L’âge médian de nos patientes est de 34 ans, soit dix ans de moins qu’en France »,
a-t-elle précisé, soulignant l’importance de la sensibilisation.

Grâce à des campagnes nationales continues, portées par des associations comme la Zahra Breast Cancer Association, la culture du dépistage s’est profondément ancrée dans la société saoudienne.

« Nous avons brisé un tabou », a-t-elle affirmé.

Son propos, empreint de science et de compassion, a ensuite glissé vers une philosophie du soin moderne : celle d’une médecine plus humaine, plus douce, plus intelligente.

« Le cancer du sein n’est pas une condamnation à mort, car aujourd’hui nous savons guérir avec dignité ; nous comprenons la biologie et nous respectons le corps et l’identité de la femme. »

La chirurgie, assure le Dr Al Khayyal,

« n’est plus une mutilation, elle devient une reconstruction de soi. »

Cette nouvelle vision, où la technologie s’allie à la bienveillance, a trouvé un écho particulier dans le silence ému de la salle. Le message de la praticienne est clair : soigner, c’est aussi redonner confiance, beauté et pouvoir.

Ce fil de la reconstruction, le Dr Kim Defremicourt, spécialiste du cancer du sein et de la microchirurgie reconstructrice à la clinique du Parc Monceau, l’a poursuivi avec une précision mêlée de douceur.

Elle a évoqué, avec des mots simples et pédagogiques, les possibilités de reconstruction immédiate ou différée après une mastectomie, et les techniques modernes – du lambeau dorsal au lipofilling – qui redonnent volume, chaleur et, surtout, féminité.

« Ce que nous rendons à nos patientes, c’est plus qu’une forme, c’est une part d’elles-mêmes »,
affirme-t-elle dans une intervention claire, mais surtout apaisante, car
« il ne s’agit plus de science, mais de renaissance. »

Enfin, le Dr Marie Mikayelyan, spécialiste des cancers gynécologiques à l’Hôpital américain de Paris, a replacé le débat dans une perspective plus large de santé publique.

Elle a décrit les facteurs de risque multiples – l’âge, le mode de vie, le surpoids, le tabac, les antécédents familiaux – tout en soulignant la nécessité d’une vigilance accrue.

« Le cancer du sein rajeunit, et nous devons encourager chaque femme à être actrice de sa santé, à écouter son corps et à oser consulter. »

Son message de prudence rejoignait celui des autres intervenantes : la prévention n’est pas une contrainte, c’est un acte d’amour envers soi-même.

Tout au long de la rencontre, les échanges ont alterné entre émotion et connaissance, science et douceur. Les conversations s’égrenaient autour de petites tables ornées de roses pâles, finement décorées.

Madame Fatima Al Ruwaily circulait parmi ses invitées, veillant à chacune comme une amie attentionnée plus qu’une hôtesse officielle. La délicatesse de son accueil a estompé la dureté du sujet.

La rencontre s’est prolongée par une exposition d’œuvres de l’artiste peintre Raja The Hope, et un intermède musical de la pianiste Dania Altabba et de la pianiste Rasha Risk.

Dans ce lieu habituellement dédié à la diplomatie, c’est une autre forme d’échange qui s’est invitée : celle du partage et du courage féminin.

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Réimaginer le Burj Al Khazzan à Riyad : du patrimoine à la vision durable

Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le Burj Al Khazzan à Riyad, réimaginé par le studio Stella Amae dans le cadre d’un concept architectural alliant patrimoine et durabilité. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Studio Jouan pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
Le projet mobilise également des talents créatifs internationaux, comme Studio Jouan pour le design sonore et BOA Light Studio pour l’éclairage. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité. (Photo: fournie)
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  • Le Burj Al Khazzan, château d’eau emblématique de Riyad, pourrait être transformé en espace culturel et écologique en ligne avec la Vision 2030
  • Le projet, porté par le cabinet franco-japonais Stella Amae, mêle architecture najdi, innovations bioclimatiques et expérience sensorielle

RIYAD: Au cœur du parc Al-Watan, dans le quartier historique d’Al-Futah, s’élève une silhouette familière mais méconnue : le Burj Al Khazzan. Ce château d’eau, haut de 61 mètres, construit dans les années 1970 par l’architecte suédois Sune Lindström, a longtemps assuré une fonction essentielle : stocker l’eau d’une capitale en pleine expansion.

Mais aujourd’hui, alors que Riyad redéfinit son urbanisme à l’aune de la Vision 2030 et du programme Green Riyadh, le Burj s’apprête peut-être à entamer une nouvelle vie. Une vie culturelle, écologique, symbolique.

Le projet de transformation, encore au stade conceptuel, a été imaginé par Stella Amae, cabinet d’architecture franco-japonais basé à Paris et Barcelone, en vue de le proposer au Public Investment Fund (PIF).

