De Hadi Benguennoun à Mohamed Bensahla, plusieurs poètes nous ont légué un riche répertoire, que ce soit hawzi, mahdjouz ou bien zedjel que Constantine entonne à travers ses chouyoukh qui ont perpétué cette musique citadine à jamais.
Ces mélomanes, qui deviennent par la grâce de leurs talents et leurs virtuosités un véritable phare culturel. A l’instar de ceux qui excellent dans le jeu du djawaq (flûte), comme Tahar Benkartoussa, Abeid Kara Baghli, Abdelhamid Benkartoussa, Kaddour Darsouni et Mohamed Hamma.
Aux origines
Afin de mieux préserver la mémoire de cet art musical, j’ai eu l’immense honneur de rencontrer le musicien Mohamed Hamma, lors d’une rencontre au cours de laquelle il m’a révélé un peu les faces cachées de sa vie artistique. Originaire de la région de Hammam Guergour, située dans l’actuelle wilaya de Sétif, son bisaïeul s’installe à Constantine au milieu du XIXe siècle. Comme tous les indigènes de l’époque sous le joug colonial, il habitait dans une vieille maison arabe.
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