Lors de son compte à rebours qui mène au départ du président Donald Trump de la Maison Blanche, l’Iran lance un avertissement après l'autre à l'administration sortante, et promet des surprises pour les Etats-Unis. Téhéran fait monter les enchères, hausse le niveau d'enrichissement d'uranium, multiplie les menaces, et s’abstient dans le même temps de donner au chef de la Maison Blanche une excuse pour lancer une opération militaire contre elle.
À l'occasion du premier anniversaire de l'assassinat de Qassem Soleimani, l'Iran rappelle au monde sa capacité à maintenir une partie du Moyen-Orient dans un état de tension.
Ses roquettes et ses drones sont présents en Irak, au Yémen, en Syrie, au Liban et à Gaza. Les milices qui lui sont loyales dans ces pays se déclarent toutes prêtes à la soutenir si elle le souhaite, indépendamment des mauvaises conditions économiques que traversent ces pays. Le besoin ne s’impose pas de recourir aux chiffres pour souligner les souffrances de des populations en Syrie, en Irak, au Yémen et au Liban qui s’effondre économiquement. Des conditions déjà très mauvaises et que la pandémie de coronavirus est venue aggraver.
Même si Téhéran détient clairement des cartes dans plusieurs capitales, elle n’a pas prouvé être en mesure de répondre à la perte inestimable qu’a représenté pour elle le meurtre de Soleimani.
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