La Californie sous la neige à cause d'un inhabituel blizzard

Un homme passe devant le restaurant Mt. Baldy Lodge alors que de fortes chutes de neige tombent dans la ville de Mount Baldy, en Californie,le 24 février 2023. (AFP).
Un homme passe devant le restaurant Mt. Baldy Lodge alors que de fortes chutes de neige tombent dans la ville de Mount Baldy, en Californie,le 24 février 2023. (AFP).
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Publié le Samedi 25 février 2023

La Californie sous la neige à cause d'un inhabituel blizzard

  • La neige et le vent ont déjà eu raison de lignes électriques, privant de courant 100 000 foyers en Californie, selon le site spécialisé Poweroutage
  • En montagne, où le vent pourrait souffler avec force, les flocons devraient être légion

LOS ANGELES : De fortes chutes de neige s'abattaient vendredi sur le sud de la Californie, conséquences d'un rare blizzard autour de Los Angeles, et d'importantes pluies menaçaient d'autres zones d'inondations.

La région, connue pour son ensoleillement et ses palmiers, vit l'une de ses pires tempêtes hivernales depuis des décennies.

Certains des principaux axes routiers étaient fermés à cause du gel et de la neige, comme des portions de la route reliant le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, sans perspective immédiate de réouverture.

Les précipitations neigeuses pourraient avoir des conséquences "dangereuses et potentiellement mortelles" sur les routes du sud de la Californie, a prévenu le service météorologique américain (NWS).

En montagne, où le vent pourrait souffler avec force, les flocons devraient être légion.

La neige et le vent ont déjà eu raison de lignes électriques, privant de courant 100 000 foyers en Californie, selon le site spécialisé Poweroutage.

Même des vallées "qui ne sont pas habituées à recevoir de la neige" pourraient se couvrir d'un manteau blanc, selon le NWS.

Illustration du caractère insolite de ce blizzard, les présentateurs météo locaux, qui annoncent généralement du soleil jour après jour, se retrouvaient vendredi face caméra avec de la neige jusqu'aux genoux.

Sur les réseaux sociaux, chacun y allait de sa photo de jardin recouvert de flocons... une vision si rare que le service météo s'est fendu d'un tutoriel.

"Vous vous demandez quelle sont ces précipitations gelées qui tombent du ciel dans votre zone (si vous êtes en montagne)?", a tweeté le NWS de Los Angeles, associant à son message un graphique pour différencier la neige roulée de la grêle.

La première, molle et mouillée, est composée de flocons, alors que la seconde, plus dure, est faite de glace, a expliqué l'agence.

Quelques flocons auraient même parsemé l'ultra-célèbre panneau Hollywood... mais selon des spécialistes, quitte à doucher l'enthousiasme, cette "neige" pourrait n'être que de simple grêlons.

Série de tempêtes

Si tout le monde ne se retrouvera pas sous la neige, les Californiens vivant en basse altitude pourraient recevoir des trombes d'eau, qui posent un risque d'inondations et de coulées de boue.

Une vigilance inondation était en place pour des portions du comté de Los Angeles et de ceux de Ventura et Santa Barbara, situés non loin sur la côte Pacifique.

L'Etat a déjà été frappé par une série de tempêtes meurtrières de fin décembre à mi-janvier.

Cette météo très hivernale n'est pas unique à la Californie: toujours dans l'Ouest américain, mais plus au nord, des routes étaient fermées dans le Wyoming, et l'Oregon connaissait des records de chute de neige.

La ville de Portland y a ainsi connu la deuxième journée la plus enneigée de son histoire, avec plus de 27 cm de précipitations, selon le service météo local.

De quoi mettre la pagaille dans les airs. Plus de 340 vols internes, depuis ou à destination des Etats-Unis avaient été annulés vendredi après-midi, et plus de 4 000 retardés.

S'il est difficile d'établir un lien direct entre cette tempête et le changement climatique, les scientifiques expliquent régulièrement que le réchauffement augmente la fréquence et l'intensité des phénomènes météorologiques extrêmes.

Pour Daniel Swain, climatologue à l'université de Californie à Los Angeles, le réchauffement climatique a changé la nature des précipitations hivernales dans la région.

"Dans les années 1940, Los Angeles a enregistré d'importantes chutes de neige et, bien sûr, cela semble impensable aujourd'hui", a-t-il expliqué.

Le climat étant plus chaud aujourd'hui, voir des flocons en basse altitude est "moins probable", conclut-il.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.