Des années durant, si ce n’est des décennies, le cinéma est en souffrance et rien ne semble changer. Réalisateurs, producteurs, comédiens et médias ressassent annuellement les mêmes problèmes qui accablent ce secteur (fermeture des salles, absence de financement, absence de formation, de distribution…). Dans nos colonnes, nous avons publié à maintes reprises des articles et des comptes rendus de conférences et de tables rondes sur la situation du 7e art, qui est complètement moribond.
Les contraintes auxquelles font face les professionnels du domaine sont connues et pointées du doigt et ce, sans qu’il y ait un iota d’évolution. L’ancienne génération évoque à chaque sortie le cinéma algérien à son âge d’or, qui a connu des cinéastes de renom, comme Hamina ou Allouache. Au fil du temps, ces histoires sur ces gloires passées (Oscar et Palme d’or) semblent relever du mythe ou d’un conte de fées, dans lequel “ils ne vécurent pas heureux !”.
Mais, aujourd’hui, qu’en est-il de ce secteur, qui devait être redynamisé grâce à une “volonté politique” annoncée publiquement par le gouvernement ? Et qui, pour rappel, a installé un secrétariat d’État chargé de l’industrie cinématographique ! En somme, rien n’a été fait… et les professionnels sont toujours dans le même désarroi, alors que leur métier peut engranger beaucoup d’argent à l’État et faire rayonner le pays dans le monde.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.