Des chirurgiens saoudiens séparent des jumeaux siamois syriens

Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Bassam et Ihsan se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée. (Photo AN, Huda Bashatah)
Les parents des jumeaux ont exprimé leur joie et ont sincèrement remercié KSrelief pour leur aide. (Photo AN, Huda Bashatah)
Les parents des jumeaux ont exprimé leur joie et ont sincèrement remercié KSrelief pour leur aide. (Photo AN, Huda Bashatah)
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Publié le Vendredi 07 juillet 2023

Des chirurgiens saoudiens séparent des jumeaux siamois syriens

  • La chirurgie de séparation s’est déroulée en cinq étapes et a été réalisée par une équipe médicale de 26 personnes
  • Cette intervention est la 58e opération de séparation de jumeaux siamois réalisée dans le cadre d’un programme saoudien qui a supervisé 130 cas provenant de 23 pays depuis 1990

RIYAD: Une équipe de chirurgiens saoudiens a séparé jeudi des jumeaux siamois syriens au cours d’une opération de sept heures réalisée à l’hôpital spécialisé du roi Abdallah pour enfants de Riyad.

Bassam et Ihsan, qui sont âgés de 32 mois et pèsent environ 19 kg, se trouvent dans un état stable à la suite de l’intervention chirurgicale compliquée.

Les jumeaux partageaient la partie inférieure de la poitrine, l’abdomen, le foie et les intestins, Ihsan étant le plus dominant. Bassam, quant à lui, ne possède pas les systèmes urinaire et reproducteur, notamment les reins, l’uretère, la vessie et les organes reproducteurs masculins.

La chirurgie de séparation s’est déroulée en cinq étapes et a été réalisée par une équipe médicale de 26 personnes composée d’un médecin, de spécialistes, de techniciens, d’infirmiers et d’assistants.

Le Dr Abdallah al-Rabïa, conseiller à la cour royale et superviseur général du Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief), dirigeait l’opération entreprise sur les directives du roi Salmane et du prince héritier, Mohammed ben Salmane.

L’opération était d’autant plus complexe qu’Ihsan souffre d’importantes malformations cardiaques congénitales et d’une atrophie du développement cérébral, ce qui réduisait ses chances de survie. Le Dr Al-Rabïa a souligné que pour sauver la vie de Bassam, l’équipe médicale a décidé de procéder à l’opération de séparation des jumeaux.

«Le fait que des organes vitaux et sensibles soient conjoints rend l’opération de séparation des jumeaux difficile. De même, l’existence de malformations congénitales dans certains organes, tels que le cœur, le système urinaire ou le système reproducteur et, parfois, le cerveau, rend l’opération encore plus complexe», explique-t-il. 

«La difficulté réside donc dans la façon dont les jumeaux sont conjoints, et à quel degré exactement. Par ailleurs, les malformations congénitales rendent généralement l’opération complexe, et celle-ci doit être réalisée dans des centres médicaux spécifiques dans le monde.»

Après l’intervention, les jumeaux ont été transférés dans une unité de soins intensifs pour enfants où ils resteront sous surveillance.

Les parents des enfants ont remercié le roi, le prince héritier et l’équipe médicale pour leur soutien.

Leur père, Mahmoud Salih, a déclaré: «Nous avons communiqué avec KSrelief, qui nous a répondu. Nous les remercions infiniment. Toutes les procédures se sont déroulées de la meilleure façon possible, depuis le début jusqu’à notre arrivée ici.»

«Il s’agissait d’un cas critique et l’opération de séparation était nécessaire. Qu’Allah soit loué. Les bienfaiteurs ont pris contact avec nous et nous avons été rassurés par l’hôpital du roi Abdallah, le Dr Abdallah al-Rabïa et l’excellent personnel médical.»

Cette intervention est la 58e opération de séparation de jumeaux siamois réalisée dans le cadre d’un programme saoudien qui a supervisé 130 cas provenant de 23 pays depuis 1990.

Majd Nafea, infirmière et membre de l’équipe multidisciplinaire de 26 personnes, a commencé à travailler sur ces opérations spécialisées en 2019.

«La première opération à laquelle j’ai participé était difficile pour moi, car je n’avais jamais assisté à une opération de séparation de jumeaux. Mais, par la suite, et au fil des opérations, c’est devenu un peu plus facile», a-t-elle confié.

«Le royaume d’Arabie saoudite a investi dans ses cadres et ses citoyens, et chacun a reçu une éducation de qualité dans les universités les plus prestigieuses du monde», a affirmé le Dr Al-Rabïa. 

«Aujourd’hui, ils reviennent pour prouver que les cadres saoudiens sont représentatifs du Royaume, et le programme saoudien de séparation des jumeaux siamois en est un exemple».

Les jumeaux et leurs parents ont été transportés par avion de la capitale turque Ankara vers l’Arabie saoudite le 22 mai.

«Cela fait un mois que nous sommes arrivés et nous avons été accueillis de la meilleure des façons. Qu’Allah les bénisse et leur accorde des milliers de récompenses», a ajouté M. Salih.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.