Lionel Messi visite le site de Turaïf à Diriyah et parcourt le boulevard Riyadh City

Messi, sa femme Antonella et leurs enfants Mateo et Ciro à Diriyah (Photo fournie).
Messi, sa femme Antonella et leurs enfants Mateo et Ciro à Diriyah (Photo fournie).
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Publié le Jeudi 04 mai 2023

Lionel Messi visite le site de Turaïf à Diriyah et parcourt le boulevard Riyadh City

  • Le footballeur du Paris Saint-Germain a effectué une visite guidée à Diriyah et a savouré un excellent dîner à la terrasse Al-Bujairi
  • La famille s'est également rendue au musée du Cheval arabe et a pu côtoyer des pur-sang

DUBAÏ: La légende du football argentin Lionel Messi et sa famille ont visité cette semaine Turaïf, site du patrimoine mondial de l'Unesco vieux de trois cents ans, à Diriyah, lors de leur voyage en Arabie saoudite, et ont également découvert certaines des attractions les plus futuristes de Riyad.

Turaïf est une ville historique à la périphérie de Riyad qui remonte au XVe siècle.

Le footballeur du Paris Saint-Germain, qui a atterri dans le Royaume en début de semaine, a effectué une visite guidée à Diriyah et a savouré un excellent dîner à la terrasse Al-Bujairi.

Messi et sa famille profitant de leur séjour à VIA Riyadh, la nouvelle destination de luxe de la capitale saoudienne (Photo fournie).

Un itinéraire chargé a permis à Messi et à sa famille de passer des moments agréables ensemble en visitant VIA Riyadh, la nouvelle destination de luxe de la capitale saoudienne, de même que le boulevard Riyadh City, découvrant ainsi deux des quartiers de divertissement et de boutiques ultramodernes de la ville.

Messi et sa famille interagissant avec les chevaux arabes de race pure en Arabie saoudite (Photo fournie).

La famille s'est aussi rendue au musée du Cheval arabe et a pu côtoyer des pur-sang, tandis que Messi posait pour des photos portant un faucon blanc sur son avant-bras.

Messi avec un faucon blanc à Diriyah (Photo fournie).

Lors de cette visite, l'épouse de Messi, Antonella Roccuzzo, avait sur la tête un hama saoudien traditionnel décoratif porté dans le passé par les femmes de la région du Najd du Royaume.

Antonella Roccuzzo à Diriyah, portant un hama saoudien traditionnel (Photo fournie).

Avant la visite à Diriyah, la famille de Messi a pu également profiter d’un passage dans une vraie ferme agricole saoudienne, loin de l'agitation de la ville, et a assisté à une démonstration de tressage de palmiers.

En début de semaine, Messi a publié une photo des plantations de palmiers dattiers du Royaume, avec la légende suivante: «Qui pensait que l'Arabie saoudite avait tant de verdure? J'aime découvrir ses merveilles inattendues chaque fois que je peux le faire.»

Messi dans une ferme saoudienne donnant à manger à une gazelle d’Arabie (Photo fournie).

Le premier jour, ils ont également nourri des gazelles d'Arabie, qui étaient menacées d'extinction, mais qui font maintenant partie d'un programme de réensauvagement et de préservation qui a permis à leur population de se développer. Au début de cette année, 650 gazelles d’Arabie et 550 gazelles des sables ont été relâchées dans les 12 400 kilomètres carrés de la réserve d'AlUla, également connue pour avoir réintroduit le léopard d’Arabie dans son milieu naturel.

Leo Messi et sa femme Antonella, avec leurs enfants Mateo et Ciro, jouant à des jeux d'arcade au boulevard Riyadh City (Photo fournie).

Messi, considéré comme l'une des légendes du sport, a remporté l’année dernière la Coupe du monde avec l'Argentine au Qatar. Il a une large base internationale de fans avec des centaines de millions de followers sur les réseaux sociaux.

Le joueur argentin est ambassadeur de Visit Saudi, le label promotionnel du ministère du Tourisme.

Le ministère est chargé de présenter les trésors naturels et culturels de l'Arabie saoudite aux touristes internationaux et nationaux, dans le cadre des réformes connues sous le nom de la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.          

