Aujourd’hui, les habitants du Sud-Liban voient le Hezbollah comme un bouclier brisé. Après que l’ombre du récit de libération imposé à tout le monde et embelli par le Hezbollah ait plané pendant plus de deux décennies, l’année 2000, année du retrait d’Israël du pays, semble désormais très lointaine.
Ce climat et cette foi dans une « grande réussite » (« la libération du sud du Liban de l’occupation israélienne »), qui prévalaient depuis le début du millénaire, ne se retrouvent nulle part aujourd’hui. À l’époque, les débats sur les diverses raisons complexes du retrait étaient passés sous silence.
Il n’y a eu aucune discussion sur le fait que le retrait était le résultat de la politique israélienne et non simplement le résultat de la résistance. Tout le monde a accepté le discours du Hezbollah, célébrant le retrait d’Israël comme une victoire majeure du Hezbollah qui a renforcé la convergence de tous les citoyens libanais autour de sa résistance. Cela a également permis au parti de contribuer à équilibrer l’influence d’acteurs régionaux comme l’Iran et la Syrie sur la scène libanaise.
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