Les jeunes apprennent la danse traditionnelle saoudienne de l’épée Ardah et son histoire

Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. (Photo fournie)
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Publié le Samedi 11 mars 2023

Les jeunes apprennent la danse traditionnelle saoudienne de l’épée Ardah et son histoire

  • Quatre groupes de jeunes participeront à la troisième initiative « Diriyah Home of Saudi Ardah » dans les semaines à venir
  • Les organisateurs ont déclaré que l’évènement a pour but « d’établir la valeur historique » de la danse et de rendre les participants fiers de leur identité et de leur patrimoine nationaux »

RIYAD : La troisième initiative « Diriyah Home of Saudi Ardah » a commencé, enseignant à des jeunes de douze à dix-sept ans la danse folklorique traditionnelle du Royaume ainsi que son histoire.

L’évènement est organisé par la Diriyah Gate Development Authority. Cette dernière a déclaré qu’il a pour but « d’établir la valeur historique de la danse et de rendre les participants fiers de leur identité et de leur patrimoine nationaux.»

C’est au quartier d’At-Turaif que cela a débuté jeudi. Au cours des activités, quatre groupes de jeunes participeront à une formation de trois jours. À l’issue de cette dernière, les cinq participants les plus compétents de chaque groupe seront choisis pour participer à un tour final.

Ardah, qui figure sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO est une danse de l’épée durant laquelle des poèmes sont récités. Selon les experts, elle a une signification profonde. L’harmonie entre le danseur et le mouvement de l’épée est conçue pour représenter la fierté et l’honneur nationaux.

Les observateurs peuvent suivre le progrès des participants ainsi qu’une démonstration d’Ardah de quinze minutes via un site de streaming en ligne.

« Ces activités ont pour but de consolider cet ancien art patrimonial dans l’esprit des jeunes et à les éduquer sur cet héritage culturel authentique » a déclaré l’autorité, ajoutant qu’il s’agit d’un moyen « d’approfondir le symbolisme national de l’Ardah saoudien et de renforcer son impact sur la conscience générale de la jeunesse du Royaume.»

Les deux initiatives précédentes se sont déroulées en 2019 et 2021. Plus de deux cents jeunes y ont participé et plus de vingt-six des meilleurs candidats ont été honorés lors des cérémonies de clôture.

Ardah est toujours aussi populaire parmi les Saoudiens en raison de sa nature festive et des poèmes récités, inspirant fierté et gloire nationales. Les performances commencent traditionnellement par des chants, qui autrefois avaient pour but de renforcer le courage des guerriers qui se préparent à affronter un ennemi. Ensuite, les danseurs vêtus de costumes traditionnels, avec une épée dans la main, se déplacent au rythme des tambours.

L’initiative est organisée en partenariat avec le National Center for Saudi Ardah, afin de préserver l’héritage de cet art traditionnel pour les générations futures.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.