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël en finale de l'Eurovision malgré les critiques

A l'intérieur de la salle, l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, a comme à l'accoutumée interdit tout drapeau autre que ceux des participants et toute bannière à message politique. (AFP).
A l'intérieur de la salle, l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, a comme à l'accoutumée interdit tout drapeau autre que ceux des participants et toute bannière à message politique. (AFP).
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  • Israël participe depuis 1973 à l'Eurovision, qu'il a remporté pour la quatrième fois en 2018
  • Vendredi, le pays faisait figure de deuxième favori pour la victoire finale derrière la Croatie et devant la Suisse, selon le comparateur de sites de paris en ligne Oddschecker.com

MALMO: Israël s'est qualifié pour la finale samedi de l'Eurovision de la chanson à Malmö, en Suède, où des milliers de personnes ont manifesté contre sa participation à ce concours en raison de la guerre à Gaza.

La jeune artiste Eden Golan a décroché son ticket jeudi soir avec la chanson "Hurricane", dont la version initiale avait dû être modifiée car elle faisait allusion à l'attaque du groupe islamiste Hamas qui a ensanglanté Israël le 7 octobre.

Israël intègre ainsi le groupe de 26 pays qui s'affronteront samedi pour succéder à la Suède comme lauréate de cette compétition suivie par plusieurs dizaines de millions de téléspectateurs chaque année.

"Je suis si reconnaissante à tous ceux qui ont voté pour nous et qui nous ont soutenus", a déclaré l'Israélienne âgée de 20 ans. "C'est vraiment un honneur d'être ici, sur scène, de jouer et de montrer notre voix, de nous présenter avec fierté", a-t-elle souligné.

Israël participe depuis 1973 à l'Eurovision, qu'il a remporté pour la quatrième fois en 2018.

Vendredi, le pays faisait figure de deuxième favori pour la victoire finale derrière la Croatie et devant la Suisse, selon le comparateur de sites de paris en ligne Oddschecker.com.

Avant la demi-finale, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait déclaré que la candidate de son pays avait "déjà gagné".

"Non seulement vous participez fièrement et de manière admirable à l'Eurovision, mais vous affrontez avec succès une horrible vague d'antisémitisme", a-t-il dit dans un message vidéo adressé à la chanteuse.

Sécurité renforcée 

Près de 12.000 personnes ont manifesté jeudi dans la ville hôte contre la participation d'Israël, exprimant leur indignation face à la guerre à Gaza. Un nouveau rassemblement est prévu samedi.

"Cette année on boycotte complétement", a confié Cecilia Brudell, 31 ans, dans la foule où figurait aussi la militante pour le climat Greta Thunberg.

"Hurricane" a toutefois été interprété sans accroc ni interruption jeudi soir par Eden Golan devant les 9.000 spectateurs de la Malmö Arena, exaltés par la compétition.

A l'intérieur de la salle, l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui chapeaute le concours, a comme à l'accoutumée interdit tout drapeau autre que ceux des participants et toute bannière à message politique.

La sécurité a par ailleurs été renforcée tant dans la Malmö Arena que dans le reste de cette ville du sud de la Suède, où vit la plus importante communauté d'origine palestinienne du pays et où les drapeaux palestiniens côtoient les fanions aux couleurs acidulées.

"L'UER prend toutes les précautions nécessaires pour faire de ce lieu un endroit sûr et uni pour tous", s'est félicité après la demi-finale Eden Golan, qui a fait l'objet de menaces sur les réseaux sociaux.

La neutralité du télé-crochet avait été bousculée mardi lors de la première demi-finale par le chanteur suédois Eric Saade, qui portait un keffieh palestinien autour du bras.

Un geste regretté par l'UER et par la télévision publique suédoise SVT, qui revendiquent le caractère apolitique de ce rendez-vous populaire.

Appels au boycott 

L'an dernier, l'UER avait interdit au président ukrainien Volodymyr Zelensky de s'exprimer lors du concours.

Cette année, le conflit en Ukraine a été éclipsé par la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre quand des commandos du Hamas ont mené une attaque contre Israël qui a fait plus de 1.170 morts, majoritairement des civils, selon un bilan de l'AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Plus de 250 personnes ont été enlevées et 128 restent captives à Gaza, dont 36 seraient mortes, selon l'armée.

En riposte, l'armée israélienne a lancé une offensive à Gaza, qui a fait jusqu'à présent 34.904 morts, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.

"Il doit y avoir des manifestations, les gens doivent exprimer leurs opinions, les gens doivent boycotter", a déclaré Magnus Børmark, candidat pour la Norvège avec son groupe Gåte, qui, comme huit autres participants ont publiquement appelé à un cessez-le-feu durable.

Les représentants de certains pays avaient envisagé de boycotter le concours pour protester contre la présence d'Israël, mais n'ont finalement pas donné suite.

