Encore dans la diversité, le Festival international de Dougga s’affirme en tant qu’une scène ouverte à tous les genres et trouve, dans une scène alternative, des sonorités nouvelles qui attirent un public frais, jeune et affranchi du meanstream.La soirée du mardi fut un pur plaisir pour ceux qui ont fait le déplacement jusqu’à Dougga, la route est longue mais fort plaisante, l’aventure commence dès les premiers instants.
Le chemin vers le nord-ouest est truffé de senteurs et de plaines verdoyantes. Bab L’Bluz et Selim et Nour Arjour ont assuré la soirée du mardi, un co-plateau harmonieux et une association fluide et subtile. Deux concerts qui se complètent dans l’esprit pas forcément dans le style mais qui ont su former une dynamique et un échange avec le public.
La première partie fut assurée par le groupe marocain Bab L’Bluz avec sa magnifique chanteuse-auteure et compositrice-instrumentiste Yousra Mansour. Belle voix, du charme et du charisme, elle porte la scène et le public avec dans un rythme qui tape dans le sol pour rejoindre le ciel. Elle chante, elle joue, elle danse et fait des youyous, car cette artiste aime ce qu’elle fait, le vit pleinement et le montre sans retenue et cela se ressent chez un public totalement sous le charme.
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