Les transitions présidentielles, même quand elles sont moins tendues que celle-ci, suscitent plus d’appréhension parmi les alliés de l’Amérique que parmi ses ennemis. Cela est particulièrement vrai pour les Britanniques.
Le gouvernement britannique s'efforce de montrer à la nouvelle administration Joe Biden que le Royaume-Uni reste un allié utile.
Le mois dernier, le Premier ministre Boris Johnson a accepté un accord de financement supplémentaire remarquablement généreux pour les forces armées britanniques, d’une valeur de 22 milliards de dollars sur quatre ans. Il espère clairement que le nouveau commandant en chef américain considérera cela comme un engagement à maintenir la capacité militaire du pays, toujours une pierre angulaire des relations transatlantiques.
Les responsables britanniques« brûlent l'huile de minuit » pour deviner le cours probable de l'administration Biden. Un ancien ambassadeur britannique à Washington me dit: «la question est toujours de savoir, connaissons-nous les gens qui seront autour du président? Et nous apprécieront-ils? »
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.