Ce que l'expérience des conflits au Moyen-Orient signifie pour la reconstruction de Gaza

Des Palestiniens vérifient les dégâts après une frappe israélienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia dans la bande de Gaza, le 1er novembre 2023 (Photo, AFP).
Des Palestiniens vérifient les dégâts après une frappe israélienne sur le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia dans la bande de Gaza, le 1er novembre 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 23 novembre 2023

Ce que l'expérience des conflits au Moyen-Orient signifie pour la reconstruction de Gaza

  • Alors que l'accord sur les otages entre en vigueur, des questions se posent quant à la possibilité de reconstruction, compte tenu de l'ampleur des destructions
  • De Mossoul à Alep, les villes arabes dévastées par le conflit témoignent que la reconstruction n'est pas toujours évidente

ATHÈNES/IRBIL: Alors que l'accord sur les otages, conclu entre Israël et le Hamas ouvre la voie à une brève pause dans les combats à Gaza, certains pensent déjà à la possibilité pour l'enclave palestinienne de se remettre d'une dévastation physique sans précédent.

Si l'on se fie à l'expérience d'autres villes arabes frappées par le conflit ces dernières années, le redressement de Gaza ne sera pas une tâche facile, compliquée par des questions telles que le financement, le leadership et les garanties d'une paix durable.

Le monde arabe n'est pas étranger au travail de reconstruction. Plus de 8 000 bâtiments ont été détruits dans la vieille ville de Mossoul lors de la bataille pour reprendre la ville du nord de l'Irak des mains de Daech en 2017. La ville d'Alep, en Syrie, a également vu plus de 35 000 de ses structures détruites au cours de la guerre civile qui a débuté en 2011.

Ces villes ont une caractéristique commune: leur destruction. Mais l'ampleur de leur reconstruction dépend d'un ensemble complexe de facteurs, dont la situation géographique, la taille (en termes de superficie et de population), la situation sécuritaire actuelle et les mesures, ou l'absence de mesures, prises par les gouvernements locaux et nationaux.

Une photo prise le 9 mars 2017 dans la ville d'Alep, dans le nord de la Syrie, qui a été reprise par les forces gouvernementales en décembre 2016, montre des personnes marchant devant des bâtiments fortement endommagés (Photo, AFP).

Par exemple, alors qu'une grande partie de Mossoul reste en ruines, l'absence relative de conflit au cours des six dernières années a permis des initiatives de reconstruction telles que «Revive the Spirit of Mosul» («Raviver l'esprit de Mossoul»), un projet de plusieurs millions de dollars mené par l'Unesco avec l'aide de l'UE et des Émirats arabes unis, qui vise à raviver l'emblématique ville irakienne.

Alep est confrontée à des problèmes similaires. La ville est reconstruite de façon fragmentaire, les habitants des quartiers anciennement tenus par l'opposition à l'est et des quartiers semi-autonomes à majorité kurde au nord se plaignant d'être négligés par le gouvernement central de Damas.

D'autres habitants se plaignent que les milices pro-gouvernementales soutenues par l'Iran ont monopolisé l'aide et l'ensemble du processus de reconstruction.

La reconstruction à Alep et à Mossoul est encore compliquée par les allégations selon lesquelles de nombreuses évaluations des dommages effectuées par l'ONU ne portent que sur les bâtiments d'importance culturelle ou historique, et non sur les logements et les infrastructures résidentielles.

Cela signifie que les projets massifs de l'Unesco et les promesses de dons pour reconstruire les quartiers historiques, s'ils sont bien intentionnés, négligent souvent les besoins réels des civils sur le terrain.

Un combattant des Forces démocratiques syriennes (FDS) fait le geste de la victoire alors qu'il monte la garde avec ses camarades sur un toit d’un bâtiment de Raqqa, le 20 octobre 2017, après avoir repris la ville aux combattants de Daech (Photo, AFP).

Raqqa, quant à elle, sous l'administration autonome du nord et de l'est de la Syrie soutenue par les États-Unis, jouit d'une stabilité et d'une sécurité relatives depuis sa libération, ce qui a favorisé sa reconstruction.

Avec l'aide de l'administration locale et des organisations humanitaires internationales, plus de 400 des 528 écoles de la ville ont été entièrement ou partiellement reconstruites, et 90% du réseau d'eau de la ville a été réparé, selon les informations fournies à Arab News par Abdel Salam Hamsork, vice-président du Conseil exécutif de Raqqa.

Gaza n'a pas eu la chance de jouir d'une telle stabilité, ayant été soumise à de multiples et intenses campagnes militaires au cours des dernières décennies.

