Le patrimoine oléicole algérien a subi les néfastes effets du stress hydrique, qui se prolonge depuis des mois. Un début d’assèchement a même été observé dans de nombreuses oliveraies, notamment celles du centre du pays, où se concentre la majorité dudit patrimoine.
«Le phénomène touche tous les pays du pourtour méditerranéen. En Algérie, ce sont les wilayas du Centre, Bouira, Béjaïa, Tizi Ouzou, Jijel, Boumerdès, etc., connues pour leur grand potentiel oléicole, qui sont les plus touchées. Cette année est vraiment difficile pour les oléiculteurs. Juste après le début de la floraison, vers mois de juin, de fortes chaleurs avoisinant les 50°C ont balayé le nord du pays en juillet, occasionnant d’énormes pertes. Seules les oliveraies irriguées par-ci, par-là ont été épargnées par les fournaises», explique Arezki Toudert, président du Comité national de la filière oléicole, et d’ajouter que le peu de production existant a été envahi par la mouche de l’olivier, causant ainsi d’énormes dégâts.
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