Vers l’ouverture des bureaux de change en Algérie

Banque d'Algérie. (Fournie)
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Publié le Jeudi 23 novembre 2023

Vers l’ouverture des bureaux de change en Algérie

  • Selon les experts, l’installation des bureaux de change va permettre la récupération d’une partie des fonds existants sur le marché parallèle, de moraliser l’économie nationale et de restaurer la confiance des citoyens dans les institutions financières
  • «L’installation des bureaux de change permettra de formaliser et de faire transiter les devises dans un canal plus formalisé qui sera plus compétitif pour les demandeurs»

PARIS: Le Conseil monétaire et bancaire a adopté, le 21 septembre 2023, un projet de règlement relatif aux conditions d’autorisation, de constitution, d’agrément et d’exercice des bureaux de change, qui va permettre, selon la Banque d’Algérie, de créer les conditions visant à favoriser le déploiement d’un réseau national de bureaux de change.

Premier projet depuis la promulgation de la loi monétaire et bancaire no 23-09 du 21 juin 2023, ce texte a pour objectif de déterminer le champ d’activités de ces bureaux à travers plusieurs opérations dont l’achat et la vente des devises, et de faciliter l’accessibilité de ces transactions au grand public. Pour les experts financiers, les premières démarches vont concerner le droit aux allocations de change aux profits des Algériens désirant voyager, aux touristes visitant le pays, ainsi que les transactions financières nécessaires aux étudiants et aux opérateurs économiques dans le cadre de leurs déplacements à l’étranger.

Moraliser l’économie

Selon les experts, l’installation des bureaux de change va permettre la récupération d’une partie des fonds existants sur le marché parallèle, de moraliser l’économie nationale et de restaurer la confiance des citoyens et autres opérateurs dans les institutions financières. L’économiste Abdelmalek Seraï, dans une déclaration à la presse, affirme que cette initiative est essentielle pour répondre aux besoins de l’économie nationale.

«Les bureaux de change sont aussi nécessaires pour réguler la monnaie fiduciaire. Le déploiement des bureaux de change permettra de récupérer l’argent qui circule en dehors du circuit bancaire.» Il ajoute que «la mise en place des bureaux de change va contribuer à l’assainissement du secteur financier, et à restaurer la confiance des citoyens, des opérateurs économiques et des étrangers dans les institutions financières du pays».

Pour permettre la régulation et le déploiement du réseau national des centres de change, les autorités publiques doivent réunir les conditions nécessaires, notamment via la mise en place d’un cahier des charges. «Le respect des taux appliqués et les sommes à échanger sont parmi les facteurs essentiels pour l’attractivité et la compétitivité de ces bureaux de change», assure M. Seraï.

L’ouverture de bureaux de change en tant qu’instruments financiers doit être couverte par une politique monétaire, avec une tendance vers l’ajustement du dinar en fonction du coût réel et en fonction de l’offre réelle du marché; l’offre des bureaux de change devrait se situer entre l’offre informelle et l’offre officielle.

Dans une interview accordée à Arab News en français, l’expert financier Souhil Meddah, assure, de son côté, que la mise en place des bureaux de change va permettre «de normaliser des activités de cession ou de négoce sur les valeurs en devises, lesquelles obéissent aujourd’hui aux règles du marché parallèle, un approvisionnement en devises plus attractif que celui proposé au niveau des banques». Ce dernier plaide pour la multiplication du nombre de bureaux de change et l’élargissement de leur champ d’action, avec des opérations dans les domaines économiques, dont le tourisme.

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Souhil Meddah, expert financier. (Fournie)

«L’installation des bureaux de change permettra de formaliser et de faire transiter les devises dans un canal plus formalisé qui sera plus compétitif pour les demandeurs. Si ces bureaux de change appliquent les taux de change officiels, ils ne seront pas très attractifs par rapport aux offreurs de devises sur le marché parallèle», explique-t-il.

