La 51e édition du Festival national des arts populaires (Fnap), organisée par l’association le Grand Atlas, en collaboration avec le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, se tiendra finalement du 27 au 31 octobre 2020, à Marrakech. « Prévu initialement du 1er au 5 juillet, l’événement est reporté en raison des circonstances exceptionnelles que vivent le Maroc et le monde à cause de la pandémie de Covid-19 », précisent les organisateurs dans un communiqué.
Le Festival des arts populaires, qui fait partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco depuis 2005, contribue à perpétuer les traditions et à préserver le patrimoine culturel des arts populaires du Maroc.
« Organiser cette 51e édition après la crise sanitaire est plus qu’une promotion de la cité ocre et du patrimoine culturel national. C’est un véritable défi du temps dicté par la nécessité de présenter l’authenticité des arts ancestraux qui demeurent encore plus vivants au fil des années », précise le communiqué.
Comme le veut la tradition, cette 51e édition se déroulera au cœur du palais Badii, un monument historique datant du XVIe siècle. Placé sous le thème Chants et Rythmes éternels, cette rencontre, qui a pour coutume d’accueillir des troupes et des icônes de la musique traditionnelle des différentes régions du Royaume et d’ailleurs, réunira cette année de nombreux artistes autour des percussions ascendantes de la Dekka El Marrakchia, de la danse de la Rokba de Zagora, des rythmes de tambours de la troupe d’Ahouach de Ouarzazate.
« Le festival est très apprécié des Marocains et des touristes. Les festivités apportent de la joie, et du divertissement accessible à tous. Cette manifestation permet de faire vivre nos traditions ancestrales dont je suis fière », explique Loubna, une Franco-Marocaine qui a assisté à de nombreuses représentations du Fnap.
L’édition 2019 a rassemblé plus de 800 artistes. Fort de son succès, le Festival des arts populaires passionne les visiteurs et suscite un engouement de plus en plus grand auprès des troupes de musiques traditionnelles, y compris celles venues de pays voisins et d’ailleurs. La soirée de clôture de la 50e édition avait rassemblé plus de 400 000 spectateurs.