Israël sous le feu des critiques après une deuxième nuit de violences à Al-Aqsa

Des policiers israéliens prennent position près de l'enceinte d'Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
Des policiers israéliens prennent position près de l'enceinte d'Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
La police des frontières israélienne arrête une Palestinienne dans l'enceinte d'Al-Aqsa dans un contexte de tensions croissantes dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
La police des frontières israélienne arrête une Palestinienne dans l'enceinte d'Al-Aqsa dans un contexte de tensions croissantes dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
Des policiers israéliens prennent position près de l'enceinte d'Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
Des policiers israéliens prennent position près de l'enceinte d'Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, le 5 avril 2023 (Photo, Reuters).
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Publié le Jeudi 06 avril 2023

Israël sous le feu des critiques après une deuxième nuit de violences à Al-Aqsa

  • De nouveau mercredi, une foule de musulmans s'est réunie dans et autour de la mosquée Al-Aqsa pour les prières nocturnes du Ramadan
  • La police les a empêchés de s'y barricader et les a dispersés, permettant un retour au calme, a-t-elle rapporté dans un communiqué

JÉRUSALEM: Les condamnations internationales se multiplient mercredi après des violences dans la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, où la police israélienne est intervenue pour déloger des fidèles palestiniens, en pleine saison de fêtes religieuses.

En tenues antiémeutes, des policiers israéliens ont fait irruption dans la nuit de mardi à mercredi dans la mosquée, troisième lieu saint de l'islam, et ont arrêté plus de 350 personnes qui s'y étaient barricadées, qualifiées d'"émeutiers" par la police.

De nouveau mercredi, une foule de musulmans s'est réunie dans et autour de la mosquée Al-Aqsa pour les prières nocturnes du Ramadan. D'après la police israélienne, "des dizaines de hors-la-loi, certains masqués, ont tiré des feux d'artifice et des pierres dans la mosquée".

La police les a empêchés de s'y barricader et les a dispersés, permettant un retour au calme, a-t-elle rapporté dans un communiqué. Les forces israéliennes ont bloqué les accès au site, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Ces violences surviennent au moment où les musulmans ont atteint le milieu du mois de ramadan et où les juifs célèbrent la Pâque depuis mercredi soir, dans un climat particulièrement tendu entre Israéliens et Palestiniens depuis le début de l'année.

Le chef de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit "choqué et consterné" par les "violences et coups" des forces de sécurité israéliennes, d'après son porte-parole, Stéphane Dujarric.

La Maison Blanche s'est elle dite "extrêmement préoccupée", appelant "toutes les parties à éviter une escalade supplémentaire", alors que deux nouvelles roquettes ont été tirées mercredi soir depuis la bande de Gaza vers Israël --selon l'armée israélienne et des témoins-- après des tirs similaires la nuit précédente qui ont entraîné des frappes israéliennes.

«Extrémistes»

La mosquée Al-Aqsa se trouve sur l'esplanade des Mosquées, à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte occupé et annexé par Israël. L'esplanade est bâtie sur ce que les juifs appellent le mont du Temple, lieu le plus sacré du judaïsme.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les forces israéliennes munies de "bâtons, d'armes, de grenades de gaz lacrymogène et de fumigènes" ont fait irruption dans la mosquée, "brisant des portes et des fenêtres", alors que des fidèles y étaient rassemblés pour prier la nuit, a affirmé à l'AFP Abdelkarim Ikraiem, un Palestinien de 74 ans.

Une vidéo largement diffusée sur les réseaux sociaux montre des policiers matraquer des personnes à terre à l'intérieur de l'édifice.

Le Croissant rouge palestinien a dit mercredi avoir traité au moins 37 blessés.

La police israélienne a publié une vidéo montrant des explosions de ce qui semble être des tirs nourris de feux d'artifice à l'intérieur du lieu de culte, et sur laquelle on devine des silhouettes lançant des pierres.

D'autres images montrent des policiers s'avancer en se protégeant avec des boucliers, une porte barricadée et des batteries de feux d'artifice au sol.

La police a précisé qu'un agent avait été blessé par un jet de pierre à la jambe.

"Ces meneurs se sont barricadés plusieurs heures après (les dernières prières du soir) afin d'attenter à l'ordre public et de profaner la mosquée", tout en scandant "des slogans incitant à la haine et à la violence", a-t-elle dit dans un communiqué.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que les forces de sécurité avaient été "contraintes d'agir pour rétablir l'ordre" face à des "extrémistes".

«Ligne rouge»

Mercredi soir, le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas, Nabil Abou Roudeina, a estimé que la nouvelle "attaque" israélienne contre la mosquée Al-Aqsa soulignait la volonté du gouvernement israélien "de précipiter la région dans l'instabilité".

Auparavant, la Jordanie, qui administre les lieux saints musulmans de Jérusalem, s'était alarmée d'"attaques continues pouvant mener à une escalade".

"Piétiner la mosquée Al-Aqsa, c'est notre ligne rouge", a aussi affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan, tandis que la Ligue arabe, qui a organisé une réunion extraordinaire, a alerté contre des "provocations" heurtant "les sentiments des croyants".

Le mouvement palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza, a dénoncé un "crime sans précédent".

Le conflit israélo-palestinien connaît une nouvelle flambée de violences depuis l'investiture, fin décembre, d'un des gouvernements les plus à droite de l'histoire d'Israël. Près de 110 personnes sont mortes depuis le début de l'année.

En mai 2021, après des violences sur l'esplanade et ailleurs à Jérusalem-Est, le Hamas a tiré des roquettes sur Israël, entraînant une guerre de onze jours.


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.