Un grand chef retrace l'Histoire des nouveaux plats nationaux de l'Arabie saoudite

Le jareesh est un plat à cuisson lente composé de blé concassé, de légumes et d'une sauce, auquel on peut ajouter de l'agneau. (ministère de la Culture saoudien)
Le jareesh est un plat à cuisson lente composé de blé concassé, de légumes et d'une sauce, auquel on peut ajouter de l'agneau. (ministère de la Culture saoudien)
Le maqshush est composé de bouchées de sarrasin nappées d'un mélange de beurre clarifié, de miel, de dattes, de mélasse et de sucre. (ministère de la Culture saoudien)
Le maqshush est composé de bouchées de sarrasin nappées d'un mélange de beurre clarifié, de miel, de dattes, de mélasse et de sucre. (ministère de la Culture saoudien)
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Publié le Jeudi 02 février 2023

Un grand chef retrace l'Histoire des nouveaux plats nationaux de l'Arabie saoudite

  • Dans une interview exclusive accordée à Arab News, Rakan al-Oraifi explique le succès et la signification culturelle du jareesh et du maqshush
  • Ces plats ont récemment été désignés par la Commission des arts culinaires du ministère saoudien de la Culture comme le plat et le dessert nationaux du Royaume

RIYAD: La Commission de l'art culinaire du ministère saoudien de la Culture a annoncé ce mois-ci que le jareesh a été choisi comme plat national du royaume d'Arabie saoudite, et le maqshush comme dessert national.

Le jareesh est un plat mijoté composé de blé concassé, de légumes et d'une sauce, auquel on peut ajouter de l’agneau. Le maqshush se constitue de bouchées de sarrasin nappées d'un mélange de beurre clarifié, de miel, de dattes, de mélasse et de sucre.

L'annonce de la Commission s'inscrit dans le cadre de son initiative baptisée «National and Regional Dishes Narratives», qui vise à identifier et mettre en avant les plats populaires qui font partie de la culture culinaire du Royaume. Cette initiative comprendra des recherches visant à découvrir les plats qui représentent le mieux chaque région, dont les résultats devraient être annoncés plus tard dans l'année.

Dans une interview exclusive accordée à Arab News, Rakan al-Oraifi, chef cuisinier saoudien de renommée internationale, s'est félicité de cette initiative qui, selon lui, mettra en avant les plats traditionnels saoudiens et les placera en première ligne de la scène culinaire du pays.

M. Al-Oraifi, qui est membre de la World Master Chefs Society et fondateur de Kit Catering, indique que le jareesh est originaire de la région centrale du Najd et qu'il en existe plus d'une variété.

«Habituellement, nous le cuisinons avec du laban (babeurre), il est donc connu sous le nom de “jareesh blanc”», explique-t-il. «Nous avons également un deuxième type de jareesh, qui vient de Haïl (dans le nord-ouest de l'Arabie saoudite), et il est rouge parce que nous le cuisinons avec de la sauce tomate.»

Le goût unique de ce plat provient de sa garniture de beurre clarifié, d'oignons caramélisés et de poudre de citron.

Le choix du jareesh comme plat national reflète sa popularité dans la société saoudienne, souligne la Commission des arts culinaires, et on peut trouver des références à ce plat dans des livres du patrimoine datant de plusieurs siècles. Il est considéré comme l'un des plats le plus important du patrimoine saoudien et il est connu comme le «maître des plats».

Rakan al-Oraifi affirme que la principale raison pour laquelle le jareesh est si populaire est que les habitants de la région du Najd ont historiquement mangé du blé plutôt que du riz, car cela nécessitait moins de ressources.

«Le jareesh est un plat traditionnel que tout le monde apprécie, aussi bien les jeunes que les gens plus âgés», déclare-t-il. «Le plat recèle plusieurs saveurs; il est plutôt salé, un peu aigre à cause du babeurre, et vous pouvez le manger en hiver ou en été.»

Selon la Commission, ce plat est servi lors d'événements joyeux et bien qu'il soit originaire de la région centrale, il s'est répandu dans tout le Royaume.

