Les représailles de Téhéran à la suite de l'assassinat de son "conseiller militaire" principal en Syrie, le général de brigade de la Force Qods Razi Mousavi, tué par une frappe aérienne israélienne près de Damas, ne seront probablement pas plus vigoureuses que celles exercées à la suite de l'assassinat de l'ancien commandant de la Force Qods, le général Qasem Soleimani, près de l'aéroport de Bagdad, il y a trois ans.
Après l'assassinat de ce dernier, l'Iran s'est contenté de lancer des missiles "Scud" sur la base aérienne américaine d'Al-Asad - des frappes sur lesquelles Téhéran et Washington s'étaient déjà mis d'accord, selon l'ancien président américain Donald Trump. Étant donné que Téhéran est plutôt attaché aux règles d'engagement dans les domaines stratégiques, à savoir le Liban - malgré les tensions qui y règnent - et la Syrie, malgré son calme, l'Iran ne semble pas enclin à pousser à l'escalade ou à laisser les choses échapper à son contrôle.
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