Le mois de Ramadhan aiguise l’appétit des annonceurs, qui voient en la télévision leur nouvel eldorado publicitaire. Les marques et les chaînes TV ont pris l’habitude de s’associer aux valeurs de ce mois sacré dans l’objectif de se refaire «un stock de notoriété» pour le reste de l’année, et pour les marques de déclencher l’acte d’achat dans un contexte économique sensible où l’inflation dicte sa loi.
En effet, une entreprise qui a fait un bon Ramadhan verra ses ventes augmenter le reste de l’année. Une augmentation relative, car elle intervient dans un contexte d’une tendance de fond de baisse des investissements publicitaires en Algérie.
Les investissements publicitaires TV augmentent certes par rapport aux mois précédents, mais ils restent inférieurs en valeur aux investissements des mois de Ramadhan des années pré-Covid, alors qu’au niveau mondial, il y a eu rattrapage et même une augmentation des niveaux d’investissement depuis fin 2021. La réduction des investissements publicitaires sur les médias historiques en Algérie est un phénomène constaté depuis quelques années.
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