Directrice de recherche émérite, la notoriété de l’archéologue Ferdi Sabah a dépassé les frontières algériennes. Elle a écrit des ouvrages inhérents au patrimoine archéologique national. Son intérêt s’est accentué sur l’importance des parcs culturels en Algérie, depuis qu’elle avait travaillé avec le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), à la suite d’une mission de recherches consacrée depuis des années aux parcs culturels algériens.
Sa conférence a suscité un intérêt grandissant au sein d’une assistance mixte, peu nombreuse, constituée d’universitaires et d’étudiants dévoués pour la protection du patrimoine algérien au pluriel. Sollicitée par nos soins à l’issue de son intervention qui s’est déroulée au siège de l’ENSCRBC de Tipasa, Sabah Ferdi, retraitée aujourd’hui, a voulu répondre à nos questions.
Vous venez de donner un aperçu sur l’importance des parcs culturels, à travers votre conférence. C’est très instructif ! En effet. C’est un précieux patrimoine que nous devons mettre à tout prix en valeur. L’Algérie compte cinq parcs culturels. L’Ahaggar, Tassili N’Ajjer, Touat-Gourara-Tidikelt, Atlas saharien et Tindouf. Ces parcs culturels constituent des outils de conservation de la biodiversité. Ces parcs ont vu le jour pour la première fois en 1972 avec la création du parc national de Tassili N’Ajjer.
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