« Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux, la langue française », aimait à répéter le poète Léopold Sédar Senghor, ancien président du Sénégal.
Une formule qui, dans les années 70, reflétait la philosophie des pères fondateurs de la Francophonie institutionnelle, Senghor, Habib Bourguiba et Hamani Diori, et qui consiste à mettre à profit la langue française au service de la paix, de la solidarité, du développement et du rapprochement des peuples par le dialogue des civilisations. Le projet francophone a, sans cesse, évolué depuis.
Cinquante ans après, la Tunisie, membre fondateur de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), accueillera en grande pompe la XVIIIe édition du Sommet de la Francophonie sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ».
« Ce Sommet sera le plus grand évènement d’envergure jamais organisé par la Tunisie », a déclaré Mme Sarra Maâouia, conseillère auprès du président de la République chargée de la coopération diplomatique.
« Il constitue un nouveau défi pour la Tunisie et une échéance importante de par l’affluence et le nombre de délégations participantes », a-t-elle expliqué dans une interview exclusive accordée à l’agence TAP.
L’OIF compte 88 États et gouvernements (54 membres, 7 pays associés et 27 pays observateurs).
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