Les recettes traditionnelles du ramadan: délices du Moyen-Orient et du Maghreb

Entrée délicieuse, très populaire et idéale à servir sur toute table algérienne durant le ramadan, les bricks sont toujours accompagnés de la chorba, héritée de la période ottomane (Photo, Fournie).
Entrée délicieuse, très populaire et idéale à servir sur toute table algérienne durant le ramadan, les bricks sont toujours accompagnés de la chorba, héritée de la période ottomane (Photo, Fournie).
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Publié le Vendredi 07 avril 2023

Les recettes traditionnelles du ramadan: délices du Moyen-Orient et du Maghreb

  • Fattouch et riz au poulet à la table libanaise, tchich à la table tunisienne, brick à la table algérienne et soupe harira à la table marocaine: à chaque pays son style culinaire!
  • À Tripoli, ville traumatisée par de multiples naufrages qui finissent toujours par des tragédies, l’esprit du ramadan est toujours très présent

BEYROUTH: Chorba, kebbé, harira, couscous, tajine… Les recettes du ramadan divergent d’un pays à l’autre. Toutefois, il existe un vecteur commun entre les plats libanais et ceux des pays du Maghreb. Ces cuisines arabes voisines ont été influencées par des événements sociohistoriques et partagent une histoire assaisonnée d’une touche orientale.

Le charme du mois de ramadan dans les pays arabo-musulmans réside dans cette ambiance spéciale et chaleureuse que l’on ne retrouve que dans cette région. Attendu avec une grande impatience par la communauté musulmane, le mois sacré est l’occasion pour les familles et les amis de se retrouver et de partager des moments conviviaux jusqu’au lever du soleil autour d’une table ornée de plats délicieux et de desserts savoureux.

Au Liban, au Maroc, en Algérie et en Tunisie, tous les musulmans pratiquants observent le jeûne durant le mois du ramadan, qui a débuté la semaine dernière. Au moment de rompre le jeûne, invités à table à l’occasion de l’iftar, ils préparent des plats traditionnels nationaux, mais empruntent aussi des recettes aux pays voisins.

Fattouch et riz au poulet à la table libanaise, tchich à la table tunisienne, brick à la table algérienne et soupe harira à la table marocaine: à chaque pays son style culinaire!

Pourtant, nombreux sont les plats communs consommés dans ces pays pendant le mois de ramadan.

Source immédiate d’énergie, les dattes sont le premier aliment choisi par les musulmans de tous ces pays pour rompre leur jeûne. Elles les aident à lutter contre la fatigue et les maux de tête après une longue journée de jeûne.

Sur cette photo prise le 2 avril 2023, un vendeur organise des dattes à Rabat, pendant le mois de Ramadan (Photo, AFP).
Sur cette photo prise le 2 avril 2023, un vendeur organise des dattes à Rabat, pendant le mois de Ramadan (Photo, AFP).

Au Liban, les douceurs du Moyen-Orient
Au pays du Cèdre, le plat traditionnel est le riz au poulet – connu sous le nom de «Riz a Djej» –, la chorba, souvent une soupe aux lentilles, le kebbé, viande mélangée avec du boulgour, le délicieux moghrabié, aussi appelé «couscous libanais», les sambousseks à la viande ou au fromage, le houmous – à grignoter avec du pain pita, des chips, des craquelins ou des tranches de baguette grillée –, sans oublier le taboulé et le fattouch, les stars des salades libanaises! Une fois le soleil couché, les familles réunies dégustent tous ces plats après avoir jeûné pendant près de quinze heures.

À Tripoli, ville traumatisée par de multiples naufrages qui finissent toujours par des tragédies, l’esprit du ramadan est toujours très présent. L’après-midi, les citoyens affluent aux épiceries et font le plein. Sur une terrasse, Younès et Jihad sirotent un bon café et quelques dattes, «en attendant que nos femmes nous appellent à table», s’amusent les deux hommes, interrogés par Arab News en français. La joie du mois sacré règne malgré tout dans chaque coin de ce pays.

Après le dîner, l’histoire sucrée commence. Le dessert libanais le plus populaire pendant le ramadan est le kellaj. Cette spécialité n’est cuisinée qu’à cette occasion. À Sidon, les piétons se bousculent dans les pâtisseries, attirés par ce dessert exposé dans les vitrines, souvent consommé avec une tasse de jallab, un sirop de fruits à base de caroube, de dattes, de mélasse de raisin et d'eau de rose.

