Il faut reconnaître que Fadhel Jaziri est aujourd’hui un véritable monument. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, que l’on trouve à redire à sa supposée mégalomanie, on ne peut que reconnaître le génie de ses créations qui font date dans l’histoire du spectacle. Tout ce qu’il touche est grandiose, démesuré, magnifiquement ancré dans un patrimoine qu’il assume et sublime avec un talent éblouissant.
Faut-il rappeler Ghassalet Ennouader qui introduisit un nouveau langage théâtral, Nouba, le premier opéra populaire qui constitua un réel électrochoc dans le paysage artistique et culturel, Noujoum qui changea notre regard et notre appréhension de la musique, et, bien sûr, ce qui restera le plus grand succès de Fadhel Jaziri, Hadhra, toujours renouvelée et jamais égalée.
Homme-orchestre, évoluant de la scène au cinéma, on lui doit Thalathoun, le film consacré à un pan de notre histoire souvent mal connu. Mais aussi n’hésitant pas à se mettre en retrait pour orchestrer le magnifique hommage en images rendu à Si Beji Caïd Essebsi.
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