Cet automne, découvrez le patrimoine islamique de l’Europe

Alors que les feuilles commencent à tomber et que les paysages européens se colorent de teintes automnales, une expédition captivante vous attend. (Photo fournie).
Alors que les feuilles commencent à tomber et que les paysages européens se colorent de teintes automnales, une expédition captivante vous attend. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 26 septembre 2023

Cet automne, découvrez le patrimoine islamique de l’Europe

  • Aux premières lueurs de l’aube, votre voyage commence au cœur de Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine
  • Que vous ayez traversé des marchés animés, des cours sereines, des palais opulents ou des quartiers modestes, chacun de vos pas vous a permis de faire un voyage dans le temps

SARAJEVO: Alors que les feuilles commencent à tomber et que les paysages européens se colorent de teintes automnales, une expédition captivante vous attend. C’est un voyage qui vous invite à marcher sur les pas des pionniers arabo-musulmans qui ont laissé une marque indélébile sur ce continent – des bazars animés de Sarajevo à l’élégant palais de l’Alhambra de Grenade, en Espagne.

Jour 1: arrivée à Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine

Aux premières lueurs de l’aube, votre voyage commence au cœur de Sarajevo, la capitale de la Bosnie-Herzégovine. Cette ville où l’Orient rencontre l’Occident est un emblème de résilience et d’héritage interculturel. Les échos de son passé ottoman résonnent dans les rues labyrinthiques de la Bascarsija, le vieux bazar de Sarajevo ainsi que dans le centre historique et culturel de la ville, construit au XVe siècle. L’air est imprégné de l’arôme parfumé des épices et les appels des marchands créent une symphonie de langues aussi variées que les produits qu’ils proposent.

La mosquée Gazi Husrev-beg et ses multiples dômes est vieille de cinq cents ans. Chef-d’œuvre de l’architecture ottomane, c’est -un témoin silencieux de l’histoire qui a pris place entre ses murs. Les détails complexes de la façade de la mosquée racontent des histoires de foi, de culture et d’imbrication des civilisations.

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L’intérieur de la mosquée Gazi Husrev-beg, au style ottoman, date du XVI siècle. (Shutterstock)

Jour 2: découverte de Sarajevo

Le soleil se lève sur Sarajevo, projetant une lueur chaleureuse sur la riche histoire de la ville. Aujourd’hui, vous découvrirez les différentes facettes de cette ville dynamique. La maison de Svrzo apparaît comme un musée vivant; elle offre un aperçu de la vie quotidienne d’une famille de l’époque ottomane. Le tunnel de guerre de Sarajevo, construit entre mars et juin 1993 pendant le siège de Sarajevo, en pleine guerre de Bosnie, rappelle de manière brutale le passé récent de la ville et témoigne de son esprit durable et de sa résilience.

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Le tunnel de Sarajevo a aidé à la survie des citoyens bosniaques pendant le siège de Sarajevo, de 1992 à 1995. (Shutterstock)

Jour 3: voyage à Skopje, Macédoine du Nord

Il est temps de se rendre dans la captivante ville de Skopje, en Macédoine du Nord. Pour y arriver, il suffit d’un court vol et, à l’atterrissage, le majestueux fleuve Vardar, témoin privilégié des aléas de l’histoire, vous accueille.

L’un des marchés les plus anciens et les plus grands des Balkans est le vieux bazar de Skopje, un labyrinthe de rues pavées et de boutiques d’artisans. Il attire par son charme de l’époque ottomane. Ici, vous trouverez des cours cachées et des façades au design complexe qui rappellent une époque révolue. Construit sur des fondations romaines sous le patronage du sultan Mehmed II le Conquérant, le pont de pierre, symbole emblématique de la ville, enjambe le fleuve, reliant le passé au présent.

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Le vieux bazar de Skopje. (Shutterstock)

 

Jour 4: Skopje et ses environs

Aujourd’hui, vous plongerez plus profondément dans la riche histoire de Skopje en vous aventurant au-delà de ses frontières. Une excursion d’une journée à Tetovo offre un aperçu de l’influence arabo-musulmane dans la région. La mosquée peinte, vieille de six cents ans, ornée de fresques éclatantes et de motifs complexes, témoigne des échanges culturels durables qui ont façonné la Macédoine du Nord.

