Pour son 1er déplacement, Attal se rend dans une école détruite lors des émeutes

Le nouveau ministre français de la Jeunesse et de l'Education Gabriel Attal visite l'Ecole Régionale du Premier Degré (ERPD) mise à disposition par la région pour accueillir les 170 élèves affectés par la destruction de leurs classes à l'école élémentaire du Bois de l'Etang lors des manifestations qui ont suivi le meurtre de Nahel, à La Verrieres, à l'ouest de Paris, le 21 juillet 2023. (Photo, AFP)
Le nouveau ministre français de la Jeunesse et de l'Education Gabriel Attal visite l'Ecole Régionale du Premier Degré (ERPD) mise à disposition par la région pour accueillir les 170 élèves affectés par la destruction de leurs classes à l'école élémentaire du Bois de l'Etang lors des manifestations qui ont suivi le meurtre de Nahel, à La Verrieres, à l'ouest de Paris, le 21 juillet 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Vendredi 21 juillet 2023

Pour son 1er déplacement, Attal se rend dans une école détruite lors des émeutes

  • A la rentrée, quelque 170 enfants de cet établissement seront scolarisés à l'Ecole régionale du premier degré, mise à disposition par la région Ile-de-France
  • Gabriel Attal a chiffré à «plus de 200» le nombre d'établissements scolaires endommagés par les émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel le 27 juin, dont «une dizaine intégralement détruits»

LA VERRIÈRE: Pour son premier déplacement en tant que ministre de l'Education, Gabriel Attal s'est rendu vendredi en banlieue parisienne pour visiter le chantier de reconstruction d'une école détruite pendant les émeutes de fin juin, après la mort d'un jeune tué par un policier.

"J'ai tenu à me rendre dans un établissement touché par les émeutes", en pensant aux "familles, personnels et élus traumatisés par ce qui s'est passé", a déclaré le nouveau locataire de la rue de Grenelle, nommé jeudi pour succéder à Pap Ndiaye, devant l'école élémentaire Bois de l'Etang à La Verrière (Yvelines).

A la rentrée, quelque 170 enfants de cet établissement seront scolarisés à l'Ecole régionale du premier degré, mise à disposition par la région Ile-de-France.

La mère d'un élève de l'école élémentaire a raconté à l'AFP que son fils de 10 ans n'avait "pas trop apprécié l'idée d'aller ailleurs" à la rentrée prochaine.

"Mais je lui ai expliqué qu'on ne pouvait pas faire autrement, que son école a brûlé, qu'il n'est pas le seul à changer d'école et que toute l'équipe pédagogique part avec lui" dans le nouvel établissement, a détaillé cette mère de famille, Hounas Nacia.

Gabriel Attal a chiffré à "plus de 200" le nombre d'établissements scolaires endommagés par les émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel le 27 juin, dont "une dizaine intégralement détruits".

"Tous les élèves auront des solutions de scolarisation, et ce qui m'importe, c'est que cette scolarisation soit stable. Il faut se mettre à la place des élèves et des familles" et prendre en compte "le temps de transport scolaire et les tarifications de la cantine", a-t-il ajouté.

Le nouveau ministre était entouré d'élus locaux, dont le sénateur des Yvelines et président du Sénat, Gérard Larcher (LR), ou William Martinet, député LFI des Yvelines qui l'a interpellé sur les réseaux d'éducation prioritaire (REP).


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.