Comédienne aux nombreux prix d’interprétation, notamment dans Parfums d’Alger , de Rachid Benhadj ou Les terrasses, Normal et Le Repenti, de Merzak Allouache, elle est aussi femme de théâtre et d’Opéra, productrice, scénariste et réalisatrice. Après Kindil el bahri (La méduse) qu’elle produit, elle revient avec Akhira («La dernière reine»), coréalisé avec son mari Damien Ounouri et où elle joue le rôle principal.
- Vous avez coréalisé et interprété La dernière reine, Zaphira, femme du Roi d’Alger Salim Toumi. En dehors de sa qualité indéniable, le succès du film est-il lié au fait que ce soit la seule reine algérienne connue ?
Le succès d'un film est dû au film, un succès cinéma est lié au cinéma et pas seulement à sa thématique. Cinéma, mise en scène, scénario, acteurs, direction artistique et comment cet ensemble résonne chez le public, c’est du moins ce que je pense. Zaphira n'est pas la seule reine, d'ailleurs on parle du roi Salim Toumi dans l'histoire, les épouses ne sont pas des reines. Il faut voir le film pour comprendre. Mais le titre La dernière reine est presque ironique par rapport au sort de cette femme. Cette femme d'ailleurs l'existence oscille entre histoire et légendes.
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