Retraites: Matignon consulte à gauche, avant de recevoir les syndicats

Le Premier secrétaire et député du Parti socialiste (PS) Olivier Faure (à droite) et la maire socialiste de Nantes Johanna Rolland arrivent pour une réunion avec la Première ministre, à l'hôtel de Matignon, le 4 avril 2023 (Photo, AFP).
Le Premier secrétaire et député du Parti socialiste (PS) Olivier Faure (à droite) et la maire socialiste de Nantes Johanna Rolland arrivent pour une réunion avec la Première ministre, à l'hôtel de Matignon, le 4 avril 2023 (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 05 avril 2023

Retraites: Matignon consulte à gauche, avant de recevoir les syndicats

  • Après les ténors de la droite et du centre lundi, Élisabeth Borne avait rendez-vous avec une partie de la gauche
  • Après la onzième journée d'action prévue jeudi, une douzième devrait avoir lieu la semaine prochaine, en amont de la décision du Conseil constitutionnel

PARIS: D'accord sur rien et surtout pas sur les retraites ? Les consultations politiques se sont poursuivies mardi à Matignon, avec des chefs de partis de gauche, préludes au rendez-vous très attendu entre les N.1 syndicaux et la Première ministre et à une onzième journée de mobilisation.

Après les ténors de la droite et du centre lundi, Élisabeth Borne avait rendez-vous avec une partie de la gauche.

Le Premier secrétaire du PS Olivier Faure a prévenu de son côté la Première ministre que "laisser cette situation s'envenimer, laisser même peut-être la violence remplacer ce qui a été jusqu'ici des manifestations pacifiques, c’est prendre un risque considérable".

"Est-ce que nous voulons un nouveau Malik Oussékine ?", a-t-il demandé, en allusion à cet étudiant décédé en 1986 sous les coups de policiers à moto, en marge d'une manifestation.

Le communiste Fabien Roussel a lui décliné l'invitation à Matignon et s'est rendu à l'Élysée avec quelques parlementaires de son camp, mais aussi du groupe centriste Liot, pour demander un référendum sur le sujet.

Au terme d'un "échange franc et direct" avec le directeur de cabinet d'Emmanuel Macron, les positions n'ont guère évolué. "Tout le monde attend la décision du Conseil constitutionnel", a résumé M. Roussel.

Le verdict qui sera rendu le 14 avril est aussi dans la ligne de mire des syndicats. "S'il censure l'ensemble de la loi, ce sera très bien", déclare Laurent Berger dans un entretien à l'Obs. À défaut, un feu vert à la procédure de référendum d'initiative (RIP) partagée sur les retraites pourrait aussi "être l'occasion de ne pas promulguer cette loi et de repartir sur de bonnes bases", ajoute le secrétaire général de la CFDT.

Tondelier réitère à Borne sa demande de «retrait» de la réforme

Les leaders écologiste Marine Tondelier et socialiste Olivier Faure ont renouvelé mardi auprès d'Elisabeth Borne leur demande de "retrait" de la réforme des retraites.

"On lui a dit qu'il n'y aurait pas de paix sans retrait. Et quand je dis ça, ce n'est pas une menace de ma part, ce sont les faits, c'est l’état d'esprit du pays", a déclaré Mme Tondelier à l'issue de son entretien.

"Je pense qu'on est dans une impasse et que tant qu'il n'y aura pas de retrait sur cette mesure des 64 ans, on ne passera pas à autre chose", a ajouté la leader écologiste.

Par ailleurs, Marine Tondelier a affirmé avoir "beaucoup alerté" la cheffe du gouvernement "sur le fait qu'il y a une recrudescence (...) des menaces et des intimidations contre les écologistes" du fait "de ce qu'on raconte sur eux à longueur de journée, y compris au plus haut niveau de l'État".

Elle faisait allusion à de récents propos du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin dénonçant le "terrorisme intellectuel de l'extrême gauche" et associant l'alliance de gauche Nupes à "l'ultra-gauche des années 70".

Le ministre de l'Intérieur "ne peut pas être pyromane et jeter de l'huile sur le feu". "Ça va devoir s'arrêter parce qu'il va finir par y avoir un mort", a mis en garde la secrétaire nationale d'EELV.

"On a besoin que les responsables politiques au plus haut niveau de l'État aient un discours d'apaisement et arrêtent de présenter comme terroristes tous ceux qui sont à leur gauche", a-t-elle insisté.