Le maqshush, quant à lui, est un dessert généralement servi au petit déjeuner dans les foyers saoudiens, et il se compose de farine de blé, de beurre clarifié et de miel ou de sucre. Il est particulièrement populaire pendant l'hiver. Selon la Commission, l'Histoire de ce plat remonte à plus d'un siècle et il est souvent servi avec du café saoudien.

Rakan al-Oraifi – qui est également membre de l'Association mondiale des maîtres cuisiniers, de la Guilde culinaire des Émirats, de l'association gastronomique latino-américaine Aregala International et de l'Association des chefs saoudiens – est heureux que ce dessert, originaire de Haïl, soit reconnu.

«Le maqshush est également fabriqué à partir de blé», précise-t-il. «Nous mélangeons deux sortes de fleurs dans le maqshush: la blanche et la brune.»

Il ajoute qu'il s'agit d'un plat populaire pour le petit déjeuner, car le blé, le beurre clarifié et le miel apportent énergie et force.

Outre leur grande popularité, l'authenticité de leurs saveurs et leur importance dans la culture saoudienne, le jareesh et le maqshush ont été choisis comme plats nationaux parce qu'ils sont simples à préparer avec des ingrédients facilement disponibles, indique la Commission.

Selon Saveurs d'Arabie, un livre de cuisine récemment publié par la Commission et les éditions Cassi, le maqshush peut être considéré comme une combinaison de crêpes et de pain en raison de son goût et de sa texture. Ses petites miches moelleuses sont simples à préparer et elles étaient traditionnellement cuites sur un saj, une poêle métallique convexe.

Le mot «maqshush» signifie «celui qui prend la plus petite portion ou les plus petits morceaux de nourriture», ce qui reflète le fait que le plat est préparé à partir d'ingrédients simples et peu coûteux.

M. Al-Oraifi a été couronné trois fois meilleur chef cuisinier d'Arabie saoudite. En 2021, il a obtenu la première place dans la catégorie culinaire lors des National Cultural Awards. Il a été le chef du restaurant Suhail à Riyad et AlUla, pour lequel il a créé un menu unique et authentique.

Il a rejoint le groupe Al-Khozama en 2022 pour créer un menu saoudien contemporain pour le restaurant Maiz à Diriyah, et il a récemment déménagé à Paris pour suivre des études poussées en pâtisserie française.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


La chroniqueuse d'Arab News, Baria Alamuddin, récompensée pour l'ensemble de sa carrière lors des MCF Media Awards

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  • La cérémonie de remise des prix du MCF s'est tenue à Dubaï, aux Émirats arabes unis, pour la deuxième année consécutive.
  • Mamdouh Al-Muhaini, directeur général d'Al Arabiya et d'Al Hadath, a reçu le prix de l'excellence dans l'industrie des médias.

DUBAÏ : Baria Alamuddin, journaliste et présentatrice de renommée internationale, a été récompensée lors de la cérémonie de remise des prix de la May Chidiac Foundation Media Awards pour son travail dans le domaine des médias arabes.

Mme Alamuddin, chroniqueuse à Arab News, rédactrice en chef du Media Services Syndicate et ancienne rédactrice en chef du journal Al-Hayat pour les affaires étrangères, a reçu le prix spécial Antoine Choueiri pour l'ensemble de sa carrière lors de la cérémonie de mardi.

Pierre Choueiri, PDG et président du groupe Choueiri, premier groupe de représentation des médias au Moyen-Orient, et Fouad Chehab Dandan, ambassadeur du Liban aux Émirats arabes unis, lui ont remis le prix.

Les prix annuels du MCF, organisés à Dubaï pour la deuxième année consécutive, ont récompensé les contributions de plusieurs autres personnalités dans le secteur des médias arabes.

Les prix ont été remis par la présidente du MCF, May Chidiac, et d'autres personnalités du monde des médias, dont le journaliste et écrivain libanais Samir Atallah, le PDG d'International Media Investments et ancien président de CNN Commercial Worldwide, Rani Raad, et la fondatrice et présidente exécutive de l'Institut de Beyrouth, Raghida Dergham.

