Que penser de la nouvelle stratégie de guerre d’Israël à Gaza ?

La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
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Publié le Dimanche 14 janvier 2024

Que penser de la nouvelle stratégie de guerre d’Israël à Gaza ?

La confusion autour des projets de retrait des troupes israéliennes pourrait être le signe que Tsahal a reconnu qu’elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs de guerre déclarés contre les dirigeants de Gaza, le Hamas (Photo, AP).
  • Israël envoie des messages contradictoires, annonçant d’une part qu’il retire certaines forces de Gaza, tout en indiquant d’autre part qu’un passage à des opérations plus ciblées aura lieu
  • Cette annonce pourrait être le résultat de la pression américaine, de la nécessité économique ou même de l’acceptation du fait que l’ancienne stratégie ne fonctionne tout simplement pas

LONDRES: Israël envoie des messages contradictoires, annonçant d’une part qu’il retire certaines forces de Gaza, tout en indiquant d’autre part que la guerre se poursuivra pendant de nombreux mois, avec un passage à des opérations plus ciblées et la préparation d’un conflit de grande envergure avec le Hezbollah.

Les commentateurs sont divisés sur les raisons de cette prétendue réduction des effectifs et sur l’apparente annonce d’un conflit plus large, suggérant que cette annonce pourrait être le résultat de la pression américaine, de la nécessité économique ou même de l’acceptation du fait que l’ancienne stratégie ne fonctionne tout simplement pas.

Au début du mois de janvier, un porte-parole militaire a annoncéque l’armée israélienne allait retirer certaines de ses unités de l’enclave palestinienne assiégée dans le cadre d’une réorientation vers des «opérations plus ciblées».

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Des véhicules militaires israéliens se dirigent vers Gaza le 13 janvier 2024, dans le cadre du conflit entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas. (Reuters)

 

Daniel Hagari, un porte-parole de l’armée israélienne, a ensuite expliqué au New York Times que «la guerre est passée à une nouvelle étape, mais la transition se fera sans cérémonie ; nous ne ferons pas de grandes annonces».

Par la suite, un autre porte-parole de l’armée a semblé laissé entendre que, au moins pour le nord de Gaza, la campagne de bombardement avait atteint son apogée, affirmant que le Hamas dans cette partie de la bande de Gaza avait été «démantelé».

L’analyste jordanien Oussama al-Sharif a informé Arab Newsque cette mesure n’avait «pas encore été confirmée», mais que, si elle était prise, cela signifierait probablement le retrait d’environ 7000 soldats.

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Les forces de sécurité israéliennes examinent une route touchée par une roquette tirée depuis le Liban, à Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, le 11 janvier 2024. (AP)

Selon un communiqué militaire, le retrait de cinq brigades vise à permettre à ceux qui participent à l’offensive terrestre depuis le début de la guerre, le 7 octobre, de «s’entraîner et se reposer».

En mentionnant la nécessité de l’entraînement, la déclaration indique clairement que toute suggestion visant à mettre fin à la guerre de manière imminente, du moins sans pression, ne viendra pas du côté israélien.

En effet, un responsable cité par l’agence de presse Reuters a précisé que la prochaine étape de l’offensive «durerait au moins six mois et impliquerait des missions intenses de nettoyage des terroristes. Personne ne parle de colombes de la paix s’envolant de Shuja’iyya».

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Des membres des Brigades palestiniennes Ezzedine al-Qassam participent à une manifestation de partisans du mouvement Hamas à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 octobre 2022, un an avant que le Hamas ne lance une attaque massive contre des cibles israéliennes près de la frontière. (Photo, AFP)

Pour M. Al-Sharif, ces retraits pourraient signifier «un certain nombre de choses». Ne restant plus que des «décombres» dans le nord de la bande de Gaza, il se peut que le nombre de cibles soit insuffisant pour justifier le maintien de leur présence.

«Cela pourrait également se traduire par le déplacement de certaines troupes vers le nord, où les tensions sont à la hausse. Il est clair que le Hezbollah ne cherche pas l’escalade et qu’il est conscient du coût terrible d’une guerre totale avec Israël», a-t-il ajouté.

Shlomo Brom, général de brigade à la retraite et ancien responsable de la planification militaire stratégique d’Israël, a laissé entendre dans une récente interview accordée à Al Jazeeraque cette décision pourrait avoir été prise en réponse à la pression exercée par les États-Unis.

