«Je ne suis pas de ceux qui frappent aux portes des médias pour faire parler de moi.» Cette confession empreinte d’amertume, mais qui renvoie à la personnalité de l’homme et de l’artiste, entier et digne, ne cédant rien sur ses principes et les valeurs d’humilité, de sobriété, de générosité du cœur qui le caractérisent, n’est pas le signe d’un quelconque abattement, d’une capitulation face à l’adversité et l’environnement délétère dans lequel baignent les artistes en Algérie.
Mais c’est plutôt une sorte d’exorcisme de l’âme, de complainte intérieure, en apparence sourde, mais combien lourde de sens et prégnante par les messages sous-jacents délivrés par ce chanteur à la voie entraînante qui fut le précurseur de la chanson populaire à la gloire de l’équipe nationale de football avec son tube immortel, inoxydable Djibouha ya laouled qui a enflammé les stades lors des matchs officiels du Onze national. Nous l’avons rencontré fortuitement. Il s’est livré à El Watan dans cet entretien express, tout en promettant, ultérieurement, de partager avec ses fidèles fans ses joies et ses peines, sans fard, avec le regard introspectif et lucide sur son parcours d’artiste riche en émotions avec cet engagement citoyen intimement associé à sa vie d’artiste.
Que devient Sadek Djemaoui, l’interprète de la chanson culte sur l’équipe nationale de football du mondial de Gijon Djibouha ya laouled qui a fait vibrer les stades d’Algérie et continue de le faire aujourd’hui encore, 41 ans après ? Vous avez disparu de l’espace médiatique. Pourquoi ?
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