Des centaines de migrants africains libérés des passeurs dans le sud du Yémen

Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants ciblant le trafic humain, de drogue et d’autres types illégaux dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah (Photo fournie).
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Publié le Mardi 08 août 2023

Des centaines de migrants africains libérés des passeurs dans le sud du Yémen

  • De nombreux Yéménites ont salué la répression des activités de contrebande le long du littoral du pays
  • Certains Yéménites ont demandé une présence permanente des forces de sécurité pour continuer à traquer les gangs de trafic humain

AL-MUKALLA : Des centaines de migrants africains ont été secourus des gangs de contrebande et des dizaines de leurs ravisseurs ont été arrêtés dans le cadre d'une opération de sécurité dans le sud du Yémen.

Les autorités de la province de Lahij ont lancé samedi une campagne de sécurité coordonnée avec les forces des Brigades des Géants, visant la traite des êtres humains, la drogue et d'autres formes de trafic illégal dans la zone côtière de la mer Rouge à Ras Al-Arah.

Pendant plus de deux jours, ils ont libéré 450 migrants africains détenus dans des cabanes de contrebande délabrées à Al-Madaribah et dans le district d'Al-Arah. Ils ont également arrêté 52 contrebandiers présumés, plusieurs individus recherchés et saisi des armes à feu ainsi que des munitions.

Des images partagées sur les réseaux sociaux montraient des dizaines de véhicules armés avançant dans le désert, et des soldats incendiant des structures en bois, connues localement sous le nom d'Ahwash, où les migrants étaient détenus.

Le brigadier Ja’ar al-Kalwli, un chef de la sécurité local, a déclaré que ses forces effectuaient des patrouilles le long de la côte du littoral du district à la recherche de contrebandiers supplémentaires, ajoutant qu'ils avaient saisi du vin et des cigarettes de contrebande, des engrais utilisés pour fabriquer des explosifs, ainsi que plusieurs véhicules et motos utilisés dans les activités illégales des gangs.

Ras al-Arah est depuis longtemps considéré comme un lieu d'atterrissage majeur pour des milliers de migrants africains et un hub de contrebande.

Les trafiquants d'êtres humains détiennent des centaines de migrants africains captifs dans des entrepôts où ils sont battus, violés et privés de nourriture et de vêtements pour extorquer des rançons à leurs familles dans leur pays d'origine, selon des groupes locaux et internationaux de défense des droits et des organisations d'aide.

En juin 2021, Arab News avait rapporté que des centaines de migrants africains étaient présumés avoir péri au large de Ras al-Arah après le chavirement de leur bateau surchargé.

Yasser al-Yafae, un journaliste yéménite, a déclaré que cette vaste région désolée était devenue un refuge pour les trafiquants d'êtres humains et un point d'entrée pour les migrants en raison de sa proximité avec le détroit de Bab al-Mandab et du manque de présence sécuritaire. Il a également affirmé que certains responsables yéménites protégeaient les contrebandiers.

«La question est de savoir si la campagne de sécurité se poursuivra et si elle a un plan pour rester et s'étendre dans la région, ou si elle est temporaire. Si c'est temporaire, je ne pense pas que ce soit réalisable», a-t-il ajouté.

De nombreux Yéménites ont salué la répression des activités de contrebande le long de la côte du pays, et certains ont demandé une présence permanente des forces de sécurité pour continuer à traquer les gangs de trafic humain. 

Dans un post sur Facebook, Ibrahim Abu Malak, d'Aden, a déclaré : «Cette campagne aurait dû avoir lieu il y a un certain temps.»

«Parce que c'est un port pour la contrebande de tout ce qui nuit au pays, y compris les médicaments et l'alcool, ainsi que l'argent, les antiquités et les personnes, personne n'a pu contrôler la situation là-bas.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.