En été ou en hiver, les coupures d’eau demeurent assez fréquentes, non sans révoltes et affolement du ravitaillement, par-ci, par-là. Cela se passe partout dans le pays, même aux endroits censés les plus naturellement favorisés. Le stress hydrique frappe de plein fouet !
Et ceux les mieux positionnés sur la carte d’alimentation et d’adduction de la Sonede, principal fournisseur d’eau à l’échelle nationale, en sont parfois privés. C’est que, depuis des années, l’approvisionnement en eau potable pose problème. L’on parle, aujourd’hui, d’un stress hydrique permanent. Pire, experts et hydrologues sont unanimes sur une situation de pénurie d’eau absolue, doublée d’une fausse gestion de crise et manque d’alternatives possibles.
Potentiel hydrique au rouge
La Tunisie aura-t-elle soif ?! Fort probable, si rien n’est fait, ici et maintenant. Tant il est vrai que notre potentiel hydrique passe au rouge, augurant des années de sec, sur fond d’un déficit pluviométrique aggravé par une faible rétention d’eau dans nos barrages. Sous l’effet ravageur des changements climatiques, un sérieux défi universel à plus d’un titre, il y aura de quoi avoir peur. Surtout que la rareté de l’eau demeure, tout compte fait, une évidence. Une réalité qui dérange plus un. Or, cela était, déjà, prévisible à l’œil nu.
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