Accorder les violons

Messages distillés la veille du rendez-vous de l'intersyndicale avec la Première ministre, mercredi à 10h00. Les responsables des huit principales organisations se sont d'ailleurs réunis mardi après-midi au siège de la CFDT pour accorder leurs violons avant cet entretien au sommet.

Une première pour la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, élue la semaine dernière au terme d'un Congrès mouvementé.

"Cela s'est déroulé dans une très bonne ambiance. L'intersyndicale est bien unie, soudée. C'est rassurant, rien n'a changé", a commenté un des participants sous couvert d'anonymat à l'AFP. "Demain le gouvernement qui veut tourner la page va voir qu'on ne veut pas tourner la page".

"Nous allons redire à la Première ministre notre opposition aux 64 ans, lui demander de ne pas appliquer ce texte et de lancer un dialogue social sur le travail et les retraites", explique le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau.

Après la onzième journée d'action prévue jeudi, une douzième devrait avoir lieu la semaine prochaine, en amont de la décision du Conseil constitutionnel.

La participation, en net repli la semaine dernière, sera scrutée de près, tout comme les débordements en marge des cortèges.

De nouvelles perturbations sont attendues dans les écoles, les raffineries ou les transports, avec notamment 3 TGV sur 4 et un TER sur 2 annoncés en moyenne. Très peu de perturbations sont en revanches attendues sur le réseau RATP.

Mardi matin, plusieurs manifestations dans l'ouest du pays ont provoqué des blocages de route à Vannes, Morlaix, Saint-Brieuc ou Nantes. À Bordeaux, une coupure d'électricité dans le quartier de la gare Saint-Jean, revendiquée par la CGT, a privé de courant 22 000 foyers selon Enedis.

À Paris, où les trottoirs ont été débarrassés des monceaux d'ordures accumulés en mars, la CGT appelle de nouveau les éboueurs à la grève "reconductible" à partir du 13 avril, veille de l'avis du Conseil constitutionnel.

Les syndicats se projettent déjà sur la suite, promettant une forte mobilisation pour obtenir les 4,7 millions de signatures nécessaires au RIP si d'aventure le Conseil constitutionnel validait la loi et le référendum.


À Mayotte, après le cyclone Chido, fruits et légumes désertent les assiettes

Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
Cette photographie montre un bâtiment détruit après le passage du cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte dans l'océan Indien, le 14 décembre 2024 dans la capitale Mamoudzou. (AFP)
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  • Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien

Mtsangamouji, France: Bananes et maniocs à terre, c'est le garde-manger d'Abdou Abdillah qui s'est envolé le 14 décembre. Le cyclone Chido a ravagé sa petite parcelle située à Mtsangamouji, dans l'archipel français de Mayotte, ne lui laissant que des débris d'arbres et de plantes à déblayer.

"C'était pour nourrir mes enfants, ma mère", regrette le cultivateur de 58 ans en tronçonnant un cocotier tombé il y a un mois. Depuis Chido, les légumes et les fruits ont quitté son assiette. A la place, "on mange du riz et des frites", déplore-t-il.

La situation l'inquiète d'autant plus que le ramadan approche. Son début est prévu vers la fin du mois de février et il ne sait toujours pas ce que sa famille aura pour le foutari, le repas de rupture du jeûne.

Ousseni Aboubacar, qui cultive la parcelle voisine, partage la même inquiétude car la nourriture n'aura pas repoussé d'ici là. "Si nous avons de la pluie, il faudra attendre sept, huit mois", prévoit l'habitant de 54 ans.

Le modèle agricole dominant est le "jardin mahorais", une forme de polyculture qui assure une certaine autonomie alimentaire à cet archipel de l'océan Indien. Essentiellement vivrière, cette agriculture disséminée sur des milliers de petites parcelles familiales a été dévastée par le cyclone, qui a aussi ravagé de nombreuses habitations.

Sur une pente au bord d'un bidonville, Issouf Combo, 72 ans, porte des coups de chombo (machette) au sol. "Je replante du maïs", indique-t-il tout en mettant deux graines dans un trou.

Là où il y avait auparavant du manioc et des bananes, il n'y a plus que de la terre rouge semée de débris. Cette parcelle était la principale source de fruits et légumes de cet habitant de Mangajou.