100.000 visiteurs attendus 

Des renforts policiers sont venus de toute la Suède mais aussi du Danemark et de la Norvège pour sécuriser le concours.

Alors que la Suède a relevé l'an dernier son niveau d'alerte après des actes de profanation du Coran, "il n'y a pas de menace dirigée contre l'Eurovision", a assuré Jimmy Modin, un porte-parole de la police.

Pour les fans -- la ville attend jusqu'à 100.000 visiteurs samedi --, "c'est ce qui est sur scène qui est important: les contributions, les artistes et la musique, et non la politique", estime le professeur d'histoire des idées Andreas Önnerfors, spécialiste de l'Eurovision.

Presque septuagénaire, ce concours qui a été suivi en 2023 par 162 millions de téléspectateurs est "une démonstration de la tolérance européenne que l'on ne trouve pas sous d'autres formes ni dans d'autres lieux", souligne-t-il.

Au sein de la communauté juive de Malmö, certains comptent toutefois quitter la ville pour le week-end.

"Avec l'Eurovision, il y a comme une intensification. Le sentiment d'insécurité s'est accru après le 7 octobre, de nombreux juifs sont inquiets", a expliqué un porte-parole, Fredrik Sieradzki.

D'après lui, les nombreuses manifestations propalestiniennes n'ont toutefois pas donné lieu à des appels visant les juifs de la ville.

La sécurité autour de la synagogue a tout de même été renforcée et jeudi un rassemblement pro-israélien a été entouré par des policiers lourdement armés.


La disparition d’une femme est le thème de départ de la nouvelle pièce de Betty Taoutel dans « Mono Pause »

« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique Betty Taoutel (Photo: fournie)
« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique Betty Taoutel (Photo: fournie)
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  • L’histoire d’une femme qui traverse un chamboulement intérieur, exacerbé par tout ce qu’elle a vécu ces dernières années au Liban
  • Une pièce qui raconte la rencontre de deux personnes, l’une en quête de solitude et l’autre fuyant la solitude

DUBAÏ : Pour son retour au théâtre après quatre ans d’absence, l’auteure-metteuse en scène et comédienne Betty Taoutel, fait bien des mystères. « C’est l’histoire de la disparition volontaire d’une femme. Les événements se déroulent dans une maison de la montagne libanaise », raconte Betty. 

« Les gens ont commencé à me demander où j’avais disparu. Et cette question, qui revenait de manière récurrente, a fini par provoquer chez moi un déclic. J’allais faire de la disparition d’une femme le thème de départ de ma nouvelle pièce », explique la dramaturge qui, dès août 2023, va s’atteler à l’écriture de Mono Pause.

L’histoire d’une femme (qu’elle interprète elle-même) qui traverse un chamboulement intérieur, exacerbé par tout ce qu’elle a vécu ces dernières années au Liban et qui décide volontairement de disparaître pour prendre une pause. Partie se réfugier dans une maison de montagne, elle y croisera en chemin un homme. Un personnage que Taoutel, qui écrit toujours des rôles spécifiques pour ses acteurs, a spécialement concocté pour son ami le professeur Jacques Mokhbat, spécialiste des maladies infectieuses et comédien à ses heures perdues.

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Partie se réfugier dans une maison de montagne, elle y croisera en chemin un homme. Un personnage que Taoutel a concocté pour son ami le professeur Jacques Mokhbat. (Photo : fournie)

« Il m’avait contactée quelques mois plus tôt et m’avait fait part de sa lassitude de baigner dans ce tourbillon de virus et de pandémie. Et de son envie de prendre congé de la médecine en remontant sur les planches d’un théâtre. Son désir de jouer a été l’un des facteurs déclencheurs de cette pièce qui, sans évoquer directement les événements traversés, dépeint leurs conséquences sur nos vies, nos caractères et notre seuil de tolérance », signale l’auteure, qui a également signé la mise en scène de Mono Pause.

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"Mono Pause" : la nouvelle pièce de Betty Taoutel. (Photo: fournie)

Une pièce qui, à travers ce duo d’acteurs sur scène, « accompagnés des voix off de cinq autres personnages », raconte aussi la rencontre de deux personnes, « l’une en quête de solitude et l’autre fuyant la solitude », consent-elle à dévoiler.


