«Mahfel» a ouvert la 57e édition du Festival international de Carthage vendredi soir. Fadhel Jaziri était fidèle à son sens du spectacle, en misant surtout sur les percussions. Les darbouka, bendirs, tablas mitraillaient à Carthage ! Le public a eu sa super-fête !
Le théâtre romain de Carthage dans ses beaux jours pour cette ouverture ! Plein comme un œuf ! La foule a envahi les gradins très tôt. Un public qui savait ce qu’il venait voir. Un public venu pour faire la fête et il a eu sa fête dans les règles de l’art. Une œuvre et une signature tunisiennes pour l’ouverture de cette édition. Fadhel Jaziri est une valeur sûre dans la conception de ce genre de spectacle. Cette fois, c’est avec «Mahfel» qu’il revient, fidèle à son sens de la fête, une recette qu’il maîtrise à merveille.
Ainsi vendredi soir, Fadhel Jaziri a offert à son public plus de deux heures de spectacle non stop où les chanteurs se relayaient sur le micro pour entonner un répertoire «bédoui» connu ou peu connu par les Tunisiens, mais très riche de cette tunisianité qui caractérise nos régions. Les paroles, même si elles étaient parfois inaudibles (à cause d’un problème de son qui caractérise tous les spectacles de Carthage lorsqu’il y a trop d’instruments qui accompagnent les chanteurs), véhiculaient une poésie et des couleurs tirées du fond de notre patrimoine.
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