Rakan al-Chammari, un bel exemple de réussite saoudienne

M. Al-Chammari confie à Arab News que son parcours éducatif a commencé dans le désert, où il a étudié jusqu’en CE2. (Instagram de l’ingénieur)
M. Al-Chammari confie à Arab News que son parcours éducatif a commencé dans le désert, où il a étudié jusqu’en CE2. (Instagram de l’ingénieur)
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Publié le Lundi 16 octobre 2023

Rakan al-Chammari, un bel exemple de réussite saoudienne

  • Rakan al-Chammari est fermement convaincu que l’Arabie saoudite se trouve aux portes d’une révolution des transports et qu’elle en récolte déjà les fruits
  • M. Al-Chammari exprime sa gratitude aux dirigeants saoudiens, à sa famille et à ses amis, ainsi qu’à la mission culturelle saoudienne en Allemagne

LA MECQUE: L’ingénieur saoudien Rakan al-Chammari a marqué l’industrie ferroviaire en Allemagne d’une empreinte indélébile.
Son parcours débute par des études en génie électrique. Ensuite, il enseigne dans plusieurs universités allemandes.
Son chemin vers le succès commence alors qu’il travaille comme chef de projet chez Rail Power System GmbH. Grâce à son dévouement et à sa passion pour les trains, il excelle dans ce domaine. Son parcours n’est pourtant pas sans embûches: il se voit contraint d’apprendre l’allemand, de décrocher une licence puis un master et, finalement, d’occuper un poste d’enseignant.
«En 2006, après avoir obtenu le bac, j’ai postulé pour le programme de bourses d’études étrangères du Gardien des deux Saintes Mosquées. J’ai passé un an à étudier la langue allemande avant de faire une prépa puis de m’inscrire à l’université de Cassel pour me spécialiser en ingénierie électrique et des communications. Au cours de ma dernière année d’université, j’ai suivi une formation pratique à la Compagnie nationale des chemins de fer allemands», confie M. Al-Chammari.
Après avoir achevé sa formation pratique, il poursuit ses études en tant qu’étudiant diplômé. «Pendant mes études de master, on m’a proposé un poste de maître de conférences à l’université dans le cadre d’un accord contractuel. J’enseignais l’électricité aux étudiants de première et deuxième années.»
En 2017, on lui propose une offre d’emploi et il rejoint une entreprise spécialisée dans la gestion de projets ferroviaires en Allemagne. «Cette entreprise a géré de nouveaux projets de construction, notamment dans le domaine des infrastructures, car la Compagnie nationale des chemins de fer allemands elle-même n’exécute pas de tels projets», précise-t-il.
M. Al-Chammari confie à Arab News que son parcours éducatif commence dans le désert, où il a étudié jusqu’en CE2. Il vit dans des tentes et boit l’eau des puits. Il rejoint ensuite l’école primaire d’Al-Yarmouk, dans la ville de Rafha, du CM1 à la 6e, et poursuit ses études secondaires dans la ville d’Al-Uwaiqliyah.
M. Al-Chammari est fermement convaincu que l’Arabie saoudite se trouve aux portes d’une révolution des transports et qu’elle en récolte déjà les fruits. Il souligne que le Royaume deviendra un pays développé dans les années à venir non seulement en raison de sa dépendance au pétrole et à l’énergie, mais également grâce à la force de sa population et de ses dirigeants ainsi qu’à son engagement en faveur d’un développement et d’une concurrence continus.
Il se dit fier d’avoir des dirigeants visionnaires qui investissent dans les talents de leurs citoyens. Il met également en lumière l’ouverture de l’Allemagne aux esprits créatifs et le soutien que le pays leur fournit, attirant ainsi des personnes qualifiées du monde entier. Il estime qu’une gestion efficace des ressources est de nature à améliorer l’économie et à renforcer la position mondiale de l’Allemagne.
M. Al-Chammari se souvient des premières difficultés qu’il a rencontrées lors de ses études en Allemagne; c’était sa première expérience en dehors de son environnement familier.
Il conseille à chacun d’assumer ses responsabilités, de saisir les possibilités qui se présentent et de suivre une formation continue afin d’apporter sa contribution au pays. Il souligne également l’importance de diversifier les sources éducatives et de collaborer avec des experts et des universitaires pour se forger une personnalité unique qui permet de devenir compétitif à l’échelle mondiale.
Enfin, M. Al-Chammari exprime sa gratitude aux dirigeants saoudiens, à sa famille et à ses amis, ainsi qu’à la mission culturelle saoudienne en Allemagne. Il reconnaît le soutien continu de cette dernière institution, en particulier grâce à l’augmentation des bourses accordées aux étudiants saoudiens qui excellent sur le plan académique, ce qui leur permet d’exploiter au mieux leurs capacités.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.