Journaliste, critique et réalisateur de films, Tahar Houchi quitte le pays dans les années terrorisme après une licence en lettres et linguistique obtenue à Alger, et poursuit ses études DES en études du développement, DEA de langue, littérature et civilisation françaises, pour finir par fonder le festival de Genève.
-En tant que co-fondateur du festival, quel bilan faites-vous de cet évènement qui en est déjà à sa 18e édition ?
En tant que fondateur du festival, quand je regarde mon point de départ à mon arrivée à Genève, en laissant derrière moi un pays déchiré par le terrorisme, et je regarde la belle plateforme que j’ai créée et où ont été exposées plus de mille œuvres en 18 ans, je ne peux ressentir que de la satisfaction. Quand je me rappelle les nombreuses figures du cinéma, comme Kaouther Ben Henia, Kamel Ben Smail, Karim Moussaoui, Salah Isaad, Lyes Salem et autres qui sont passés par le FIFOG avant de briller dans d’autres festivals, je ressens de la satisfaction. Quand je réalise que plus d’une centaine de partenaires nous font confiance, je ressens de la satisfaction. Malgré ce sentiment de l’accompli qui me remplit, je ressens une pointe de tristesse que je n’ai pas pu le faire dans mon pays.
-Vous êtes aussi algérien, avez-vous pensé à monter un festival en Algérie ou c’est trop difficile ?
Disons qu’un festival ne peut pas se faire à distance…
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