Un garçon passe devant les décombres de maisons détruites dans la vieille ville de Mossoul, dans le nord de l'Irak, un site fortement endommagé par les combattants de Daech lors de la bataille de 2017 pour la ville, le 21 avril 2021 (Photo, AFP).

Alors que les précédentes reconstructions de maisons et d'infrastructures civiles ont été menées par l'Agence internationale de secours et le Programme des Nations unies pour le développement, le conflit qui a débuté le 7 octobre est d'une ampleur sans précédent, a déclaré à Arab News le Dr Saleh Abdel Aty, avocat palestinien, chercheur et militant des droits de l'homme.

«Au cours de cette agression, les forces d'occupation ont détruit 60% des unités d'habitation, détruisant complètement ou partiellement environ 250 000 unités d'habitation, en plus de la destruction des bâtiments, des infrastructures, des installations de service, des usines, des fermes et des magasins», a-t-il indiqué.

«La reconstruction est possible, bien sûr, mais elle nécessite une conférence internationale pour mettre fin au siège et convenir d'une vision internationale pour mettre fin à l'occupation et l'empêcher de contrôler le processus de reconstruction», a-t-il précisé.

LES DOMMAGES À GAZA EN CHIFFRES

41 000 logements détruits et 222 000 endommagés au 15 novembre, soit 45% du nombre total de logements. (OCHA)

 

279 établissements d'enseignement endommagés au 15 novembre – plus de 51% du nombre total d’écoles. (OCHA)

 

9 des 35 hôpitaux de Gaza ne fonctionnent que partiellement depuis le 16 novembre. (Ministère de la Santé)


70% des habitants du sud de la bande de Gaza n'ont pas accès à l'eau potable depuis le 16 novembre. (Unrwa)

Pour de nombreux Palestiniens qui vivent encore sous la menace des bombardements et des déplacements, il est prématuré de parler de reconstruction. Après des décennies de siège et d'assauts militaires, le désespoir demeure un sentiment dominant chez les habitants de Gaza.

«Il est bien trop tôt pour parler de reconstruction alors que la guerre israélienne se poursuit sans fin en vue», a déclaré à Arab News, Oussama al-Charif, journaliste et commentateur politique basé à Amman.

«Les véritables objectifs de l'agression israélienne restent flous. Ce qui est évident, c'est qu'Israël tente de faire de la majeure partie du nord de Gaza, notamment la ville de Gaza, une zone tampon. Les autorités israéliennes appliquent une politique de terre brûlée en procédant à une destruction massive et délibérée de cette région. Les habitants de Gaza ne seront peut-être jamais autorisés à retourner dans le nord, qui a été transformé en terrain vague», a-t-il expliqué.

La destruction de Gaza ouvre également la voie à une possibilité inquiétante: le retour des colonies. En 2005, dans le cadre du désengagement israélien de l'enclave, plus de 20 colonies israéliennes à l'intérieur de Gaza ont été démantelées et les colons israéliens ainsi que les forces militaires se sont retirés de la zone.

Cette combinaison d'images satellites diffusées par Maxar Technology et créées le 1er novembre 2023, montre (à gauche) une vue d'ensemble du camp de réfugiés de Jabalia le 31 octobre 2023 et la destruction du même camp après avoir été visé par une frappe israélienne (Photo, AFP).

Bien qu'Israël n'ait fait aucune déclaration ni approuvé le retour des colons, il y a deux semaines, plusieurs anciens colons de Gaza qui ont parlé à Voice of America, ont exprimé leur désir de retourner dans leurs anciennes colonies après la fin des hostilités.

Avec un cessez-le-feu temporaire dans le cadre de l'accord d'échange d'otages, il y a une lueur d'espoir pour une fin durable des combats, ou au moins une fenêtre d'opportunité pour fournir une aide vitale à la population sinistrée de Gaza.

Mais tant qu'une paix durable n'est pas garantie, il n'y a guère d'intérêt à soutenir une reconstruction majeure à Gaza si ces bâtiments sont destinés à être de nouveau rasés lors de la prochaine vague de violence.

En effet, tant que la région vivra dans l'ombre des groupes armés et dans le nuage d'une guerre régionale potentiellement plus étendue, il pourrait être impossible d'obtenir des fonds pour la reconstruction.

«Soit la reconstruction n'aura pas lieu du tout en raison d'un manque de ressources, d'une sécurité intense et d'une fragmentation politique, soit elle deviendra une continuation du conflit par d'autres moyens impliquant des concurrents locaux et extérieurs», ont déclaré Amr Adly, Mohammed Alaraby et Ibrahim Awad dans un essai rédigé conjointement en 2021 pour le Carnegie Middle East Center sur le thème de la reconstruction de l'après-guerre dans la région.