Politique monétaire

«L’ouverture de bureaux de change en tant qu’instruments financiers doit être couverte par une politique monétaire, avec une tendance vers l’ajustement du dinar en fonction du coût réel et en fonction de l’offre réelle du marché. L’offre des bureaux de change devrait se situer entre l’offre informelle et l’offre officielle», explique-t-il, rappelant qu’il est important et nécessaire «de trouver un mécanisme pour ramener les deux offres dans un champ plus ou moins attractif pour tout le monde, les offreurs seront alors obligés de suivre le cours normal».

Pour y parvenir, l’expert recommande «d’associer, voire d’héberger les opérateurs qui opèrent actuellement dans le secteur informel. Cela permettra d’ajuster le cours euro-dinar ou dollar-dinar ou autre devise dans une proportion acceptable pour le consommateur et les offreurs qui seront contraints d’y adhérer. Associer les deux sphères, informelle et officielle, va permettre d’apposer et d’imposer la fourchette unique du cours à l’achat et la vente», conclut-il.


Renault et Nissan remanient leur alliance, notamment en ce qui concerne leurs participations croisées

Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
Cette photo combinée montre les logos de Nissan Motor (à gauche) et de Renault (à droite) affichés à Tokyo le 17 janvier 2023. (Photo de Kazuhiro NOGI / AFP)
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  • Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle.
  • Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques.

PARIS : Les constructeurs automobiles Renault et Nissan ont annoncé lundi être tombés d'accord pour remanier leur accord de février 2023, revoyant leur alliance. À la clé : la possibilité pour les deux entreprises de descendre à 10 % de participations croisées, au lieu de 15 % actuellement.

Le nouvel accord prévoit également la cession de la participation de 51 % de Nissan dans l'usine de Chennai, en Inde, dont Renault prendrait le contrôle intégral, et la production par le constructeur français sur le continent européen d'un véhicule dérivé de Twingo pour le compte de l'entreprise japonaise.

Nissan est également « libéré de son engagement à investir dans Ampere », filiale du groupe Renault dédiée à la production de véhicules électriques, ont indiqué les deux partenaires dans un communiqué.

Renault « a un fort intérêt à voir Nissan redresser sa performance le plus rapidement possible », a souligné le directeur général du groupe français, Luca de Meo, cité dans le communiqué.

« Dans un esprit pragmatique et orienté vers les affaires, nous avons discuté des solutions les plus efficaces pour soutenir son plan de redressement », a-t-il ajouté.

Nissan, qui rencontre des difficultés, est engagé dans des réductions d'effectifs et de capacités massives. Selon son PDG Ivan Espinosa, l'entreprise souhaite « créer un modèle économique plus agile et efficace qui nous permettra de réagir rapidement à l’évolution des conditions du marché et de conserver les liquidités pour nos investissements futurs ».

« Nos projets de nouveaux SUV pour le marché indien sont toujours d’actualité et nous poursuivrons nos exportations de véhicules vers d'autres marchés », a précisé M. Espinosa.

Le rachat des parts de Nissan dans l'usine de Chennai aura un impact de 200 millions d'euros sur la trésorerie de Renault, a indiqué le groupe, qui a confirmé sa perspective financière pour l'année 2025.

Il est également prévu que Renault, via Ampere, développe un dérivé de Twingo conçu par Nissan pour le marché européen à partir de 2026.

Enfin, les deux constructeurs pourront faire descendre leurs participations croisées à 10 %, sous réserve d'un processus « organisé et coordonné avec l'autre société ».

Actuellement, Renault et Nissan détiennent chacun 15 % de participations croisées. L'accord libère également Nissan de l'obligation d'injecter, comme prévu auparavant, 600 millions d'euros dans Ampere.

Cet amendement de l'accord sur l'alliance Renault-Nissan et la résiliation de l'accord d'investissement dans Ampere seront effectifs « sous réserve de la réalisation de certaines conditions préalables, attendue d’ici fin mai » prochain, stipule le communiqué, sans préciser ces conditions.


Le prince héritier saoudien émet des directives pour freiner la hausse des prix des terrains et des loyers à Riyad

En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
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  • Le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier,
  • La décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement.

RIYAD : En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Cette décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement, qui a évalué les défis auxquels est confronté le marché de la capitale saoudienne.

