Le groupe algéro-turc Tayal Textiles signe des contrats avec des marques internationales

Des ouvriers qui travaillent chez Tayal Textiles. (Photo, fournie)
Des ouvriers qui travaillent chez Tayal Textiles. (Photo, fournie)
Une unité de production textile du groupe Tayal Textiles. (Photo, fournie)
Une unité de production textile du groupe Tayal Textiles. (Photo, fournie)
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Publié le Lundi 01 mai 2023

Le groupe algéro-turc Tayal Textiles signe des contrats avec des marques internationales

  • «Tayal Textiles Company est en parfaite mesure de répondre aux besoins des opérateurs économiques actifs dans le domaine et de suivre la vitesse de l’orientation de la politique de l’État d’aller vers l’exportation»
  • «Cette initiative devrait permettre d’ouvrir la voie à la production en Algérie de toutes les marques internationales de vêtements afin de réduire la facture des importations et de consolider notre production locale»

PARIS: Après la marque française Decathlon, des accords de partenariats ont été signés le 10 avril 2023 entre la société mixte algéro-turque Tayal Textiles et la société espagnole Inditex qui représente la marque de prêt-à-porter adulte et enfant Zara; les fabricants français Celio et Okaïdi, respectivement spécialisés dans l’habillement masculin et les vêtements pour enfants, ainsi que la société turque LC Waikiki. 

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Decathlon, l'entreprise française de vente d’articles de sport et de loisir, première marque à entrer sur le marché algérien en février 2023, va commercialiser dans sa première phase dix-huit produits fabriqués en Algérie. (Photo, fournie)

Decathlon, l'entreprise française de vente d’articles de sport et de loisir, première marque à entrer sur le marché algérien en février 2023, va commercialiser dans sa première phase dix-huit produits fabriqués en Algérie et elle compte atteindre plus de quatre-vingts produits d’ici à la fin de l’année 2023, ainsi qu’une capacité de production de deux millions de pièces d’ici à 2024, dont 20 % seront destinées à l’exportation vers d’autres pays africains. 

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Signature de l'accord accord de partenariat  par le directeur général de la société « Tayal », Tarek Ekerbiçer et la directrice générale de « Decathlon » Afrique, Asie et Amérique latine, Yasma Desreumaux. (Photo, fournie)

«Tayal Textiles Company est en parfaite mesure de répondre aux besoins des opérateurs économiques actifs dans le domaine et de suivre la vitesse de l’orientation de la politique de l’État d’aller vers l’exportation», confirme Abdelatif Houari, directeur adjoint du suivi et de l’appui à l’exportation au sein de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Selon lui, de nombreux marchés sont visés par la relance de l’industrie textile, soit les marchés arabes, africains et européens. 

Réindustrialisation  

«Les pouvoirs publics ont établi une feuille de route pour la réindustrialisation de l’économie algérienne qui, selon les objectifs établis lors de la Conférence sur la relance industrielle, est de passer sa contribution au produit intérieur brut (PIB) de 5% à 10%», explique Abderrahmane Hadef, expert en développement économique à Arab News en français, précisant que la filière du textile constitue un excellent vivier pour cette relance. 

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Abderrahmane Hadef, Consultant en développement économique. (Photo, fournie)

«Cet objectif commence à prendre forme avec la mise à contribution du groupe Tayal à travers son mégaprojet dans la région de Relizane», ajoute-t-il. M. Hadef souligne également que la dynamique dans le secteur du textile et du cuir va avoir des retombées économiques importantes. «C’est une excellente issue pour des milliers de jeunes qui sortent annuellement des centres de formation professionnelle et les instituts spécialisés», précise-t-il, en indiquant que «cela doit être accompagné par de nouvelles mesures facilitant l’implantation des marques franchisées et l’activation de la nouvelle loi sur les zones franches pour accroître l’attractivité du pays». 

Tayal Textiles

Tayal Textiles, une société mixte algéro-turque, est née d’un partenariat entre la société turque Intertay, filiale du groupe Tay, et les entreprises publiques algériennes C&H Group, Texalg, et Madar Holding SPA. Son usine, la plus grande d’Afrique, est située dans la zone industrielle de Sidi Khettab, dans la wilaya de Relizane.

Création d’emplois, transfert de savoir-faire et réduction de la facture des importations, accroissement de la compétitivité des entreprises algériennes, augmentation du taux d’intégration, tels sont les principaux objectifs des pouvoirs publics dans la conclusion des accords de partenariats avec les firmes étrangères. 

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Une unité de production de jeans à Tayal Textiles. (Photo, fournie)

Une filière à grande valeur ajoutée 

Création d’emplois, transfert de savoir-faire et réduction de la facture des importations, accroissement de la compétitivité des entreprises algériennes, augmentation du taux d’intégration, tels sont les principaux objectifs des pouvoirs publics dans la conclusion des accords de partenariats avec les firmes étrangères.

«Cette initiative devrait permettre d’ouvrir la voie à la production en Algérie de toutes les marques internationales de vêtements afin de réduire la facture des importations et de consolider notre production locale», déclare Tayeb Zitouni, ministre du Commerce et de la Promotion des exportations à cette occasion. M. Houari précise quant à lui que l’Algex est en négociations avancées avec seize autres entreprises du secteur du textile, de l’habillement et de la chaussure, dont les marques Maison 123, Mango, Undiz, Etam, Jennyfer et Parfois. 


L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies de carburant pour décarboniser l'aviation

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité du pétrole du ministère saoudien de l'Énergie. (Ministère de l'Énergie)
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  • Le directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie s'est entretenu avec Arab News 
  • «Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique», dit-il

BAKOU: L'Arabie saoudite recherche de nouvelles technologies pour améliorer le rendement énergétique et décarboniser le secteur de l'aviation, a déclaré un porte-parole du programme de durabilité du pétrole dans un entretien accordé à Arab News.

Mohammad Altayyar, directeur du programme de durabilité pétrolière du ministère saoudien de l'Énergie, s'est entretenu avec Arab News lors de la conférence des Nations unies sur le climat COP29 au sujet des efforts du Royaume pour améliorer la durabilité dans l'aviation.

«Aujourd'hui, nous avons l'occasion de contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.»

«Le secteur de l'aviation contribue à 2% des émissions mondiales et les pays poursuivent des objectifs de développement durable. La demande de transport continue d'augmenter et les nations continuent de travailler pour relever le défi du climat.»

M. Altayyar a souligné que les discussions qui ont eu lieu lors de la COP29 ont illustré l'engagement collectif du ministère à s'attaquer aux problèmes urgents par le biais d'un dialogue sur les progrès réalisés dans le domaine des carburants pour l'aviation.

Il a également souligné les progrès réalisés par l'Arabie saoudite dans le secteur de l'aviation, qui s'alignent sur les objectifs de l'initiative Vision 2030.

«L'Arabie saoudite, en tant qu'acteur clé du paysage énergétique mondial, réalise des progrès significatifs et est pionnière dans la promotion de pratiques durables dans le secteur de l'aviation. Elle respecte les engagements de Vision 2030, qui définissent clairement un cadre ambitieux pour la diversification de son économie et la gestion de l'environnement.»

«Le Royaume recherche activement des technologies innovantes qui amélioreront le rendement énergétique et réduiront les émissions, en vue d'atteindre des objectifs mondiaux à long terme.»

«Ces initiatives soutiennent non seulement les objectifs climatiques mondiaux, mais font également du Royaume un leader dans le développement de solutions énergétiques équilibrées et plus propres», a déclaré M. Altayyar.

Par ailleurs, le ministère saoudien de l'Énergie a signé un programme exécutif de coopération dans le domaine des énergies renouvelables avec ses homologues de trois pays asiatiques: Azerbaïdjan, Kazakhstan et Ouzbékistan.

Ce programme met l'accent sur la formation de partenariats stratégiques afin d'explorer les interconnexions des réseaux électriques régionaux alimentés par des énergies renouvelables. Il vise également à renforcer l'efficacité des infrastructures énergétiques et à intégrer les projets d'énergie renouvelable dans les réseaux nationaux des pays participants.

En outre, le ministère de l'Énergie a assisté à la signature de deux accords stratégiques entre la société saoudienne ACWA Power et diverses entités pour faire avancer les initiatives en matière d'énergie renouvelable en Ouzbékistan et en Azerbaïdjan.

Le premier accord porte sur une collaboration avec le ministère ouzbek de l'Énergie pour développer des systèmes de stockage d'énergie par batterie d'une capacité allant jusqu'à 2 GWh, dans le but d'améliorer la stabilité du réseau.

Le second accord était un protocole d'entente avec la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise SOCAR et la société émiratie Masdar pour développer des projets d'énergie éolienne offshore dans la mer Caspienne d'une capacité maximale de 3,5 GW.

Dans le cadre du programme exécutif, le projet d'énergie éolienne Khyzi Absheron d'ACWA Power en Azerbaïdjan, d'une capacité de 240 MW, devrait être opérationnel d'ici au premier trimestre 2026.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Dernier jour de la COP29, bras de fer Nord-Sud sur la finance climatique

Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
Les participants passent devant le logo de la COP29 lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP29) à Bakou, en Azerbaïdjan, le 21 novembre 2024. (AFP)
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  • Les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier
  • Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi

BAKOU: La journée sera longue à Bakou: les négociateurs de près de 200 pays, frustrés de deux semaines de tractations stériles, attendent vendredi d'ultimes propositions de compromis financier entre pays riches et en développement à la conférence sur le changement climatique de l'ONU en Azerbaïdjan.

