Continuant son travail de sauvegarde du patrimoine, le professeur Mohamed Dahmani a édité un autre livre très intéressant à lire, d’autant plus qu’il parle d’un domaine qui est inexorablement voué à la disparition. Il s’agit des tatouages ou tiçrad en tamazight. L’auteur veut remettre ainsi au goût du jour ce tatouage, ces dessins décoratifs ou symboliques permanents effectués sur la peau dont la pratique est attestée dans la société humaine depuis le néolithique.
Le Pr Dahmani a ainsi réalisé un travail de terrain appuyé bien évidement d’importantes références académiques, histoire de lui donner un habillage scientifique. Tiçrad, tatouages.
De leur genèse à leur extinction, tel est l’intitulé de l’ouvrage en question à travers lequel l’auteur a essayé de lever le voile sur «l’un des trésors du patrimoine immatériel kabyle, cachés ou enfermés et jalousement gardés à l’abri des regard». Il s’agit des tatouages qui demeurent comme un art peu connu, car il n’a pas fait l’objet d’études anthropologiques en raison de l’éloignement des villages où se pratiquait cette activité traditionnelle privée, précise l’auteur, de vulgarisation.
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