Depuis Chido, Issouf Combo et sa famille font leurs courses au marché "mais ça coûte cher", précise son petit-fils de 17 ans, Nassem Madi.

- Prix en hausse -

Car sur les étals des marchés, les prix ont augmenté. Celui de Nini Irene, à Chirongui (sud), affiche le kilo d'oignons ou de clémentines à cinq euros, le kilo de pommes ou de poires à quatre: c'est un euro de plus qu'avant le cyclone.

La vendeuse de 27 ans, qui achète ses fruits et légumes à "des Africains" les faisant venir de l'extérieur de l'archipel, explique la hausse par la rareté nouvelle des cultures.

"On nous a donné des sacs de 20 kilos d'oignons. Avant Chido, c'était à 35 euros, et maintenant à 70 euros", explique-t-elle. Dans ses bacs, plus rien ne vient de Mayotte. Elle voit seulement de temps en temps des brèdes mafanes et des concombres locaux sur les stands de ses voisins.

Venu acheter des oignons, Archidine Velou arrive encore à trouver ce qu'il lui faut, sauf les bananes. "Nos aliments de base, c'est le manioc et les bananes, ça va être compliqué", dit l'homme de 32 ans en évoquant l'approche du ramadan, qui revient sur toutes les lèvres.

Un peu plus loin, Rouchoudata Boina s'inquiète surtout de ne plus trouver de brèdes mafanes, une plante très populaire dans la région.

Celles qui avaient survécu à Chido ont été éprouvées par la tempête tropicale Dikeledi, la semaine dernière, dit-elle. "Comment je vais faire avec mes enfants ?", questionne cette mère d'une fratrie de cinq dont l'alimentation, faute d'argent, se base désormais sur les féculents: pâtes le matin, pain l'après-midi, riz le soir.

Prévoyant la pénurie, la préfecture de Mayotte a pris le 23 décembre un arrêté assouplissant les règles d'importation de végétaux.

"Il y a un besoin important d'approvisionner Mayotte en produits frais", justifie auprès de l'AFP Patrick Garcia, chef du service alimentation à la Direction de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DAAF). L'arrêté a engendré le renouvellement automatique pour six mois des permis d'importation de fruits et légumes.


Après la non-censure du PS, le gouvernement confiant pour le budget

Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
Le Premier ministre français François Bayrou prononce un discours lors du débat précédant le vote de défiance à l'égard de son gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 16 janvier 2025. (AFP)
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  • Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget
  • "Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard

PARIS: Trêve hivernale pour François Bayrou ? Grâce aux concessions accordées aux socialistes sur des points-clés des textes financiers, le gouvernement estime désormais qu'il survivra à l'épreuve du budget. Mais le PS réfute tout accord et martèle que la censure reste sur la table.

"Grâce à la décision d'hier, nous aurons un budget", a estimé jeudi le ministre de l'Economie et des Finances Éric Lombard sur BFMTV-RMC, au lendemain du vote contre la censure du gouvernement d'une grande majorité du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

Cette décision longuement mûrie par le PS "est basée sur des engagements que le Premier ministre a pris, qui calent les éléments les plus importants du budget", a analysé le ministre. "Donc sur le budget, je pense, mais c'est au Parti socialiste d'exprimer son point de vue, que nous avons un accord", a détaillé Éric Lombard.

Bercy trop confiant ? La réponse n'a pas tardé: "Non, il n'y a évidemment aucun accord avec les socialistes sur le budget", a martelé sur X le chef des députés PS Boris Vallaud.

"Notre décision d'hier est une mise à l'épreuve de la négociation et consolide nos premières avancées. Le chemin est encore long jusqu'au budget, la censure est toujours sur la table", a-t-il ajouté.

La veille, dans l'hémicycle, le patron du PS Olivier Faure, qui a pris un risque en assumant la mue réformiste d'un parti allié avec La France insoumise depuis 2022, avait déjà prévenu que son parti restait "dans l'opposition", prêt à dégainer une motion de censure si les engagements n'étaient pas tenus.

Dans une interview à Libération, le secrétaire général du PS Pierre Jouvet a précisé la ligne: "Le chemin est encore long jusqu’au budget" et le gouvernement sera "à chaque instant sous surveillance".

- "Relancer l'économie" -

En plus de la non-suppression de 4.000 postes dans l'Éducation, et de l'abandon du passage à trois jours de carence pour les fonctionnaires, les socialistes ont obtenu une négociation des partenaires sociaux sur la très controversée réforme des retraites de 2023.