« Le Burj est un objet singulier. Il parle de patrimoine, d’eau, de mémoire collective. On veut en faire un repère vivant, un Arbre de Vie (Tree of Life)», explique Alexandre Stella, co-fondateur du studio.

Le design s’inspire du tronc du dattier, arbre emblématique de la région, et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. La structure deviendrait une façade bioclimatique qui interagit avec l’air, la lumière, le son et l’humidité, créant un véritable écosystème sensoriel.

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Le design s’inspire du tronc du dattier et des motifs triangulaires de l’architecture najdi. (Photo: fournie)

« On voulait une peau vivante, qui respire. Elle capterait les sons de la ville, diffuserait une lumière douce, intègrerait des nichoirs pour oiseaux… Ce ne serait pas un monument figé, mais un organisme urbain », ajoute-t-il.

Plus qu’un geste architectural, le projet ambitionne de répondre à un besoin social : créer un lieu de rencontre, de contemplation et de transmission, au cœur d’un quartier déjà riche en institutions culturelles.


Le drapeau du BIE remis à l’Expo 2030 Riyad: une nouvelle ère commence pour l'Arabie saoudite

Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale. (Photo fournie)
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  • Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte
  • Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir »

OSAKA: Le drapeau du Bureau international des Expositions (BIE) a été officiellement remis à l’Expo 2030 Riyad lors de la cérémonie de clôture de l’Expo 2025 Osaka, marquant la fin de six mois d’échanges mondiaux et le début d’un nouveau chapitre pour le Royaume d’Arabie saoudite sur la scène internationale.

Recevant le drapeau des mains des organisateurs japonais, S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan, Ministre d’État et Directeur général de la Commission royale pour la ville de Riyad, a symboliquement accepté le transfert des responsabilités de ville hôte. Ce moment solennel consacre l’entrée du Royaume dans la phase préparatoire vers l’Exposition universelle 2030, qui se tiendra à Riyad sous le thème « Imaginer l’avenir ».

L’événement, auquel ont assisté S.E. Faisal Alibrahim, Ministre de l’Économie et de la Planification, et S.E. le Dr Ghazi Binzagr, Ambassadeur du Royaume au Japon, illustre l’unité nationale et la détermination du Royaume à faire de cette Exposition une réussite mondiale.

« La passation du drapeau du Japon à Riyad marque une étape décisive dans notre parcours vers l’accueil du monde à l’Expo 2030 », a déclaré S.E. l’ingénieur Ibrahim Alsultan. « C’est le lancement officiel du compte à rebours vers une édition sans précédent de la plus prestigieuse exposition mondiale. »

Le ministre a souligné que cette étape reflète la vision stratégique du Royaume, portée par le Serviteur des Deux Saintes Mosquées, le Roi Salman ben Abdelaziz Al Saoud, et par Son Altesse Royale le Prince héritier Mohammed ben Salman ben Abdelaziz Al Saoud, Premier Ministre, dont le leadership inspire l’ensemble du programme de transformation nationale, Vision 2030.

« Grâce au soutien indéfectible de nos dirigeants et à la mobilisation de toutes les institutions publiques et privées, nous offrirons une expérience exceptionnelle, incarnant l’excellence et le leadership du Royaume dans l’accueil d’événements mondiaux », a-t-il ajouté.

De son côté, l’ingénieur Talal AlMarri, Directeur général de l’Expo 2030 Riyadh Company, a déclaré :

« Nous entrons désormais dans la phase opérationnelle. L’Expo 2030 Riyad établira de nouveaux standards mondiaux en matière de durabilité, d’innovation et d’inclusivité. Ce ne sera pas seulement un rassemblement de nations, mais un héritage vivant et une plateforme d’action pour le Royaume et pour le monde. »

Quelques jours avant la cérémonie, le 10 octobre, l’équipe de l’Expo 2030 Riyad avait organisé à l’Expo Area Matsuri l’événement culturel « From Osaka to Riyadh », qui a attiré plus de 15 000 visiteurs. Cette initiative a illustré la capacité organisationnelle et la créativité du Royaume à l’approche de 2030.
Le pavillon saoudien à l’Expo 2025 a d’ailleurs connu un succès retentissant, accueillant plus de 3 millions de visiteurs et figurant parmi les plus fréquentés de l’exposition.

L’Expo 2030 Riyad, prévue du 1er octobre 2030 au 31 mars 2031, rassemblera 197 pays et 29 organisations internationales. Elle devrait accueillir plus de 42 millions de visites sur un site de 6 millions de mètres carrés, réparti en cinq zones thématiques.
L’exposition mettra l’accent sur des solutions concrètes pour un avenir durable, inclusif et interconnecté.

À l’issue de l’événement, le site se transformera en un Village mondial permanent, symbole de l’héritage durable laissé par l’Expo 2030 — pour Riyad, le Royaume et la communauté internationale.