Il est certain que le retrait semble avoir été bien accueilli par l’administration Biden.

Trois responsables américains ont déclaré à Politico que cette décision était considérée comme un signe que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, tenait enfin compte des demandes de Washington de réduire le nombre de victimes civiles.

Le fait que les États-Unis aient réussi à convaincre M. Netanyahou de passer d’opérations de haute intensité à des frappes plus ciblées contribuerait certainement à expliquer les changements survenus sur le terrain.

Jusqu’à présent, cependant, cela ne semble pas s’être produit, ce qui a semé davantage de confusion quant au raisonnement qui sous-tend le retrait des troupes. Selon M. Al-Sharif, il pourrait s’agir d’un signe que l’armée a reconnu qu’elle n’avait pas atteint les objectifs de guerre qu’elle s’était fixés.

«Nous pouvons dire que la situation à Gaza reste fluide et qu’Israël n’a pu réaliser aucun des objectifs qu’il s’était fixés», a-t-il constaté. «Mais nous pouvons aussi dire qu’Israël semble déterminé à procéder à la destruction massive des camps de réfugiés de Gaza ainsi que de Khan Younès. Même si le Hamas semble tenir bon, cela s’est fait au prix d’un lourd tribut en vies civiles.»

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Des Palestiniens déplacés reçoivent de la nourriture dans un camp de réfugiés à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le groupe militant Hamas. (Photo, AFP)

Néanmoins, d’autres signes de changement de stratégie ont été observés, notamment une attaque présumée de drone israélien à Beyrouth au début du mois, qui a tué Saleh al-Arouri, un haut responsable du Hamas.

Ensuite, Wissam al-Tawil, chef adjoint de la force Radwan du Hezbollah, a été tué lors d’une attaque présumée de drone israélien sur un véhicule dans la ville de Khirbet Selm, dans le sud du Liban.

Puis, le 9 janvier, Ali Hussein Burji, commandant des forces aériennes du Hezbollah dans le sud du Liban, a également été tué à Khirbet Selm lors d’une autre frappe aérienne israélienne présumée.

EN BREF

• L’armée israélienne a confirmé le 8 janvier qu’elle retirerait des milliers de soldats de la bande de Gaza.

• Selon des responsables, l’armée israélienne passe d’une campagne terrestre et aérienne de grande envergure à une phase plus ciblée.

• D’après Israël, environ 1300 personnes, pour la plupart des civils, sont morts lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre.

• Plus de 23 350 personnes tuées à Gaza lors d’une opérationmilitaire de représailles menée par Israël.

Ces attaques n’ont toutefois pas été sans conséquences. En réponse, le Hezbollah a annoncé qu’il avait lancé une attaque de drone contre une base de l’armée israélienne le 9 janvier, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une escalade régionale plus large.

Le professeur Kobi Michael, chercheur principal à l’INSS, affilié à l’université de Tel-Aviv, et à l’institut Misgav pour la sécurité nationale, craint que la guerre ne s’étende.

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Les forces de sécurité israéliennes examinent une route touchée par une roquette tirée depuis le Liban, à Kiryat Shmona, dans le nord d’Israël, le 11 janvier 2024. (Photo AP, Leo Correa)
 

«Je ne pense pas que le retrait des troupes de Gaza soit lié à la perspective d’une extension de la guerre sur un autre front, et je ne pense pas qu’Israël ou le Hezbollah veuillent être entraînés dans une guerre l’un contre l’autre, bien qu’il y ait des lignes rouges claires», a expliqué le Pr Michael à Arab News.

«Il est important de comprendre que la relation entre Israël et le Hezbollah relève de ce que j’appelle la “diplomatie cinétique”. Chaque jour, chaque partie fixe ses lignes rouges et les deux parties semblent vouloir s’y tenir.» 

Alors que les deux parties sont engagées dans leur confrontation la plus meurtrière depuis dix-sept ans, le secrétaire généraladjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, a assuré que le groupe n’avait pas l’intention d’étendre la guerre à partir du Liban.

«En revanche, si Israël étend la guerre, la réponse sera inévitableet devra être la plus dissuasive possible», a-t-il déclaré lors d’un discours retransmis en direct.

M. Al-Sharif a noté que la seule partie qui souhaitait étendre la guerre «à tout prix» était M. Netanyahou «et ses partenaires d’extrême droite», sachant que le Premier ministre actuel n’a pas réussi à inverser la tendance à la détérioration de sa cote de popularité, qui était déjà en baisse avant le début de la guerre.

