Tezgertirga, c’est aussi le prénom de l’héroïne du roman, une jeune fille rebelle qui s’insurge contre une société et une famille qui l’oppriment. «Tezgertirga est un cri de colère et une reconquête de la liberté.
La femme, qui croupit sous le poids des traditions archaïques de n’importe quelle société, se retrouve souvent exclue et marginalisée. Elle est condamnée à ne plus franchir des interdits, elle est violentée et rabaissée dès qu’elle tente de s’exprimer. Et la société kabyle est gangrenée par ces phénomènes aussi», dira l’écrivaine pour qui le salut et la réussite de la femme passent par l’école, la bonne instruction, la formation, etc. «C’est grâce à son caractère de rebelle, sa ténacité et aux études universitaires que Tezgertirga a pu se délivrer, à s’ouvrir au monde même en rencontrant des obstacles et des échecs durant son parcours. La vie est faite ainsi», explique Mlle Bellal. Tezgertirga est aussi une œuvre féministe, dont l’héroïne est féministe.
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