PARIS: La ministre française des Affaires étrangères multiplie les entretiens après "l'attaque terroriste" perpétrée par le Hamas en Israël, "pour éviter que le conflit ne dégénère, via un embrasement" régional, a indiqué la porte-parole du ministère dans un communiqué.
"Après avoir eu au téléphone hier, notamment, ses homologues israélien et palestinien, ainsi qu'égyptien et jordanien, (Catherine Colonna) s'est entretenue ce jour avec ses homologues émirien, saoudien, qatarien", a précisé Anne-Claire Legendre.
Elle a souligné "le droit d'Israël de se défendre". La France "est également active pour éviter que le conflit ne dégénère, via un embrasement en Cisjordanie, au Liban, ou dans la région".
Je me suis entretenue aujourd'hui notamment avec mes homologues ministres des Affaires étrangères israélien, palestinien, égyptien et jordanien.
— Catherine Colonna (@MinColonna) October 7, 2023
Rien ne justifie jamais le terrorisme. https://t.co/ROD4VTH3T5
Selon le communiqué, "la prise en otages odieuse par le Hamas d'hommes, de femmes et d’enfants rappelle si besoin était le caractère terroriste de ce mouvement. La France appelle à leur libération immédiate et sans condition".
Le président français Emmanuel Macron avait indiqué samedi s'être entretenu avec son homologue israélien Isaac Herzog, et le chef du gouvernement Benjamin Netanyahou, quelques heures après le début de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël.
Selon la présidence égyptienne, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et Emmanuel Macron ont aussi discuté, lors d'un entretien téléphonique, de la "coordination des efforts pour mettre fin à l'escalade dans la bande de Gaza".
Un rassemblement pro-palestinien, prévu lundi à Lyon interdit par la préfecture
Un appel à se rassembler "en soutien à la résistance palestinienne", a été lancé sur les réseaux sociaux après le lancement de l'offensive surprise du Hamas en Israël.
Formulé au nom de "La Fosse aux Lyons" -- qui évoque le groupe armé palestinien "Fosse aux Lions" opérant en Cisjordanie --, l'appel a été relayé par plusieurs organisations d'extrême gauche.
Aucune demande d'autorisation de manifester n'a été formulée, mais la préfecture a prévu de publier lundi un arrêté d'interdiction, a précisé un de ses porte-parole.