Chants spirituels soufis et medh sur des airs de fusion de chaâbi, de hawzi, de madih et de diwan... une mélodie unique, de paix, de sérénité et de quiétude que le groupe El-Ferda a partagée avec son public algérois, dans la soirée de samedi dernier, au palais de la Culture Moufdi-Zakaria.
La troupe « El Ferda » a sublimé ses admirateurs, venus nombreux à cette soirée, avec un florilège de pièces de leur répertoire, tirées de leur unique album. Mené par Larbi Bestam au luth et au chant, la troupe a envoûté les présents, au-delà de la mélodie, pour les plonger dans une sorte de contemplation nourrie pas des notes venues d'ailleurs, comme seul El Freda en détient le secret depuis une quinzaine d'années. Inutile de dire que le public était en parfaite symbiose avec la cadence imprimée par ces «vieux routards» du rythme et du verbe où il était question de paix et de méditation.
Son chant se fait invocation et élévation. Du genre tawassoul, «Ya Krim el Kourama» est le premier titre interprété. Ce poème, écrit par Sidi Kaddour El Alami est un appel à la clémence et à la miséricorde du divin. Le verbe ciselé comme par un orfèvre, le groupe Ferda, avec un Si Larbi toujours ingénieux, égrenait les mots tel un chapelet magique. Deux heures durant, le temps ne semblait plus avoir d'emprise. Tout était magie et découverte.
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