Oubai Shahbandar, journaliste et ancien conseiller du Pentagone en matière de défense au Moyen-Orient, n’a pas voulu se prononcer sur les risques d’une guerre plus large, mais a prévenu qu’elle entraînerait de nouveaux défis pour l’armée israélienne.

«Le Hezbollah est mieux armé que le Hamas. Il possède des armes plus avancées et un terrain plus favorable, ainsi qu’une ligne directe d’approvisionnement en armes iraniennes, de sorte que les perspectives d’une guerre totale posent des défis militaires uniques (pour Israël)», a indiqué M. Shahbandar à Arab News. 

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Des combattants du Hezbollah se tiennent près de lance-roquettes lors d’une tournée de presse dans le village d’Aaramta, dans le sud du Liban, le 21 mai 2023. (Photo, AFP)

 

Sans nier les difficultés potentielles, le Pr Michael semble convaincu que l’armée israélienne est bien placée pour mener une guerre contre le Hezbollah, le cas échéant.

«Certes, le Hezbollah n’est pas le Hamas. Mais l’armée israélienne a les moyens de mener une guerre contre le Hezbollah, et elle est également prête à le faire si nécessaire. Bien sûr, elle préférerait d’abord trouver une solution à la situation à Gaza, mais elle surveille constamment ces lignes rouges», a-t-il souligné.

«Ce qu’il faut retenir, c’est qu’Israël se bat déjà sur sept fronts :contre le Hamas, contre le Hezbollah, en Syrie, en Cisjordanie, dans l’ouest de l’Irak et au Yémen. Et puis il y a l’Iran lui-même, qui est le septième front, et c’est sur ce front que les combats sur tous les autres sont déterminés. L’Iran est la main qui berce l’enfant. C’est l’Iran qui détermine l’intensité des combats sur tous les autres fronts.»

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Malgré les lourdes pertes humaines et les souffrances des Palestiniens, Israël a indiqué que la guerre se poursuivrait pendant de nombreux mois, avec un passage à des opérations plus ciblées et la préparation d’un affrontement le long de la frontière israélienne. (Reuters)

Le point sur lequel le Pr Michael et M. Shahbandar sont d’accord, c’est que toute forme de guerre régionale plus large entraînerait «une pression massive et sans précédent sur la vie socio-économique en Israël».

Ils estiment que cette pression pourrait expliquer la décision de l’armée israélienne de retirer une partie de ses troupes de Gaza, M. Shahbandar soulignant la pression économique engendrée par l’entretien de 300 000 réservistes.

«Un pourcentage considérable de la main-d’œuvre a été mobilisé pour cette guerre et il est nécessaire qu’ils retournent à la vie civile pour le bien de l’économie», a-t-il ajouté.

Les indices de suivi de l’économie israélienne sont moins favorables, même si le gouvernement affirme que l’économie peut supporter les exigences d’une guerre. L’indice économiqued’Israël prévoit une baisse de 2,2% du taux de croissance de l’économie nationale en 2023.

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Malgré les lourdes pertes humaines et les souffrances des Palestiniens, Israël a indiqué que la guerre se poursuivrait pendant de nombreux mois, avec un passage à des opérations plus ciblées et la préparation d’un affrontement le long de la frontière israélienne. (AP)

Pour le Pr Michael, le retrait reflète un changement dans le déroulement de la guerre. «Si nous pouvons confirmer une chose, c’est que la guerre est en train de changer, et non de se terminer», a-t-il affirmé.

«Tout dépend profondément de l’évolution de la situation sur le terrain. Prenons l’exemple des dirigeants du Hamas à Khan Younès. S’ils sont enlevés ou tués, cela affectera la manière dont les autres combattants continueront à mener cette guerre.»

«En réalité, l’objectif est de détruire le centre d’opérations du Hamas. Pour y parvenir, l’armée israélienne suit constamment des processus d’apprentissage très intensifs sur le terrain. Je m’attends à ce qu’un autre changement se produise bientôt.»

Le Pr Michael estime qu’un tel changement pourrait se produire en l’espace de deux ou trois semaines, et qu’il pourrait s’articuler autour de la poursuite du retrait des unités opérant à l’intérieur de Gaza et de leur déplacement vers les nouvelles zones de conflit.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com