L’Arabie saoudite exhorte la communauté internationale à mettre fin à la guerre à Gaza

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion des ministres mardi. (Agence de presse saoudienne)
Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a présidé la réunion des ministres mardi. (Agence de presse saoudienne)
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Publié le Mercredi 01 novembre 2023

L’Arabie saoudite exhorte la communauté internationale à mettre fin à la guerre à Gaza

  • Jusqu’à présent, plus de 8 500 Palestiniens ont été tués à la suite des représailles militaires israéliennes après les attaques du Hamas
  • L’Assemblée générale des nations unies a adopté vendredi une résolution qui appelle à un cessez-le-feu, mais la décision n’est pas contraignante

RIYAD: L’Arabie saoudite exhorte la communauté internationale à assumer ses responsabilités en mettant fin aux opérations militaires à Gaza et en permettant aux organisations humanitaires de fournir une aide d’urgence aux civils, rapporte mardi l’agence de presse saoudienne.

Le gouvernement saoudien suit de près les efforts diplomatiques entrepris par le Royaume dans divers domaines pour trouver une solution juste, globale et capable de répondre aux aspirations du peuple palestinien.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a informé le gouvernement de son entretien téléphonique avec le président américain, Joe Biden, au cours duquel il a réitéré la position du Royaume à l’égard de la situation à Gaza.

Israël mène une offensive terrestre à Gaza dans le cadre de sa guerre contre le Hamas. Il a attaqué mardi un camp de réfugiés qui a entraîné la mort d’au moins 50 civils. Jusqu’à présent, plus de 8 500 Palestiniens ont été tués à la suite des représailles militaires israéliennes après les attaques du Hamas contre des colonies en dehors de l’enclave, qui ont tué 1 400 Israéliens.

Le ministère saoudien des Affaires étrangères a publié une déclaration qui dénonçait l’attaque contre le camp de Jabalia, affirmant que le Royaume condamnait la prise de zones civiles densément peuplées pour cible par l’armée israélienne.

Le ministre de la Défense du Royaume, Khaled ben Salmane, s’est rendu lundi aux États-Unis pour appeler à un cessez-le-feu «immédiat».

Le chef de la Ligue islamique mondiale, Mohammed al-Issa, a également appelé la communauté internationale à porter ses responsabilités en matière de protection des civils.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a affirmé: «Je condamne le meurtre de civils à Gaza. Je suis consterné par les informations selon lesquelles les deux tiers de ceux qui ont été tués sont des femmes et des enfants.»

L’Assemblée générale des nations unies a adopté vendredi une résolution qui appelle à un cessez-le-feu, mais la décision n’est pas contraignante. Israël s’est engagé à poursuivre sa campagne militaire jusqu’à anéantir le Hamas. Mais ces actions ont entraîné des morts massives de civils et des accusations selon lesquelles les actions d’Israël visent à punir collectivement les Palestiniens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.


CIJ: le représentant palestinien affirme qu'Israël utilise le blocage de l'aide comme «arme de guerre»

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois. (AFP)
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  • "Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable"
  • "Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides"

LA HAYE: Le représentant de l'Etat de Palestine a affirmé lundi à la Cour internationale de justice (CIJ) qu'Israël utilisait le blocage de l'aide humanitaire comme "arme de guerre" à Gaza.

"La faim est ici. L'aide humanitaire est en train d'être utilisée comme une arme de guerre", a déclaré devant les juges de la CIJ Ammar Hijazi, représentant de l'État de Palestine auprès des organisations internationales.

La Cour internationale de justice, située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert une semaine d'audiences consacrées aux obligations humanitaires d'Israël envers les Palestiniens, plus de 50 jours après l'instauration d'un blocus total sur l'aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

38 autres pays présenteront leurs dépositions devant un pannel de 15 juges.

Israël ne participe pas aux audiences mais son allié américain fera une déposition mercredi.

"Toutes les boulangeries de Gaza soutenues par les Nations unies ont été contraintes de fermer leurs portes. Neuf Palestiniens sur 10 n'ont pas accès à l'eau potable", a déclaré M. Hijazi.

"Les locaux des Nations unies et d'autres agences internationales sont vides", a-t-il ajouté.

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent, et les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.

Selon les Nations unies, environ 500.000 Palestiniens ont été déplacés depuis la fin du cessez-le-feu de deux mois.

En décembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté à une large majorité une résolution, présentée par la Norvège, demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif "à titre prioritaire et de toute urgence".

La résolution demande à la CIJ de clarifier ce qu'Israël est tenu de faire concernant la présence de l'ONU, de ses agences, d'organisations internationales ou d'Etats tiers pour "assurer et faciliter l'acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne".

Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.

Le chef de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, avait dénoncé vendredi "une famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques".