L’accord entre Londres et Ankara sur l’immigration suscite de nouvelles discussions

Le pacte devrait permettre d'accroître le soutien financier et l'aide du Royaume-Uni à la Turquie (Photo, AFP/Archives).
Le pacte devrait permettre d'accroître le soutien financier et l'aide du Royaume-Uni à la Turquie (Photo, AFP/Archives).
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Publié le Samedi 12 août 2023

L’accord entre Londres et Ankara sur l’immigration suscite de nouvelles discussions

  • Le gouvernement turc n'a pas encore réagi officiellement à cet accord présumé
  • Cette aide englobera un large éventail d'initiatives, pouvant aller de l'amélioration de la formation à la sécurité des frontières maritimes au déploiement d'équipements de détection douanière

ANKARA: Le Royaume-Uni et la Turquie ont dévoilé un accord visant à s’attaquer au problème urgent des migrations dans la région méditerranéenne.

L'annonce, rapportée par Reuters mercredi, a relancé les discussions sur l'impact potentiel de l'accord sur les responsabilités humanitaires déjà lourdes d'Ankara.

Le gouvernement turc n'a pas encore réagi officiellement à cet accord présumé.

Dans le contexte des prochaines élections dans les deux pays, la crise des réfugiés reste une préoccupation majeure, incitant les gouvernements du Royaume-Uni et de la Turquie à s'engager à freiner l'afflux de migrants traversant leurs frontières.

Le pacte devrait permettre au Royaume-Uni d'accroître son soutien financier et son aide à la Turquie, en particulier pour soutenir les efforts de gestion des flux migratoires.

Cette aide englobera un large éventail d'initiatives, pouvant aller de l'amélioration de la formation à la sécurité des frontières maritimes au déploiement d'équipements de détection douanière ultramodernes.

Une enquête récente du Guardian a révélé que le Royaume-Uni a versé plus de 3 millions de livres sterling (1 livre sterling = 1,16 euro) aux forces frontalières turques au cours de l'année écoulée afin d'empêcher les migrants de se rendre au Royaume-Uni.

Les contours de l'accord comprennent également des dispositions relatives au partage des données douanières, à la conduite d'opérations policières conjointes pour démanteler les réseaux de trafic d'êtres humains et à la perturbation de la chaîne d'approvisionnement responsable du transport de centaines de petits bateaux et de composants connexes à travers l'Europe.

L'accord n'aborde pas actuellement la question du rapatriement des demandeurs d'asile turcs déboutés. En effet, depuis le Brexit, il n'existe toujours pas de protocole de retour officiel entre les deux pays.

Jusqu'à présent, la Turquie n'a conclu un accord avec l'UE que pour la réadmission des migrants irréguliers qui ont traversé son territoire.

Le ministre britannique de l'Immigration, Robert Jenrick, s'est rendu récemment en Turquie pour préparer cet accord historique.

La ministre britannique de l'Intérieur, Suella Braverman, a déclaré: «Ce partenariat avec notre cher allié turc permettra à nos autorités policières de collaborer afin de relever ce défi international et interrompre la chaîne d'approvisionnement illicite en petits bateaux.

La Turquie possède le poste frontalier le plus fréquenté d'Europe, à Kapikule, et quelque 1 486 ressortissants turcs à bord de petites embarcations ont tenté d'entrer au Royaume-Uni par la Manche au cours des sept premiers mois de l'année, ce qui les place en deuxième position après les Afghans qui tentent la traversée.

Le gouvernement britannique a dévoilé son projet de création d'un «centre d'excellence» sous l'égide de la police nationale turque.

Cette initiative vise à renforcer les relations de collaboration entre les autorités des deux pays et à accélérer l'échange de renseignements en temps réel sur les réfugiés.

Le statut actuel de la Turquie en tant que pays de «foyer sûr» non désigné, en vertu de la loi sur l'immigration clandestine, a fait prendre conscience au Parlement britannique de la nécessité de modifier sa législation pour intégrer Ankara dans la liste.

Cet amendement anticipé devrait susciter un débat passionné.

En vertu de la loi adoptée le mois dernier, le ministre de l'Intérieur est chargé de détenir et d'expulser les personnes arrivant illégalement au Royaume-Uni, soit vers le Rwanda, soit vers un autre pays tiers «sûr».

Jon Featonby, analyste politique en chef au Conseil des réfugiés, a écrit sur Twitter: «Le futur accord sur les petits bateaux semble incorporer un accord de rapatriement avec la Turquie qui pourrait s'avérer sans conséquence une fois que la loi sur l'immigration illégale entrera en vigueur.»

«Cette législation stipule que les ressortissants turcs demandeurs d'asile ne peuvent pas être rapatriés en Turquie», a-t-il ajouté.

Cet accord capital devrait occuper le devant de la scène lors du prochain dialogue sur les migrations entre le Royaume-Uni et la Turquie, qui doit se tenir à Londres cet automne.

