Entretien avec l’artiste-peintre tuniso-ukrainienne Nadia Kaabi-Linke

La Sainte Marguerite de l’artiste Nadia Kaabi-Linke (Photo, instagram de l’artiste).
La Sainte Marguerite de l’artiste Nadia Kaabi-Linke (Photo, instagram de l’artiste).
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Publié le Mardi 15 décembre 2020

Entretien avec l’artiste-peintre tuniso-ukrainienne Nadia Kaabi-Linke

  • Nadia Kaabi-Linke est docteur en Arts plastiques et science de l’art
  • Sa démarche artistique pluridisciplinaire est nourrie par ses origines tunisienne et ukrainienne, mais aussi par les autres pays où elle a résidé depuis son enfance, comme les Emirats arabes unis, la France et l’Allemagne

Nadia Kaabi-Linke est docteur en Arts plastiques et science de l’art. Elle a étudié en Tunisie, puis à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Sa démarche artistique pluridisciplinaire est nourrie par ses origines tunisienne et ukrainienne, mais aussi par les autres pays où elle a résidé depuis son enfance, comme les Emirats arabes unis, la France et l’Allemagne où elle réside aujourd’hui. Son œuvre est traversée par les questions de la migration, des frontières et des différentes cultures. L’invisible et les contradictions imperceptibles dans la société contemporaine sont les moteurs principaux de sa recherche artistique. Entretien.

Vous faites partie de la génération des artistes tunisiens qui ont voyagé à Paris pour continuer leurs études. Comment ce voyage a-t-il influencé votre approche artistique ?

Après avoir obtenu ma maîtrise en Arts plastiques en Tunisie, j’ai eu la chance de recevoir une bourse d’études pour continuer mon DEA à l’Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et puis d’entamer une thèse de doctorat que j’ai soutenue en 2008. Ce qui m’a marquée à l’époque, c’est la différence entre les deux systèmes éducatifs tunisien et français. En Tunisie, j’ai reçu une éducation où la pratique et la théorie se mélangeaient avec une claire prédominance donnée aux ateliers et à l’apprentissage des techniques plus au moins classiques tels que le dessin, la peinture, la photographie, la gravure, etc.

 Il en était autrement à L’UFR des Arts Plastiques à La Sorbonne à l’époque où l’importance était accordée à la réflexion artistique, je pense au détriment de la pratique elle même. Je me suis donc plongée pendant sept années dans la recherche théorique. Petit à petit, la réflexion analytique est devenue récurrente dans ma démarche artistique presque à mon insu. J’ai appris à trouver et même à créer des connections là où il n’y en avait pas forcément.

D’abord entre les concepts des philosophes sur lesquels je travaillais et ensuite il est devenu pour moi naturel de remarquer les incongruités imperceptibles de la société contemporaine. J’ai commencé ainsi à associer des objets et des matériaux qui n’allaient pas de pair et qui étaient même en convergence ou en contradiction en quelque sorte. Je pense que l’apport conceptuel et la dimension de recherche que comporte mon travail a débuté bel et bien à Paris. Il s’est ensuite intensifié dans la collaboration avec mon mari, sociologue et philosophe, qui est aussi devenu mon partenaire de travail.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.

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Décolonisation du Sahara Occidental : Bendjama recadre la délégation marocaine à l’ONU

(El Watan)
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  • L’ambassadeur Bendjama a rappelé qu’«il y a plusieurs organisations internationales qui se trouvent actuellement à Tindouf et qui témoignent régulièrement sur la situation dans les camps de réfugiés»
  • Pour conclure, il a réitéré que «l’Algérie n’est pas partie au conflit, et elle n’y a aucune ambition territoriale».

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies à New York, Amar Bendjama, a recadré, par deux fois, l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Omar Hilal, à propos du processus de décolonisation du Sahara occidental en rappelant les vérités historiques et les fondamentaux du conflit sahraoui. 

Réagissant au narratif fallacieux et éculé de la délégation marocaine, Amar Bendjama a exercé deux droits de réponses consécutifs lors des travaux de la session du Comité de décolonisation de l’ONU (C-24), tenus mardi à New York, et consacrés à la question du Sahara occidental.

L’ambassadeur marocain a été visiblement déstabilisé par l’intervention de la délégation algérienne et les autres délégations, mais aussi et surtout par la participation active de plusieurs pétitionnaires militants pour la cause sahraouie, dont des ressortissants marocains. Dans ses réponses, adressées aussi à certains pays épousant les thèses marocaines, l’ambassadeur Bendjama a tenu à préciser qu’il tenait à faire part de sa réaction à «ceux qui ont cité mon pays dans leurs interventions/citations, qui, me semble-t-il, dérivent d’un même talking points». 

Sur la question des tables rondes, il a affirmé que «c’est moins la table que le menu qui pose problème». «Le Maroc ne veut en effet y discuter que de sa soi-disant proposition d’autonomie. Demandez-lui, s’il veut comme le souhaitent les représentants légitimes du peuple sahraoui discuter de l’autodétermination, du référendum, des droits de l’homme, de l’exploitation illégale des ressources…», s’est-il interrogé.

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2 millions de pèlerins commencent le Hajj vendredi avec des services complets à leur disposition

Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
Les pèlerins passeront la journée à Mina avant de se diriger vers Arafat samedi. (SPA)
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  • Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide
  • Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj

Plus de 2 millions de pèlerins commenceront vendredi le pèlerinage annuel du Hajj, à partir de Mina, et au milieu d'un ensemble complet de services mis à leur disposition visant à garantir un voyage sûr et fluide.

Les pèlerins passeront la journée à Mina où ils accompliront les prières du Duhr, de l'Asr, du Maghreb et de l'Isha avant de se diriger vers Arafat samedi, jour le plus important du Hajj.

Mina est considérée comme la plus grande ville de tentes du monde et l’un des mégaprojets de l’Arabie Saoudite. Il s'étend sur 2,5 millions de mètres carrés pour accueillir 2,6 millions de pèlerins.

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Pourquoi plus de 40% des jeunes Tunisiens sont-ils déterminés à partir à l’étranger ?

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  • Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays
  • A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence

Le coup d’envoi a été donné, mardi, à la stratégie nationale de la jeunesse à l’horizon 2035, au palais de la Présidence du gouvernement. Un programme élaboré à l’échelle nationale, dans le cadre d’une approche participative, impliquant toutes les parties, surtout les premiers concernés, les jeunes. C’est le fruit d’une année et demie de travail. Le Chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a estimé, à l’occasion, que la jeunesse représente le vrai capital du pays. A la lumière de cette donnée fondamentale, il faudra élaborer des politiques publiques en conséquence.

Une opération engagée sous la tutelle du ministère de la Jeunesse et des sports. Le ministre, Kamel Déguiche, a précisé, pour sa part, que cette stratégie d’ampleur permettra de mettre en place un nouveau pacte social qui devra faire office de socle pour soutenir l’intégration des jeunes dans la vie professionnelle, développer leurs capacités, et garantir, de manière globale et inclusive, les droits des générations futures.

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