L'Arabie saoudite organise une réunion ministérielle de la Ligue arabe et des États insulaires du Pacifique

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, préside la deuxième réunion ministérielle des membres de la Ligue des États arabes et des petits États insulaires en développement du Pacifique, à Riyad, lundi. (SPA)
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, préside la deuxième réunion ministérielle des membres de la Ligue des États arabes et des petits États insulaires en développement du Pacifique, à Riyad, lundi. (SPA)
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, préside la deuxième réunion ministérielle des membres de la Ligue des États arabes et des petits États insulaires en développement du Pacifique, à Riyad, lundi. (SPA)
Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères, préside la deuxième réunion ministérielle des membres de la Ligue des États arabes et des petits États insulaires en développement du Pacifique, à Riyad, lundi. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre Taneti Maamau, le président des Kiribati, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre Taneti Maamau, le président des Kiribati, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre son homologue bahreïni, Abdullatif Al-Zayani, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre son homologue bahreïni, Abdullatif Al-Zayani, à Riyad. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Faisal Mekdad, à Riyad.  (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontre le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Faisal Mekdad, à Riyad. (SPA)
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Publié le Lundi 12 juin 2023

L'Arabie saoudite organise une réunion ministérielle de la Ligue arabe et des États insulaires du Pacifique

  • La réunion, présidée par le ministre saoudien des Affaires étrangères, était la deuxième du genre. La première avait eu lieu aux EAU en 2010
  • Le prince Faisal a affirmé que cette réunion offrait le forum idéal pour discuter de la coopération économique et politique entre les pays arabes et les États insulaires du Pacifique

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, a présidé lundi à Riyad la deuxième réunion ministérielle des membres de la Ligue des États arabes et des petits États insulaires en développement du Pacifique, treize ans après la première réunion qui s'était tenue en juin 2010 aux Émirats arabes unis.

Lors de son allocution d'ouverture, le prince a souhaité la bienvenue à la délégation et a déclaré que le Royaume était impatient d'élargir sa collaboration avec les pays insulaires du Pacifique et de relever les défis mondiaux tels que la sécurité alimentaire, le changement climatique et le développement durable.

Cette réunion ministérielle offre le forum idéal pour discuter de la coopération économique et politique entre le monde arabe et les États insulaires du Pacifique, pour partager des idées et aborder des questions d'intérêt commun, a-t-il ajouté.

Le prince Faisal a également mis l’accent sur les objectifs de l'accord de Paris sur le changement climatique ainsi que les mesures du Royaume pour les atteindre, notamment le lancement en 2021 de l’Initiative verte saoudienne et de l’Initiative verte du Moyen-Orient, qui font partie de la mission environnementale de l'Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030 du plan de développement et de diversification du pays.

Il a affirmé que le Royaume tenait à s'assurer que le secteur privé jouait un rôle dans l’ensemble du processus en recherchant des opportunités d'investissement qui profitent aux pays et à leurs peuples.

La délégation du Royaume à la réunion comprenait également Waleed Al-Khuraiji, vice-ministre des Affaires étrangères, Abdulrahman Al-Rassi, vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, et Abdulrahman Al-Dawood, directeur général du cabinet du ministre des Affaires étrangères.

Le prince Faisal a tenu plusieurs réunions en marge de l'événement principal, dont l’une avec Cheikh Salem Abdallah al-Jaber al-Sabah, ministre des Affaires étrangères du Koweït. Ils ont passé en revue les relations entre leurs pays et les moyens de les améliorer et les développer dans divers domaines, selon des responsables.

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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontrant le ministre syrien des Affaires étrangères et des Expatriés, Faisal Mekdad, à Riyad. (SPA)

Lors d'une réunion avec Faisal Mekdad, ministre syrien des Affaires étrangères, le prince a discuté des derniers développements dans le pays et dans la région dans son ensemble. Ils ont échangé des points de vue sur des questions d'intérêt commun.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères s'est également entretenu avec son homologue palestinien, Riyad al-Maliki, ainsi qu’avec Abdellatif Alzayani, ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, et Taneti Maamau, président et ministre des Affaires étrangères de l’île de Kiribati.

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Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhane, rencontrant le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, à Riyad. (SPA)

La veille de la réunion ministérielle, Walid al-Khuraiji a organisé un banquet en l'honneur des chefs des délégations des États insulaires du Pacifique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.