Mamdouh Al-Mouhaini, directeur général d'Al Arabiya et d'Al Hadath, a reçu le prix de l'excellence dans l'industrie des médias.

Le prix de l'excellence dans les médias a été décerné à Nadim Koteich, directeur général de Sky News Arabia, International Media Investments, en reconnaissance de son engagement en faveur de l'excellence et de son impact sur le paysage médiatique au cours des deux dernières décennies.

La journaliste palestinienne Heba Akila, connue pour sa couverture de l'attaque israélienne sur la bande de Gaza, a été récompensée pour son courage journalistique.

Anas Bukhash, entrepreneur et présentateur du podcast ABTalks, a reçu le prix du développement du contenu des mains de la journaliste internationale primée Hadley Gamble et du pionnier bahreïni des affaires Akram Miknas, qui dirige Promoseven Holdings.

Elise Lucet, journaliste d'investigation primée et animatrice de télévision à France 2, a reçu le prix de la journaliste engagée, remis par la lauréate du prix Nobel Ouidad Bouchamaoui et le député libanais Ghassan Hasbani.

Le prix de la performance médiatique exceptionnelle a été décerné au journaliste américain et reporter de guerre Ben Wedeman, correspondant international principal de CNN basé à Beyrouth.

Fondée par May Chidiac, journaliste et ancienne ministre libanaise du Développement administratif, la fondation est une organisation à but non lucratif qui se consacre à la recherche et au développement dans les domaines des médias, des affaires internationales, des droits de la femme, de la démocratie et de la protection sociale, entre autres, dans le but de faire du Liban un acteur proactif au Moyen-Orient et dans l'économie mondiale.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


En Egypte, la cuisine soudanaise pour oublier le goût amer de la guerre

Des clients se voient servir des plats soudanais traditionnels dans un restaurant tenu par une femme d'affaires qui a déménagé au Caire, la capitale égyptienne, après avoir fui la guerre en cours au Soudan, le 21 mai 2024 (Photo, AFP).
Des clients se voient servir des plats soudanais traditionnels dans un restaurant tenu par une femme d'affaires qui a déménagé au Caire, la capitale égyptienne, après avoir fui la guerre en cours au Soudan, le 21 mai 2024 (Photo, AFP).
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  • En Egypte, restaurants et commerces soudanais ont fleuri
  • Il y a aussi le zaghni, viande traditionnellement piquante et relevée d'épices éthiopiennes, servie avec l'injera, galette de pain spongieuse

LE CAIRE: Julie Samir a réalisé son rêve en ouvrant un restaurant mais c'est en Egypte qu'elle a dû s'installer, fuyant la guerre dans son Soudan natal. Au menu du jour: conquérir les papilles des consommateurs égyptiens avec les épices de la gastronomie soudanaise.

Comme un demi-million de Soudanais réfugiés chez le voisin égyptien, Mme Samir et ses deux garçons ont été contraints d'abandonner leur pays une semaine après le début des combats en avril 2023, parcourant 2.000 kilomètres en voiture depuis la capitale Khartoum jusqu'au Caire.

Aujourd'hui, sur les pelouses d'un club sportif de la capitale égyptienne, son restaurant ouvert en avril offre des spécialités orientales, soudanaises et éthiopiennes.

"Mon coeur de cible, c'est le client égyptien, pour l'initier à la culture soudanaise", confie Mme Samir, 42 ans, associée dans sa mission à un compatriote cuisinier.

"Tous les employés sont Soudanais et tous ont fui la guerre", ajoute-t-elle. Au sein de la communauté, les recrutements se font grâce à la solidarité tissée sur les réseaux sociaux.

Le nom du restaurant: village des enfants de Kush. "Le choix de mon père, inspiré de la Bible", explique-t-elle, référence à un royaume ancien chevauchant autrefois la Nubie en Egypte, mais aussi le Soudan et l'Ethiopie.