«Juste un défi»: une artiste peint avec ses mains et ses pieds dix tableaux simultanément

L'artiste néerlandais Rajacenna van Dam peint dix tableaux à la fois avec ses mains et ses pieds, en direct dans un musée à Vlaardingen, le 3 mai 2024 (Photo, AFP).
L'artiste néerlandais Rajacenna van Dam peint dix tableaux à la fois avec ses mains et ses pieds, en direct dans un musée à Vlaardingen, le 3 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • Un astronaute, un autoportrait, un panda avec des lunettes et sept autres peintures, posées à l'envers par terre, sur une table et sur deux chevalets, voient le jour sous les coups de brosse de la jeune femme
  • C'est parti d'une blague, un défi pour contrer l'ennui mais aujourd'hui, c'est du sérieux

VLAARDINGEN, Pays-Bas:  Armée de deux pinceaux entre les orteils et deux autres dans les mains, une concentration extrême dessinée sur son visage, Rajacenna van Dam, artiste néerlandaise de 31 ans, peint simultanément dix tableaux dans un musée aux Pays-Bas.

Un astronaute, un autoportrait, un panda avec des lunettes et sept autres peintures, posées à l'envers par terre, sur une table et sur deux chevalets, voient le jour sous les coups de brosse de la jeune femme aux cheveux bouclés.

C'est parti d'une blague, un défi pour contrer l'ennui mais aujourd'hui, c'est du sérieux : les bras et les jambes tendus, un coup de pinceau par ci, un coup de pinceau par là, Rajacenna, son nom d'artiste, est une perfectionniste et a planifié tous ses gestes en amont dans sa tête.

"Je travaille un peu sur un tableau, puis je reviens à un autre tableau, donc je déplace constamment ma concentration entre tous les tableaux", explique auprès de l'AFP Rajacenna, gauchère d'origine.

"Il y a cinq ans, j'ai commencé à peindre à deux mains, pour le défi et pour aller plus vite, et j'ai découvert que j'étais ambidextre", se souvient-elle.

Et un jour, un journaliste demande en plaisantant si elle peut aussi peindre avec les pieds.

Elle essaie, "pour le fun". Après des mésaventures avec du scotch entre les orteils, elle essaie de la pâte à modeler pour coincer le pinceau. Elle finit par y arriver, poste une vidéo sur internet qui devient virale et les commandes commencent à tomber.

La différence entre les tableaux peints à la main et ceux au pied n'est pas visible. A part pour elle.

"Je vois vraiment une grande différence car c'est un peu moins précis", dit-elle, invitée pour cette performance par un musée dans sa ville natale, Vlaardingen, dans le sud des Pays-Bas.

«Extraordinaire»

"Je m'ennuie assez vite, donc j’aime me mettre au défi, et faire tout ça en même temps provoque en moi une sorte de sensation de méditation, ce qui me calme beaucoup", raconte l'artiste, qui adorait déjà dessiner étant enfant.

Elle délaisse l'activité durant la puberté puis à 16 ans, un dessinateur de rue en Italie ravive la passion en elle. Aujourd'hui, ses vidéos en ligne ont des millions de vues, notamment celles où on la voit peindre avec ses mains et ses pieds plusieurs tableaux en même temps.

A sa connaissance, elle est la seule à faire ça. "Mais j'espère que les gens seront inspirés à faire plus de choses, ou de se mettre au défi un peu plus, comme dessiner avec les pieds", dit l'artiste, dont les tableaux partent pour des sommes entre 6.000 et 12.000 euros, selon son père, Jaco van Dam.

Elle a été remarquée par des célébrités telles que le chanteur Justin Bieber, qui a qualifié son travail d'"incroyable" lorsqu'elle lui a présenté un portrait de lui-même.

"C'est aussi très spécial pour nous en tant que parents, elle nous surprend aussi et je ne comprends pas non plus comment elle fait", déclare le père de Rajacenna auprès de l'AFP.

Au mur du musée trône un portrait d'Einstein peint par la jeune artiste. Un clin d'oeil à une étude dont fait l'objet son cerveau menée par le neuroscientifique turco-allemand Onur Güntürkün, selon lequel la jeune femme "est capable de choses que les neurosciences jugent impossible".

"Un scanner cérébral a déjà révélé auparavant que ses hémisphères cérébraux droit et gauche sont trois fois plus connectés que la moyenne", affirme Jaco van Dam auprès de l'AFP.

De quoi impressionner le commun des mortels qui déambule dans le musée, comme ce couple de retraités.

"C'est extraordinaire que quelqu'un soit capable de faire ça", s'exclame Anton van Weelden, 75 ans.

"Et en plus, les tableaux sont très beaux et réalistes", dit-il, avouant qu'il s'emmêlerait les pinceaux s'il venait à s'aventurer sur ce terrain-là. "Je n'arriverais même pas à peindre comme ça avec ma main droite".