Parallèlement, le Royaume-Uni a commencé cette semaine à héberger des demandeurs d'asile sur une péniche, le Bibby Stockholm.

Horizon, la Manche

Ce vendredi, les migrants ont été temporairement évacués de la péniche après que des traces de légionelles ont été trouvées dans le système d'eau à bord.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre du plan controversé du gouvernement visant à faire face au grand nombre de personnes arrivant au Royaume-Uni sur de petites embarcations et à réduire les dépenses consacrées à l'accueil des réfugiés.

À l'approche des élections locales, les forces de police turques devraient intensifier leurs opérations contre les migrants en situation irrégulière dans le pays et cibler davantage les passeurs en luttant contre les itinéraires de migration.

Le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a récemment annoncé que la police turque avait mené plus de 2 000 opérations dans le cadre de la lutte contre les réseaux de contrebande et arrêté plus de 1 300 personnes.

Basak Yavcan, directrice de recherche au Migration Policy Group à Bruxelles, croit que le Royaume-Uni applique une politique générale d’extériorisation avec de nombreux pays dans le monde.

«Les conséquences de cette politique avec la France au large de Calais, sur la côte nord de la France, ont entraîné des violations majeures des droits de l'homme», a-t-elle déclaré à Arab News.

Les migrants continuent d'essayer de traverser la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni, malgré un accord entre Londres et Paris visant à renforcer les capacités de contrôle de la police.

Selon Yavcan, cette politique ne s'est pas avérée très efficace car elle ne s'attaque pas aux causes profondes de la migration.

Elle a indiqué: «Dans le passé, cela s'est retourné contre le Belarus et le Maroc. Elle entraîne des violations des droits de l'homme parce qu'elle permet à ces pays tiers de gérer l'immigration clandestine comme ils l'entendent.»

«Si le Royaume-Uni prévoit quelque chose de semblable à ce qu'il a fait avec le Rwanda à l'avenir, il se peut que la Turquie devienne un pays où les migrants sont retenus en grand nombre.»

Il est également problématique de qualifier de «pays sûr» un pays qui accueille encore de très nombreux réfugiés en Europe sur la base de préoccupations liées aux droits de l'homme.

«Chaque demande de statut de réfugié est individuelle. Dans certains cas, un demandeur pourrait être confronté à certains risques de persécution à cause de sa situation particulière», a précisé Yavcan.

Begum Basdas, chercheuse au bureau régional d'Amnesty International pour l'Europe, estime qu'il n'y a rien que le gouvernement britannique ne fasse pour que les demandeurs d'asile se sentent mal accueillis et en danger.

«Nous devons reconnaître que la Turquie continue d'accueillir le plus grand nombre de réfugiés dans la région, et il est important que la communauté internationale partage la responsabilité et ne s'y dérobe pas», a-t-elle déclaré à Arab News.

Elle a soutenu: «Il y a en toile de fond une montée de la rhétorique raciste anti-réfugiés de la part des politiciens au Royaume-Uni et en Turquie — il y a également une augmentation des retours illégaux de réfugiés, donc tout accord conclu avec la Turquie doit mettre les droits de l'homme au centre.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


KSrelief poursuit son action humanitaire en Jordanie, en Afghanistan et au Liban

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
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  • KSrelief a fourni des services médicaux et distribué des produits de première nécessité à des personnes

RIYAD: Le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane (KSrelief) poursuit ses activités humanitaires en Jordanie, en Afghanistan et au Liban en fournissant des services médicaux et en distribuant des produits de première nécessité à des particuliers.

Au camp jordanien de Zaatri, l'agence d'aide saoudienne a fourni des services médicaux à 2 738 patients au cours de la deuxième semaine de novembre. Les médecins généralistes ont traité 657 patients, les internistes 125 patients souffrant de diabète, d'hypertension et d'asthme.

La clinique pédiatrique a examiné 270 enfants, tandis que le service des urgences a pris en charge 297 patients. Les dentistes, quant à eux, ont traité 183 patients

La clinique de gynécologie a pris en charge 182 femmes, tandis que la clinique des oto-rhino-laryngologistes a traité 57 patients pour des affections telles que la sinusite, la pharyngite, l'amygdalite et l'otite moyenne.

La clinique d'ophtalmologie a aidé 51 patients et leur a fourni des médicaments. La clinique de cardiologie a reçu 27 patients et la clinique de radiologie diagnostique a effectué des examens pour 25 patients.

Les autres services médicaux fournis comprenaient également des tests de laboratoire, des radiographies et des vaccinations.

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués à 1 200 personnes dans le cadre d'un projet destiné aux rapatriés du Pakistan vers l'Afghanistan et aux personnes touchées par les inondations.

Au Liban, KSrelief a distribué 530 coupons d'achat à des orphelins et à des personnes handicapées dans la région du Akkar, à Beyrouth, dans le centre et l'ouest de la Bekaa et à Aramoun.

Ces coupons permettent aux bénéficiaires d'acheter les vêtements d'hiver de leur choix dans des magasins agréés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).