"Nous servons toutes ces gastronomies", s'enorgueillit-elle.

Le chef Fadi Moufid, autrefois traiteur au Soudan, s'active aux fourneaux: il prépare de l'agachi, brochettes de viande, poulet ou poisson découpés en lamelles, extrêmement piquantes et cuites sur des braises à feux doux.

Il y a aussi le zaghni, viande traditionnellement piquante et relevée d'épices éthiopiennes, servie avec l'injera, galette de pain spongieuse.

"Les Egyptiens n'aiment pas la nourriture trop piquante, alors on essaye d'atténuer les épices, pour qu'ils puissent l'apprécier", reconnaît M. Moufid, 46 ans.

Pour le quinquagénaire égyptien Khaled Abdelrahmane, l'expérience est réussie. "J'aime le goût des épices, et la viande tendre qui se distingue par sa cuisson", approuve-t-il.

«Surprise» des papilles 

Depuis plus d'un an, le Soudan est déchiré par une guerre qui oppose l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo.

Le conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts. Dans la seule ville d'el-Geneina, capitale du Darfour-Ouest, 10.000 à 15.000 personnes ont été tuées, selon l'ONU.

Sur les 48 millions d'habitants que comptait le pays aujourd'hui menacé par la famine, près de neuf millions de personnes ont été contraintes de fuir leur maison, déplacées à l'intérieur du Soudan ou réfugiées à l'étranger.

En Egypte, restaurants et commerces soudanais ont fleuri. Pour M. Moufid, la compétition est rude dans un pays à la scène culinaire déjà riche.

"Au Soudan, la concurrence n'était pas aussi importante, ici c'est énorme", confirme-t-il, évoquant notamment les nombreuses adresses syriennes, la guerre en Syrie ayant aussi provoqué un exode, notamment vers l'Egypte.

Dans la banlieue du Cheikh Zayed, la pâtisserie "Jib Maak" propose des thés au lait rehaussés à la cardamone, pour accompagner de savoureux desserts soudanais traditionnels, comme les luqaimat --appelées zalabia en Egypte, beignets de pâte trempés dans une marmite d'huile fumante, avant d'être recouverts de sucre en poudre, de chocolat fondant ou de sirop.

"Les Soudanais ont l'habitude de manger ces pâtisseries avec le thé au lait, ce qui a surpris les Egyptiens: eux les consomment avec des boissons froides", reconnaît le directeur de l'établissement, Qoussaï Biram.

«Nostalgie du Soudan»

Au Caire, "Jib Maak" a ouvert trois magasins tandis qu'au Soudan les nombreuses filiales à Khartoum ou dans les provinces "ont dû fermer à cause de la guerre", déplore-t-il.

A 29 ans, M. Biram sait déjà qu'il ne rentrera plus dans son pays natal. "Je compte poursuivre cette expérience égyptienne. Même si la situation se calme au Soudan, il y aura très peu d'opportunités d'emploi".

Malgré "l'horreur" d'un départ accompagné de menaces des FSR, Julie Samir pensait initialement passer "des vacances en Egypte, un mois maximum", avant de rentrer. "Mais la guerre ne s'est pas terminée", déplore-t-elle.

Alors si elle ne peut pas retourner au Soudan, c'est le Soudan qui vient à elle --au restaurant. "Je compte avoir une dame qui dessine le henné, je sais que les Egyptiens en raffolent", s'amuse-t-elle.

Pourtant, le coeur serré par "la nostalgie du Soudan" elle garde espoir de revoir Khartoum. "Quels que soient les voyages, notre pays nous est cher."


Riyad et Djeddah honorent le cinéma européen.

Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne (Fournie)
Christophe Farnaud, ambassadeur de l'Union européenne (Fournie)
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  • Christophe Farnaud, ambassadeur de l’UE a déclaré à Arab News : « C'est un magnifique festival, il est visiblement très apprécié parce qu'on a beaucoup de monde, ce qui est quand même un critère mais aussi un but.
  • : Destiné à faciliter les échanges culturels et à promouvoir le cinéma européen, le festival favorisera également les contacts entre les cinéastes européens et saoudiens grâce à l'organisation d'événements parallèles

RIYAD : organisé par la délégation de l’Union européenne avec la collaboration des ambassades des États membres de l’UE et la compagnie Arabia Pictures Entertainment, la troisième édition du Festival du film européen a été lancée le 29 et s’étalera jusqu’au 6 juin.

Pour cette présente édition et pour la première fois, cet évènement se déroule dans les deux grandes villes du Royaume, au VOX Cinemas Riyad Front à Riyad et au VOX Cinemas Jeddah Park, récemment inauguré.

La cérémonie d’ouverture du festival a été animée par l'actrice Samar Shesha en présence d’un grand nombre de cinéastes saoudiens et européens notamment Adwa Fahad, Zara Albalushi, Bader Mohsin et Marwa Al Chaffai aux côtés des ambassadeurs des États membres de l'UE.  

Christophe Farnaud, ambassadeur de l’UE a déclaré à Arab News : « C'est un magnifique festival, il est visiblement très apprécié parce qu'on a beaucoup de monde, ce qui est quand même un critère mais aussi un but.

C’est aussi un festival qui monte en puissance puisque on a en fait vingt et un films, c'est plus que l'an dernier. Le festival se déroule sur deux sites à la fois, ici à Riyad et à Jeddah. Il y a également des événements autour qui sont très importants, des rencontres avec des réalisateurs de films, et je crois que tout ça, c’est excellent pour tout le monde.

​ Festival du film europeen. Mai= Juin 2024 (Fournie)
Troisième édition du Festival du film européen, 29 mai - 6 juin 2024.

On voit bien qu'il y a aujourd'hui un dynamisme du cinéma saoudien extrêmement fort de nous très impressionnant. J'ai vu des films saoudiens qui m’ont vraiment impressionné. Donc, ce soir, c'est aussi un moyen de se retrouver entre Européens et Saoudiens, d’avoir plus d’échange dans un domaine qui, à mon avis, est extraordinaire. »

Le film irlandais « Lakelands » réalisé par Robert Higgins et Patrick McGivney et interprété par Éanna Hardwicke, Danielle Galligan, Lorcan Cranitch. Le film évoque l’histoire de Cian, un jeune footballeur gaélique, est victime d'une agression lors d'une sortie nocturne, et qui a du mal à accepter qu'une blessure mette brutalement fin à sa carrière. C’est un film au rythme lent mais pas ennuyeux, il transmet un véritable sentiment de vie rurale. Le jeu des acteurs était impeccable à tous points de vue et l'acteur principal a une présence naturelle à l'écran.

Destiné à faciliter les échanges culturels et à promouvoir le cinéma européen, le festival favorisera également les contacts entre les cinéastes européens et saoudiens grâce à l'organisation d'événements parallèles

M. Abdulelah Al-Ahmari, fondateur et PDG d'Arabia Pictures Entertainment a révélé à Arab News : « Je pense que l'objectif principal de ce festival est de favoriser les échanges culturels entre les cinéastes européens et saoudiens. Les master classes et autres ateliers ont eu une grande valeur pour les cinéastes intéressés, qu'il s'agisse d'acteurs ou de scénaristes.

la troisième édition du Festival du film européen 29 mai - 6 juin 2024
la troisième édition du Festival du film européen , 29  mai - 6 juin 2024 

Je constate que le cinéma saoudien se développe à un rythme très rapide et je pense que les cinéastes saoudiens commencent à se distinguer sur la scène internationale. Mon conseil, c’est qu’ils doivent représenter leur société, leur culture, qu’ils restent fidèles à leur pays et de leurs racines. »

Stimulé par les initiatives du ministère de la Culture et du Programme pour la qualité de vie visant à atteindre les objectifs de la Vision 2030, le marché saoudien de la production cinématographique a connu une croissance annuelle de plus de 25% et constitue le plus grand marché de consommation de contenus créatifs et cinématographiques du monde arabe.