Chypre, membre de l'Union européenne, a déclaré vendredi qu'elle avait demandé au bloc de vérifier si la Syrie restait un pays dangereux vers lequel les États membres ne devraient pas être autorisés à rapatrier des demandeurs d'asile.
Cette décision fait suite à une vague d’attaques à caractère raciste contre des étrangers ces dernières semaines, dans un contexte de sentiment anti-migrants croissant sur l’île méditerranéenne.
Le ministre de l’Intérieur Constantinos Ioannou a déclaré qu’il tenterait de persuader l’UE et les Nations Unies de mettre fin au statut de la Syrie en tant que pays dangereux pour le retour des réfugiés.
"Nous, en tant que Chypre, considérons et trouvons opportun, avec d'autres Etats membres, que le statut de la Syrie soit réévalué", a-t-il déclaré aux journalistes, a rapporté l'AFP.
Ioannou a déclaré que le bloc avait laissé le statut de la Syrie inchangé depuis 11 ans et qu'un réexamen était nécessaire car certaines zones étaient considérées comme sûres.
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