La guerre au Soudan a éclaté il y a près de cinquante jours. Les considérations et les chiffres ont changé de jour en jour. Les morts et les blessés augmentent, les crises humanitaires s'aggravent, l'espoir repose sur les médiations arabes et internationales et le niveau de peur monte. Dans des miroirs vers l'avenir, nous voyons des appréhensions concernant le nombre de réfugiés fuyant cet enfer, une résurgence du terrorisme et la relance de l'immigration illégale et du commerce illicite.
Chaque fois que je réfléchis à ce que l'avenir réserve à cette nation fraternelle, je suis submergé par la peur du sort d'un pays arabe pivot qui est l'un des plus chers à moi personnellement.
Le Soudan ne mérite pas tout cela. En effet, ce n'est pas seulement le fait que cette guerre ait éclaté qui devrait nous inquiéter. La vraie peur est que cela continue alors que le monde regarde ailleurs. Les guerres qui tombent dans l'oubli sont les plus dangereuses, et je crains que cela ne se produise au Soudan et que les scènes violentes de la guerre en cours dans cette nation fraternelle ne deviennent familières et normalisées - auxquelles nous nous adapterons et coexisterons avec des scènes de sang, de chaos et destruction.
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.