Des experts décident de renforcer la sécurité maritime en mer Rouge lors d’une conférence à Riyad

Le Dr Abdelaziz Sager, président du Gulf Research Center, a rappelé l’importance stratégique de la mer Rouge en matière de stabilité, de sécurité et de prospérité de la région et de l’Europe. (Ambassade des Pays-Bas)
Le Dr Abdelaziz Sager, président du Gulf Research Center, a rappelé l’importance stratégique de la mer Rouge en matière de stabilité, de sécurité et de prospérité de la région et de l’Europe. (Ambassade des Pays-Bas)
Jakob Brix Tange, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, Saoud Tamah Alonaini, vice-président de Mawani, le Dr Abdelaziz Sager, président du Gulf Research Center, l’ambassadrice danoise Liselotte Plesner et l’ambassadrice néerlandaise Janet Alberda participaient à l’atelier sur la sécurité maritime. (Ambassade des Pays-Bas)
Jakob Brix Tange, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, Saoud Tamah Alonaini, vice-président de Mawani, le Dr Abdelaziz Sager, président du Gulf Research Center, l’ambassadrice danoise Liselotte Plesner et l’ambassadrice néerlandaise Janet Alberda participaient à l’atelier sur la sécurité maritime. (Ambassade des Pays-Bas)
L’ambassadrice des Pays-Bas, Janet Alberda, prononce son discours lors de l’atelier sur la sécurité maritime. (Ambassade des Pays-Bas)
L’ambassadrice des Pays-Bas, Janet Alberda, prononce son discours lors de l’atelier sur la sécurité maritime. (Ambassade des Pays-Bas)
Panel lors de l’atelier sur la sécurité maritime: Andy Keane de Shell, l’amiral Renaud Flamant et Jakob Brix Tange, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, le général Jean Christophe Guerder, attaché de défense français, et la rédactrice en chef adjointe d’Arab News Nour Nougali. (Ambassade des Pays-Bas)
Panel lors de l’atelier sur la sécurité maritime: Andy Keane de Shell, l’amiral Renaud Flamant et Jakob Brix Tange, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, le général Jean Christophe Guerder, attaché de défense français, et la rédactrice en chef adjointe d’Arab News Nour Nougali. (Ambassade des Pays-Bas)
Panel d’officiers de marine à l’atelier de sécurité maritime: l’amiral Renaud Flamant, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, le général Jean Christophe Guerder, attaché de défense français, le lieutenant-colonel Erwin Roels, sous-chef d’état-major des Forces maritimes combinées. (Ambassade des Pays-Bas)
Panel d’officiers de marine à l’atelier de sécurité maritime: l’amiral Renaud Flamant, de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, le général Jean Christophe Guerder, attaché de défense français, le lieutenant-colonel Erwin Roels, sous-chef d’état-major des Forces maritimes combinées. (Ambassade des Pays-Bas)
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Publié le Vendredi 17 mars 2023

Des experts décident de renforcer la sécurité maritime en mer Rouge lors d’une conférence à Riyad

  • La mer Rouge est un centre touristique, économique et commercial important pour les pays limitrophes. 12% du commerce mondial et 20% du commerce européen y transitent
  • Tous les participants à la conférence de Riyad sont convenus de la nécessité d’approfondir les moyens grâce auxquels les nations travaillent ensemble pour maintenir la sécurité en mer Rouge

RIYAD: La capitale saoudienne a accueilli mercredi un atelier international de haut niveau qui a pour objectif de renforcer la sécurité maritime en mer Rouge. Plus de soixante-dix représentants, dont des diplomates, des membres du personnel de la défense et des figures majeures des secteurs public et privé se sont réunis à Riyad pour discuter des moyens de renforcer la coopération.

Des responsables des ports et des compagnies maritimes d’Arabie saoudite, des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) et d’Europe ont rejoint les représentants gouvernementaux maritimes et de la défense de la région, de l’Union européenne (UE), des États-Unis et du Royaume-Uni pour assister à la conférence.

Dans son discours, le Dr Abdelaziz Sager, président du Gulf Research Center, a rappelé l’importance stratégique de la mer Rouge en matière de stabilité, de sécurité et de prospérité de la région et de l’Europe.

L’ambassadeur Jakob Brix Tange, représentant de la Mission européenne de surveillance maritime dans le détroit d’Ormuz, a proposé une présentation du rôle des forces européennes dans la protection du passage maritime.

La mer Rouge est un centre touristique, économique et commercial important pour les pays limitrophes. 12% du commerce mondial et 20% du commerce européen y transitent.

L’atelier a été organisé par l’ambassade des Pays-Bas à Riyad, en collaboration avec les ambassades de France, du Danemark et des États membres de l’UE.

Les liens néerlandais avec la mer Rouge et le Royaume remontent à 1872, lorsque les Pays-Bas ont établi un consulat à Djeddah.

L’Arabie saoudite est considérée comme une priorité absolue pour la diplomatie économique des Pays-Bas et les entreprises de ce pays jouent un rôle majeur dans l’économie mondiale du transport maritime, le port de Rotterdam étant une porte d’entrée vers les marchés européens.

Par ailleurs, avec le soutien de l’Arabie saoudite, les Pays-Bas œuvrent actuellement à la mobilisation de la communauté internationale pour sauver le pétrolier FSO Safer, qui se décompose au large des côtes du Yémen. Les experts redoutent qu’un déversement d’hydrocarbures du navire ne provoque une catastrophe environnementale dans la région de la mer Rouge.

L’atelier coïncide avec les récents événements régionaux suivants: plusieurs initiatives de coopération plus étroite au sein du Conseil de la mer Rouge, un partenariat stratégique relativement nouveau entre l’UE et le CCG qui donne la priorité à la collaboration en matière de sécurité maritime, et le rapprochement entre l’Arabie saoudite et l’Iran.

Tous les participants à la conférence de Riyad sont convenus de la nécessité d’approfondir les moyens grâce auxquels les nations travaillent ensemble pour maintenir la sécurité en mer Rouge.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.