CASABLANCA: Invité sur les ondes de RFM dans l'émission «Une heure avec», animée par Bernard Montiel, Jean Reno, figure emblématique du cinéma français, s'est plongé dans ses souvenirs d'enfance marocaine, partageant cet héritage avec l'animateur, également originaire de Casablanca.
Les deux hommes, liés par une ville et un passé communs, ont évoqué avec nostalgie leurs souvenirs d’enfance, se remémorant la terre qui les a vus grandir.
Né à Casablanca de parents andalous en exil, Jean Reno garde du Maroc un souvenir impérissable, teinté de la chaleur humaine et de la richesse culturelle du pays.
Malgré une enfance marquée par des conditions de vie précaires, l'acteur, célèbre pour ses rôles dans Le Grand Bleu et Léon, porte en lui un attachement viscéral pour le Maroc, sa gastronomie, ses paysages et, surtout, l'accueil de ses habitants. Bernard Montiel, né quelques années plus tard dans la même ville, partage cet attachement profond, se décrit lui-même comme étant imprégné à la fois de ses racines marocaines, espagnoles et françaises.
Source d’inspiration
Tout au long de l'émission, les anecdotes familiales et les images d'un Casablanca d'antan se sont entrelacées, révélant l'influence de ces origines sur la trajectoire personnelle et professionnelle des deux hommes.
Pour Jean Reno, le Maroc évoque des sensations, des odeurs et des saveurs qui le ramènent instantanément à son enfance, tandis que pour Bernard Montiel, ce sont la convivialité et la générosité des casablancais qui l'ont notamment marqué.
Au-delà d’une simple évocation nostalgique, cette conversation a aussi mis en lumière la complexité de l'identité et du parcours migratoire.
En effet, derrière les souvenirs émus, se cache une histoire de résilience face à l'adversité, une leçon de vie qui, bien que non explicitement abordée durant l'émission, reste une évidence pour ceux qui connaissent le parcours de ces deux personnalités marquées par un départ précoce de leur pays natal vers la France.