"Nous percevons des lueurs d'espoir", a résumé la négociatrice allemande Jennifer Morgan. "Mais des lueurs d'espoir ne suffisent pas, car il y a aussi des pilules empoisonnées".

Un journaliste de l'AFP a observé dans la soirée de jeudi de nombreuses allées et venues de ministres et diplomates entre les bureaux des délégations brésilienne, européenne, américaine, chinoise... et de la présidence azerbaïdjanaise du sommet. Un délégué européen confirme que les consultations de haut niveau se sont poursuivies jusque très tard dans la nuit.

Le prochain projet de texte est promis pour midi heure locale (08H00 GMT), selon la présidence de la COP29, ce qui lancera un nouveau round de pourparlers en vue d'un texte final dans la soirée de vendredi, au dernier moment.

Vendredi au petit-déjeuner, le négociateur d'un grand pays a indiqué à l'AFP que le texte était "en train d'être poli".

La question centrale, au "stade olympique" de Bakou, est de déterminer combien d'argent les pays développés, au nom de leur responsabilité historique dans le dérèglement climatique, accepteront de transférer aux pays en développement, pour les aider à affronter un climat plus destructeur et à investir dans les énergies bas carbone.

"Nous ne demandons qu'1% du PIB mondial. Est-ce trop demander pour sauver des vies?" demande Juan Carlos Monterrey Gomez, négociateur du Panama.

Depuis le début du sommet, le 11 novembre, des tempêtes ont tué des Philippines au Honduras, l'Espagne panse ses plaies après des inondations meurtrières, l'Equateur a déclaré l'urgence nationale à cause de la sécheresse et des incendies....

- "Au moins" 500 milliards -

L'arrière-plan inédit de cette 29e COP est une année 2024 qui sera vraisemblablement la plus chaude jamais mesurée. Et, neuf ans après l'accord de Paris, l'humanité va encore brûler plus de pétrole, de gaz et de charbon que l'année passée.

Un projet d'accord publié jeudi matin a mécontenté tout le monde car, à la place de chiffres figuraient des "X", et parce qu'il ne tranchait pas entre deux visions très opposées.

L'heure est venue des chiffres, mais combien? "Au moins" 500 milliards de dollars par an de la part des pays développés d'ici 2030, demande la plus grande alliance de pays en développement. A comparer aux 116 milliards de finance climatique fournie en 2022.

Les Européens, premiers contributeurs mondiaux, répètent qu'ils veulent "continuer à montrer la voie": un terme soigneusement choisi, venu directement de l'accord de Paris, en signe de bonne volonté. Mais le resserrement budgétaire limite leur marge de manœuvre.

Les Américains se sont dits "profondément inquiets" du dernier texte. Le commissaire européen Wopke Hoekstra a dénoncé un travail "inacceptable".

"Pourrais-je vous demander, s'il vous plaît, de montrer du leadership?" a-t-il lancé au président de la COP29, le ministre Moukhtar Babaïev, ancien cadre de la compagnie pétrolière azerbaïdjanaise.

Américains et Européens n'ont pas encore révélé combien ils étaient prêts à payer.

- La Chine refuse toute obligation -

"Ils tournent en rond dans leurs jeux géopolitiques", a déploré la ministre colombienne Susan Muhamad.

Les pays développés négocient en fait en parallèle davantage d'"ambition" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais s'opposent aux pays producteurs de pétrole comme l'Arabie saoudite. Le groupe arabe a explicitement prévenu qu'il n'accepterait aucun texte ciblant "les combustibles fossiles".

Ce qui fait désordre un an après la COP28 de Dubaï, qui a appelé à lancer la transition vers la sortie des combustibles fossiles.

En public, les pays donnent de la voix. Mais en coulisses, Chinois, Occidentaux, Etats insulaires... Tous se parlent encore.

Le ministre irlandais Eamon Ryan confie à l'AFP qu'"il y a de l'espace pour un accord".

La Chine, clé pour trouver l'équilibre entre Occidentaux et Sud, a appelé "toutes les parties à se retrouver à mi-chemin".

Pékin a toutefois tracé une ligne rouge: elle ne veut aucune obligation financière. Pas question de renégocier la règle onusienne de 1992 qui stipule que la responsabilité de la finance climatique incombe aux pays développés.

Les délégués se préparent déjà à une prolongation samedi. Une tradition des COP.


Le Saudi French Business Council collabore avec CCI France UAE pour accueillir une délégation française

Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
Le Saudi French Business Council (CAFS) collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française. (AFP)
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  • Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS
  • Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires

RIYAD: Le Conseil d'affaires franco-saoudien collabore avec CCI France UAE pour organiser la visite d'une délégation française.

Cette réunion d'accueil donnera lieu à des présentations de l'économie saoudienne et de l'environnement des affaires par l'Ambassade de France et les membres du CAFS.

Elle se terminera par un déjeuner de réseautage qui donnera l'occasion aux participants de se rencontrer et d'élargir leurs réseaux d'affaires.