Entre pas de vision ou une vision trop étroite de la part des gouvernants qui se succèdent et qui se ressemblent, le Tunisien se perd. Selon le dernier sondage d’Emrhod Consulting, 84 % des Tunisiens pensent que l’économie du pays se dégrade et 51% se disent pessimistes pour l’avenir. Les horizons manquent et l’économie tunisienne est de plus en plus menacée par la révélation de nouveaux démons intérieurs.
Faut-il s’habituer aujourd’hui à répéter les mêmes constats et les mêmes causes qui empêchent le pays dedécoller, de se métamorphoser, de prendre une nouvelle dimension, notamment au-delà de ce qu’il a pris l’habitude de connaître et de vivre ces dernières années ?
Dans un contexte politique ambigu, les demandes des agences de notation, Fitch Ratings et Moody’s, pour connaître la situation en Tunisie, sont devenues fréquentes. L’image donnée dépend beaucoup trop des déviations dans lesquelles le pays est entraîné et dont beaucoup de parties assument visiblement une grande partie. Nous continuons à croire que la Tunisie attire encore les investisseurs étrangers, qu’elle a encore de l’avenir. Mais elle n’attire pas comme avant et comme on aurait pu le souhaiter.
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