Un aspect clé de la directive sera la levée des restrictions sur les transactions foncières et le développement dans le nord de Riyad.

Cette mesure permettra la vente, l'achat, la division et la subdivision de terrains dans les zones désignées, ainsi que la délivrance de permis de construire, a rapporté l'agence de presse SPA.

Les zones concernées comprennent une section de 17 kilomètres carrés au nord de Riyad, bordée par la route King Khalid à l'ouest et la route Prince Saud bin Abdullah bin Jalawi au sud, ainsi qu'une zone de 16,2 kilomètres carrés au nord de la route King Salman, qui s'étend jusqu'à la route Abu Bakr Al-Siddiq et le district d'Al-Qayrawan.

Ces ajouts, combinés aux suspensions précédemment levées couvrant 48,28 kilomètres carrés, portent la superficie totale disponible pour le développement à Riyad à 81,48 kilomètres carrés.

Afin d'améliorer l'accès au logement, le RCRC a été chargé de fournir aux citoyens des terrains résidentiels planifiés et aménagés.

Entre 10 000 et 40 000 parcelles seront mises à disposition chaque année au cours des cinq prochaines années, à un prix plafonné à 1 500 riyals le mètre carré. Ces terrains seront proposés aux citoyens mariés ou aux personnes âgées de plus de 25 ans, à condition qu'ils ne possèdent pas de biens immobiliers.

Des règles strictes régiront la délivrance de ces terrains, interdisant la revente, la location ou l'hypothèque pendant 10 ans, sauf s'ils servent à financer une construction. Si le terrain reste inexploité pendant cette période, le gouvernement en redeviendra propriétaire et l'acheteur sera remboursé.

Pour stimuler davantage l'offre immobilière, des amendements au système de redevances sur les terres blanches (une politique conçue pour encourager le développement des terres vacantes) seront introduits dans les 60 jours.

En outre, des mesures réglementaires seront mises en œuvre dans les 90 jours pour assurer un juste équilibre entre les propriétaires et les locataires.

Enfin, l'Autorité générale de l'immobilier et le RCRC ont été chargés de surveiller et de contrôler les prix de l'immobilier à Riyad.

Ils soumettront des rapports périodiques pour évaluer l'efficacité de ces mesures et garantir la stabilité et l'accessibilité du marché immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La campagne de logement de Good Regions a reçu 1,8 milliard de don pendant le ramadan

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
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  • Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.
  • « Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

RIYAD : Un total de 1,8 milliard de riyals saoudiens (491,7 millions de dollars) a été donné à la campagne de logement Jood Regions d'Arabie saoudite au cours du mois de Ramadan.

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.

Abdulaziz Al-Kuraidis, secrétaire général de la National Developmental Housing Corporation (Sakan), a remercié tous les donateurs de la campagne, y compris le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman, qui ont donné un total combiné de 150 millions de SR.

« Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

« À la Fondation Sakan, en collaboration avec nos partenaires, nous continuerons à développer des initiatives et des partenariats innovants qui contribuent au développement durable et aident à atteindre les objectifs de la Vision 2030 saoudienne. »

Al-Kuraidis a déclaré que la plateforme continuerait à faire progresser les objectifs de la Fondation Sakan en mettant en œuvre des projets complets.

La campagne Jood Regions vise à fournir des logements adéquats aux familles dans toute l'Arabie saoudite. Elle a été lancée pour la première fois pendant le Ramadan 2024 et a fourni plus de 10 000 unités de logement aux familles dans le besoin dans les 13 provinces.

L'initiative comprend des événements visant à sensibiliser et à encourager la participation de la communauté, en réunissant des entrepreneurs, des dirigeants et d'autres personnes pour s'assurer que les citoyens peuvent accéder à un logement convenable avec facilité et fiabilité, réalisant ainsi les objectifs des initiatives de développement du logement.

La plateforme Wad Al-Iskan a joué un rôle essentiel dans le succès de la campagne Jood Regions, a déclaré M. Al-Kuraidis. La plateforme est une autre initiative de Sakan qui permet aux gens d'aider les familles à obtenir un logement adéquat en soumettant leurs dons en ligne. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com