De retour à Skopje, les merveilles architecturales de la ville continuent de se déployer. Située sur le point culminant de la ville surplombant la rivière Vardar, la forteresse de Kalé, dont les fondations remontent au début du VIe siècle, offre une vue panoramique sur le paysage urbain. Au coucher du soleil, vous vous retrouverez immergé dans ce mélange enchanteur de cultures qui caractérise Skopje.

Jour 5: voyage à Grenade, en Espagne

Votre voyage prend une nouvelle tournure lorsque vous faites vos adieux à Skopje après avoir jeté votre dévolu sur les paysages ensoleillés de Grenade, en Espagne. Un vol vous transporte vers une terre où l’architecture mauresque et le charme européen s’entremêlent harmonieusement. Lorsque vous arrivez dans votre lieu de résidence, le palais de l’Alhambra se profile au loin, vous réservant la promesse d’un monde constellé de merveilles architecturales.

Datant de 1238, l’Alhambra, chef-d’œuvre de l’art et de la culture islamiques, constitue votre porte d’entrée vers les siècles passés. Les palais nasrides, avec leurs stucs complexes et leurs mosaïques délicates, sont un témoignage de l’incroyable don de ses artisans. Les jardins du Généralife, une oasis tranquille de fontaines et de verdure, seront pour vous un moment de répit dans votre traversée de cette page de l’histoire.

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La forteresse et le complexe du palais de l’Alhambra. (Shutterstock)

 

Jour 6: Albaicin à Grenade

Le charme de Grenade s’étend au-delà des murs de l’Alhambra. Le quartier Albaicin, avec ses rues étroites et sinueuses et ses maisons blanchies à la chaux, vous transporte dans une autre époque. La Mezquita Mayor de Granada, une ancienne mosquée, reflète l’histoire multiculturelle et met en valeur la signification spirituelle de la ville.

Jour 7: voyage à Lisbonne, au Portugal

Laissant derrière vous les vues enchanteresses de Grenade, vous embarquez pour un vol à destination de Lisbonne, au Portugal, une ville qui renferme des récits d’explorateurs, de poètes ainsi qu’une riche mosaïque de cultures. Installez-vous dans votre logement et aventurez-vous dans le quartier de l’Alfama.

En déambulant dans les ruelles enchevêtrées d’Alfama, l’influence mauresque est palpable. Elle réside dans les arcades gracieuses qui structurent votre chemin et dans les carreaux qui ornent les bâtiments. Chaque carreau raconte les histoires des siècles passés.

Les airs émouvants de fado remplissent l’air, suscitant un profond sentiment de nostalgie. Ce genre de musique, qui puise ses origines dans la poésie arabo-portugaise, résume les émotions complexes de la saudade – un sentiment profond et mélancolique qui s’attache à quelque chose qu’on a perdu.

L’essence d’Alfama témoigne de l’héritage durable des Maures et des Arabes qui habitaient autrefois ce quartier. Leurs merveilles architecturales et leurs contributions culturelles continuent de façonner l’identité de Lisbonne et nous rappellent la riche tapisserie d’influences qui ont façonné le patrimoine européen.

Alfama, à Lisbonne. (Shutterstock)
Alfama, à Lisbonne. (Shutterstock).

Jour 8: aventure en Algarve

Votre voyage vous emmène vers le sud, en Algarve, où les plages dorées et les falaises escarpées rencontrent les eaux azurées de l’Atlantique. Silves, une ville à l’histoire riche, présente des vestiges de l’influence arabo-musulmane dans son château de grès rouge et ses sites archéologiques. À Faro, la capitale de l’Algarve, la porte Arco da Vila vous invite vers le passé et vous donne accès à ses charmantes rues.

Au moment où votre voyage de neuf jours touche à sa fin, prenez un moment pour réfléchir aux fils de l’histoire que vous avez retracés à travers ces destinations remarquables. Chérissez les souvenirs des bazars animés de Sarajevo, de l’architecture ottomane de Skopje, de l’Alhambra de Grenade, de l’Alfama de Lisbonne et de la splendeur côtière de l’Algarve.

Que vous ayez traversé des marchés animés, des cours sereines, des palais opulents ou des quartiers modestes, chacun de vos pas vous a permis de faire un voyage dans le temps.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com