«Moment historique»: les inconditionnels de la royauté campent déjà à Londres

Des personnes posent avant une célébration de rue à Windsor, le 2 mai 2023, avant la cérémonie de couronnement de Charles III, le 6 mai. 2023. (Photo par Adrian DENNIS / AFP)
Des personnes posent avant une célébration de rue à Windsor, le 2 mai 2023, avant la cérémonie de couronnement de Charles III, le 6 mai. 2023. (Photo par Adrian DENNIS / AFP)
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Publié le Vendredi 05 mai 2023

«Moment historique»: les inconditionnels de la royauté campent déjà à Londres

  • Alors que des centaines de milliers de personnes sont attendues samedi dans le centre de Londres dans l'espoir d'apercevoir Charles et Camilla, ces passionnés de la royauté sont déterminés à décrocher les meilleures places
  • Le couronnement qui arrive, le premier depuis sept décennies au Royaume-Uni, attire aussi son lot de visiteurs étrangers

LONDRES: A l'approche du couronnement de Charles III, les inconditionnels de la famille royale britannique campent déjà le long d'une vaste artère à Londres pour s'assurer une place aux premières loges.

"C'est un moment historique. On a tellement de chance d'être là au moment d'un couronnement !" s'enthousiasme Marie Scott qui figure parmi les premiers à s'installer sur le Mall qui mène au palais de Buckingham.

Agée de 52 ans, elle ne manque aucun événement royal depuis le mariage du prince William et Kate en 2011. Rien ne vaut selon elle d'y assister en vrai.

"Il faut les voir de ses propres yeux et ressentir tout ce qui se passe autour de soi", raconte-t-elle à l'AFP en terminant d'installer une tente pour une amie qui la rejoindra plus tard.

Alors que des centaines de milliers de personnes sont attendues samedi dans le centre de Londres dans l'espoir d'apercevoir Charles et Camilla, ces passionnés de la royauté sont déterminés à décrocher les meilleures places. Ils espèrent voir passer la procession qui se rendra à l'abbaye de Westminster où se déroulera le couronnement et son retour à Buckingham.

"C'est magique, voir l'armée, l'orchestre. Ca rend fier, fier d'être Britannique", explique Marie Scott.

 Unique "dans une vie" 

Elle fait partie d'un groupe d'amis qui ont réservé leurs places depuis plus d'une semaine. Parmi eux se trouve Carol Foster, 63 ans, qui campe sur le Mall depuis jeudi.

"On voulait avoir une bonne place parce qu'on pense que ça va être chargé. C'est quelque chose qui n'arrive qu'une fois dans une vie", avait-elle dit à l'AFP au lendemain de sa première nuit sous la tente.

Dans le groupe se trouve aussi Patrick O'Neill, venu de Belfast, la capitale nord-irlandaise, un habitué des événements royaux.

Il dit être venu pour s'"imprégner de l'atmosphère" avant le couronnement et se rassembler autour d'une passion commune.

"C'est important que je sois avec les amis de tout le pays que j'ai rencontré au fil des années", explique-t-il avec couronne en plastique et emmailloté dans un drapeau britannique portant le visage du roi.

"C'est un véritable centre d'intérêt. C'est une véritable passion. C'est difficile de dire ce que ça signifie pour moi", dit-il.

Un peu plus loin vers le palais de Buckingham, se trouve Faith Nicholson qui a une longue liste d'événements royaux à son actif.

"C'est une atmosphère géniale, tout le monde est très gentil et tout le monde prend soin des autres", explique-t-elle. "Une fois que ça démarre, c'est vraiment mémorable".

Le couronnement qui arrive, le premier depuis sept décennies au Royaume-Uni, attire aussi son lot de visiteurs étrangers à l'instar de Thomas Moore, un Américain aux racines britanniques, venu des environs de Salt Lake City avec sa femme Stephanie.

Cet octogénaire a déjà traversé l'Atlantique pour de nombreux événements royaux, pour la dernière fois l'année dernière pour le jubilé de platine célébrant les 70 ans de règne de la reine Elizabeth II.

"Ca me donne la chair de poule de voir passer un roi. Je suis d'une ancienne génération pour qui ça signifie beaucoup", poursuit-il en installant ses chaises pliantes. "C'est une occasion très spéciale. On a ça dans le sang".


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.