Un vendeur vend des sucreries traditionnelles sur un marché de la ville méridionale de Saida le 23 mars 2023 (Photo, AFP).
Un vendeur vend des sucreries traditionnelles sur un marché de la ville méridionale de Sidon le 23 mars 2023 (Photo, AFP).

Délicatesse marocaine
Dans le royaume chérifien, la soupe harira, faite à base de légumes et contenant souvent de la viande (notamment de l'agneau), est le plat phare de la table marocaine. Bien qu'elle soit généralement bue pour rompre le jeûne pendant le ramadan, elle se consomme aussi tout au long de l’année.

Le Maroc est également réputé pour utiliser l’aubergine dans un grand nombre de recettes. Citons notamment la purée d’aubergine servie avec du batbout, ce petit pain marocain, les lasagnes aux aubergines et le zaalouk, une salade d’aubergine.

Pour le dessert, l’incontournable est la chebakia, pâtisserie phare du ramadan d'origine marocaine. Les Marocains dégustent cette pâtisserie roulée appelée aussi «cookie [ou donut] marocain». On retrouve également les briouates aux amandes – leur pâte feuilletée sucrée ou salée est parfumée et décorée d'amandes hachées – ainsi que beaucoup d’autres délicieuses pâtisseries comme le méloui et le msemen.

Gourmandise et amour tunisiens
De nombreux Tunisiens attendent le ramadan avec impatience, car c'est un moment spécial et sacré durant lequel les croyants profitent de repas conviviaux et festifs entre familles et amis, expriment leur solidarité vis-à-vis des plus pauvres, se rendent aux prières collectives dans les mosquées, à des soirées spirituelles…

L’iftar a un goût bien particulier au pays du Jasmin. La tchich, soupe tunisienne d’orge aux poulpes à base de tomates, avec des morceaux de poulpe moelleux et de la menthe séchée, fond dans la bouche et offre de délicieuses saveurs. Cette soupe est en général servie pour les grandes occasions comme le mariage et le ramadan.

L’iftar a un goût bien particulier au pays du Jasmin (Photo, AFP).
L’iftar a un goût bien particulier au pays du Jasmin (Photo, AFP).

Pour un plat iftar classique, les bricks et les swabaa fatma sont servis frais et chauds. Ces plats succulents sont des incontournables de la maison tunisienne, surtout pendant ce mois. Les swabaa fatma, aussi appelés «Doigts de Fatma», sont des bâtonnets frits et croustillants formés d'une fine pâte et farcis de diverses garnitures. Le rouz jerbi est quant à lui un plat bien équilibré et nutritif. Il se compose de riz et d'une variété de légumes et de protéines au choix; les Tunisiens optent souvent pour les crevettes.

Si vous avez envie d’une douceur, la zlabia à l’eau de fleur d’oranger est un dessert tunisien, mais aussi algérien, particulièrement exquis.

Saveurs purement algériennes
Tout comme leurs voisins tunisiens, les Algériens consomment des bricks pendant le mois sacré. Entrée délicieuse, très populaire et idéale à servir sur toute table algérienne durant le ramadan, les bricks sont toujours accompagnés de la chorba, héritée de la période ottomane, et qui peut se décliner de plusieurs manières (vermicelles ou frik). La chorba frik est une soupe algérienne traditionnelle de blé vert concassé. Plat d'accompagnement favori à table du ramadan, le couscous est préparé avec de la viande de l'agneau ou du bœuf mijoté avec des pois chiches, des oignons, des carottes, de la courge et une grande variété d'épices.

Le kalb el louz, pâtisserie originaire de Constantine, est un dessert qui fait l’unanimité sur les tables algériennes. On la savoure avec un thé à la menthe. Irrésistible gourmandise et importante source d’énergie, la zlabia est également appréciée des Algériens, tout comme des Tunisiens, durant le mois sacré.

Que ce soit à Beyrouth, à Tunis, à Alger ou à Rabat, les liens religieux, culturels, linguistiques et historiques entre ces pays confirment une authenticité culinaire unique mise en valeur et prônée durant ces jours sacrés de l’année. Clef de voûte de l’excellence de ces exquises gastronomies? La générosité et l’hospitalité.

 


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.