Dans un cadre financier restreint, ils ont même arraché à la dernière minute l'engagement que le Parlement ait le dernier mot, même si l'accord trouvé entre les partenaires sociaux n'était que "partiel".

"Le fait qu'il y ait un budget qui soit en plus un budget où il n'y a pas de nouveaux impôts, va rassurer les entrepreneurs, va rassurer les chefs d'entreprise, va rassurer les artisans", d'autant plus que la BCE prévoit de poursuivre la baisse des taux, a souligné Eric Lombard.

Issu des rangs de la gauche, ce haut fonctionnaire est un ami personnel d'Olivier Faure. Et s'il a rencontré l'ensemble des groupes de gauche, sauf les Insoumis qui ont refusé, c'est bien avec les socialistes qu'il a été en contact permanent depuis dix jours.

Mais "si la copie finale n’est pas à la hauteur de nos attentes, qu’elle ne consacre pas plus de justice sociale, fiscale et écologique, affaiblit nos services publics (...) alors nous voterons contre ce budget sans état d’âme", a prévenu Pierre Jouvet.

- Examen au Sénat -

Dans le camp du Premier ministre, on se frotte tout de même les mains.

"Ça va apporter énormément aux socialistes dans leurs circonscriptions parce qu'ils ont quand même obtenu des trucs pour la gauche", veut croire un proche de François Bayrou.

Ne pas voter la censure donne "un signal très clair", assure un ministre et évite de laisser le gouvernement "de facto en tête à tête avec le RN".

Reste à savoir si l'examen du budget au Parlement ne fera pas hésiter un peu plus le PS.

En effet, la reprise du projet de loi de finances au Sénat depuis mercredi a fait grincer plus d'une voix à gauche. Le gouvernement, en quête d'économies, multiplie les coupes budgétaires de dernière minute, comme sur le budget des Sports, de la Culture ou sur l'aide publique au développement. Autant de coups de rabot rejetés par les sénateurs socialistes...

Sans compter que le gouvernement envisage, après l'examen au Sénat, de convoquer une commission mixte paritaire réunissant des élus des deux chambres pour forger un texte de compromis. Donc, en omettant la case Assemblée.


Faux Brad Pitt: une enquête pour escroquerie ouverte en France

Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière. (AFP)
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  • A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien
  • Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine

SAINT-DENIS-DE-LA-REUNION: Une enquête a été ouverte sur l'île de La Réunion pour tenter d'identifier les auteurs d'une escroquerie qui a permis de soutirer 830.000 euros à une Française convaincue d'aider financièrement l'acteur américain Brad Pitt, a-t-on appris vendredi de source policière.

A ce stade, aucun suspect n'est identifié et les policiers de la brigade financière, chargée de l'enquête, cherchent à localiser les comptes ayant reçu les virements de cette femme qui a porté plainte à La Réunion, département français de l'océan Indien.

Dans l'émission Sept à huit diffusée dimanche sur la chaîne privée TF1, une femme, prénommée Anne et âgée d'une cinquantaine d'années, a raconté avoir versé 830.000 euros à des escrocs se faisant passer pour la star américaine en lui envoyant de faux selfies, des documents d'identité falsifiés et en recourant à l'intelligence artificielle pour dissiper ses doutes.

Prétextant avoir besoin d'argent pour payer une opération pour un cancer du rein, le faux Brad Pitt a réussi à soutirer cette somme importante à cette femme, qui est aujourd'hui ruinée et a fait trois tentatives de suicide.

Depuis la diffusion de l'émission, elle fait l'objet de railleries de la part d'internautes moquant sa supposée crédulité. Le reportage a depuis été retiré de toutes les plateformes par TF1, après une "vague de harcèlement à l'encontre d'un témoin".

L'affaire est parvenue jusqu'à l'entourage de l'acteur, qui a mis en garde ses fans contre les escrocs utilisant son image.

"C'est terrible que des escrocs profitent de la forte connexion des fans avec des célébrités", a déclaré mardi un porte-parole de l'acteur au média Entertainment Weekly.

De escroqueries jouant sur les sentiments existent depuis le début des courriers électroniques, mais l'arrivée de l'intelligence artificielle a augmenté le risque de vol d'identité, canulars et fraude en ligne, selon les experts.