Des drapeaux israéliens se dressent au sommet de bâtiments détruits dans la bande de Gaza, vus depuis le sud d'Israël, le samedi 18 novembre 2023 (Photo, AP).

L'absence de garantie que les conflits futurs ne ravageront pas les villes est l'un des principaux obstacles au progrès dans de nombreuses villes détruites dans le monde.

La plupart des entités politiques syriennes insistent sur le fait que la mise en œuvre de la résolution 2254 des Nations unies de 2015, qui appelle à un règlement politique en Syrie, est une condition préalable à toute forme de reconstruction ou de retour des réfugiés.

«Pour que Gaza ne soit pas détruite, il faudrait que la raison même de l'existence de la résistance soit totalement supprimée, à savoir la liberté du peuple palestinien», a signalé l'auteur et commentateur palestinien Ramzi Baroud à Arab News.

«La construction doit également être liée à un autre processus: celui de la protection de Gaza contre les futures guerres israéliennes et les destructions qui s'ensuivraient», a-t-il indiqué.

Toutefois, Baroud met en garde contre la politisation des efforts de reconstruction.

«Israël, les États-Unis et leurs alliés occidentaux ne doivent pas être autorisés à lier la reconstruction de Gaza à leurs propres programmes politiques contre le Hamas, le Djihad islamique ou tout autre groupe palestinien», a-t-il mentionné, ajoutant que «ceux qui ont tout perdu sont des gens ordinaires qui sont victimes des crimes de guerre israéliens».

Des Palestiniens enterrent des corps dans une fosse commune au cimetière de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 novembre 2023 (Photo, AFP).

Il pourrait s'avérer extrêmement difficile d'éliminer les agendas politiques de toute reconstruction potentielle, d'autant plus que toute l'aide et tout le matériel doivent d'abord traverser le territoire israélien pour atteindre Gaza. Un long embargo sur les importations de ciment a ralenti les travaux de restauration et de reconstruction passés.

Israël ayant également l'habitude de procéder à des démolitions punitives de maisons de membres de la famille de militants palestiniens, il n'est pas certain que le gouvernement du pays, de plus en plus à droite, soit disposé à contribuer aux efforts de reconstruction à Gaza, ou même à les tolérer.

«Théoriquement, la reconstruction n'est pas un problème si l'agression cesse et si l'aide internationale afflue», a affirmé Al-Charif, le commentateur basé à Amman. «Les pays occidentaux et arabes contribueront à un plan de reconstruction, dont la réalisation pourrait prendre des années.»

Les coûts associés à toute reconstruction potentielle n'ont pas encore été évalués, mais ils seront certainement énormes. À titre de référence, l'ONU a déclaré en 2017 que la reconstruction des infrastructures de base de Mossoul coûterait un milliard de dollars (1 dollar américain = 0,92 euro).

L’ONU a déclaré en octobre de cette année que, même avant la guerre actuelle, Gaza avait déjà besoin d'une aide d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, la région souffrant d'un des taux de chômage les plus élevés au monde et d'un taux d'insécurité alimentaire de 64%.

Les travaux de reconstruction et de développement ont également besoin de donateurs, alors que les fonds destinés à Gaza sont déjà en baisse. Entre 2008 et 2022, l'aide fournie à Gaza est passée de 2 milliards de dollars à 500 millions de dollars.

Des Palestiniens vérifient les dégâts après des frappes israéliennes dans le sud de la bande de Gaza, le 22 novembre 2023 (Photo, AFP).

La manière dont la reconstruction de Gaza pourrait être financée fait l'objet d'un certain nombre de controverses. L'une des idées avancées est l'exploitation du champ gazier offshore Gaza Marine, situé à 36 km de la côte, en mer Méditerranée.

Amos Hochstein, coordinateur présidentiel spécial des États-Unis pour les infrastructures mondiales et la sécurité énergétique, s'est rendu en Israël lundi, ce qui pourrait favoriser les perspectives d'exploitation des réserves de gaz offshore de Gaza après la guerre.

«Il ne faut pas surestimer son potentiel, mais il peut tout à fait constituer une source de revenus pour un gouvernement palestinien et garantir un système énergétique indépendant pour la Palestine», a déclaré Hochstein lors d'une interview dimanche.

Même si tous les obstacles politiques, matériels, financiers et d’accès sont surmontés, des villes comme Alep, Raqqa et Mossoul montrent que les progrès de reconstruction peuvent encore être lents.

Bien que six ans se soient écoulés, voire plus, de vastes zones de ces villes restent dépeuplées et en ruines, ce qui témoigne de l'immense défi que représente la reconstruction une fois que les armes et les bombes se taisent.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com