La vedette de YouTube Mark Wiens découvre les spécialités saoudiennes

Le chef saoudien Hicham Baeshen a accompagné Mark Wiens dans un voyage culinaire à travers Djeddah. Ils ont même eu la chance de déguster un festin de fruits de mer dans la région historique d’Al-Balad. (Capture d’écran YouTube/MarkWiens)  
Le chef saoudien Hicham Baeshen a accompagné Mark Wiens dans un voyage culinaire à travers Djeddah. Ils ont même eu la chance de déguster un festin de fruits de mer dans la région historique d’Al-Balad. (Capture d’écran YouTube/MarkWiens)  
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Publié le Lundi 01 mai 2023

La vedette de YouTube Mark Wiens découvre les spécialités saoudiennes

  • L’avis de M. Wiens sur le restaurant Al Baik de Djeddah, publié au mois de mars, a été vu plus d’1,3 million de fois
  • L’Américain s’est rendu en ferry aux îles Farasan, dans la région sud du Royaume, où il a mangé des fruits de mer et des plats de rue

DJEDDAH: Le vlog culinaire américain de Mark Wiens compte plus de dix millions d’abonnés sur YouTube. Le gastronome s’est récemment rendu dans le Royaume pour donner son avis sur certaines de ses nombreuses spécialités culinaires. 

Ce voyageur passionné a été invité par la Commission du ministère de la Culture et des Arts culinaires à explorer l’Arabie saoudite et à découvrir les différentes cuisines que ses régions proposent. 

«Mark a été accueilli par une équipe de recherche de la Commission des arts culinaires qui possède une connaissance approfondie du patrimoine culinaire de l’Arabie saoudite en vue de mettre en valeur la culture riche et diversifiée de la cuisine saoudienne à travers le Royaume», déclare le ministère à Arab News. 

M. Wiens est arrivé à Djeddah en février à bord d’un avion de la compagnie Saudia Airlines en provenance de Bangkok. Au cours de ce voyage de dix heures, il a eu un avant-goût du Royaume: il a savouré des dattes ainsi qu’un café saoudien. Au sujet de ce dernier, à l’occasion de la première vidéo qu’il a réalisée sur son voyage, le chef confie: «Il est vraiment teinté de jaune en raison de la présence de cardamome et de safran. Il est tellement aromatique, c’est incroyable.» 

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Ce voyageur passionné a été invité par la Commission du ministère de la Culture et des Arts culinaires à explorer l’Arabie saoudite et à découvrir les différentes cuisines que ses régions proposent. (Fournie)

«Compte tenu du fait que nous avons pris le vol de fin de soirée, on nous a servi le petit déjeuner, ce qui n’est généralement pas mon repas préféré dans un avion. Mais quand il y a du foul moudammas, j’adore ça!», affirme-t-il sur sa chaîne YouTube, Mark Abroad. 

Lors de ses déplacements à travers le Royaume, M. Wiens était accompagné de divers experts ainsi que par des aficionados de la gastronomie. À Djeddah, il a exploré la culture profonde de la ville côtière avec Hicham Baeshen, un chef talentueux qui compte lui-même plus de dix millions d’abonnés sur YouTube, Instagram et Snapchat. 

M. Baeshen a rencontré M. Wiens par hasard lors d’un voyage d’affaires en Géorgie. «Nous étions assis l’un à côté de l’autre et je lui ai demandé de m’appeler une fois qu’il se rendrait au Royaume», explique M. Baeshen. 

Le chef indique à Arab News qu’il a également emmené l’Américain en tournée autour de Djeddah. «L’expérience était délicieuse. C’est un personnage totalement différent et un gastronome très spécial. M. Wiens recherche la profondeur au sein de la culture de tous les pays qu’il visite», souligne-t-il. 

M. Baeshen précise que M. Wiens a demandé à «savoir comment les Saoudiens mangent et à comprendre l’essentiel de la cuisine saoudienne». Il ajoute: «Il voulait explorer la manière dont la nourriture est servie dans les foyers saoudiens. Je voulais lui donner une idée de ma culture, alors je l’ai emmené à Baeshen House, à Al-Balad.» 

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Lors de ses déplacements à travers le Royaume, M. Wiens était accompagné de divers experts ainsi que par des aficionados de la gastronomie. (Fournie)

Baeshen House est l’un des plus anciens bâtiments d’Al-Balad, un quartier historique de Djeddah et un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Construit en 1273, il est devenu un centre culturel en 2014 et représente la culture saoudienne du Hedjaz. 

«C’est ma triperie; je voulais donner à M. Wiens un aperçu de notre culture ancestrale», explique M. Baeshen. En l’évoquant, M. Wiens parle d’«un endroit véritablement fascinant à explorer». 

Pendant son séjour à Al-Balad, M. Baeshen a emmené M. Wiens à Al-Basali, un restaurant de fruits de mer qui existe depuis 1949. Les deux hommes ont dégusté des spécialités de la mer Rouge, notamment de la truite de corail, de la trompette empereur (Lettrinus Miniatus), du homard et des crevettes. 

Plus tard dans la journée, les deux hommes ont mangé du murtabak pour à l’occasion d’un dîner à Olfat al-Halawani. Il s’agit d’un plat populaire composé de viande hachée, de piments, d’herbes, d’épices et d’œufs enveloppés dans une pâte fine et cuits sur une poêle chaude. Il peut également être servi avec une garniture sucrée comme de la banane, du miel, du sucre ou du chocolat. 

M. Wiens a également mangé du mandi à l’agneau, du ta’teema de la région du Hedjaz – des pains assortis servis avec du fromage et des cornichons –, du chakchouka, du foul fumé avec du ghee, du falafel et divers plats sucrés comme le masoub et le labaniya. 

Après s’être rendu à Djeddah, M. Wiens a rejoint Al-Hassa, une oasis de la province de l’Est, où il a séjourné chez le chef Fahad al-Chouaibi. 

M. Al-Chouaibi a préparé le kabsah hassawi en utilisant du riz hassawi rouge, qui n’existe qu’à Al-Hassa – c’est le riz le plus cher au monde – aux côtés du khobz alhamar, une collation populaire à base de pâte de datte, de graines de tournesol et de graines noires cuite dans un four tandoor. 

M. Al-Chouaibi a également emmené M. Wiens dans une ferme de riz rouge. Ce dernier confie: «C’est vraiment extraordinaire de se retrouver ainsi au milieu du désert. Cet espace est luxuriant et fertile grâce à l’eau naturelle qui provient du sol.» 

M. Wiens a également visité le souk de Qaisariah, un marché aux épices qui date de deux siècles, où il a porté un shemagh et découvert le bisht, le manteau que portent les hommes par-dessus le thobe dans les pays du Golfe. 

L’Américain s’est également rendu en ferry aux îles Farasan, dans la région sud du Royaume, où il a mangé des fruits de mer et des plats de rue. À Riyad, il a dégusté du haneethe, un plat d’agneau rôti. 

L’avis de M. Wiens sur le restaurant Al Baik de Djeddah, publié au mois de mars, a été vu plus d’1,3 million de fois. 

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«Sérieusement, c’est sans doute le poulet frit le plus juteux que j’aie goûté de ma vie», confie M. Wiens en savourant la première bouchée dans le restaurant Al Baik. (Instagram) 

«Sérieusement, c’est sans doute le poulet frit le plus juteux que j’aie goûté de ma vie», confie M. Wiens en décrivant le poulet qu’il a mangé là-bas. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com